Claude Morini
Artiste peintre graveur aluchromiste
(1939 - 1982)
néo expressionniste
Claude Morini est né le 3 octobre 1939 à Limoges.
1940 - 56 : Enfant, il côtoie la peinture et notamment celle de son grand-père maternel, peintre impressionniste hongrois, Edmund Pick dit Morino. Son nom d’artiste lui inspirera son propre pseudonyme.
Il reçoit une éducation chrétienne et s’engage très tôt dans nombre d’actions caritatives.
1957 - 58 : Après une adolescence assez peu portée sur les études, il entre en peinture et se rend à Paris dès l’âge de 17 ans pour y suivre une formation. Ce départ l’oblige à abandonner les personnes âgées dont il s’occupe et n’est pas sans lui poser problème…
1959 : Il passe une année à l’atelier Penninghen puis il quitte la capitale pour s’installer au monastère de Cimiez à Nice. Il y retrouve son oncle, à la fois peintre et moine, qui l’accompagnera partout pour peindre... Il passera quelques mois aux Arts Déco à Nice mais pratique surtout la céramique à Vallauris.
C’est cette même année qu’il rencontre Monique Beaugrand, sa future femme, dans le cadre de l’action caritative à laquelle il se donne à nouveau…
1960 - 62 : Début 1960, il est à Brive pour le service militaire, puis, dès 1961, il est appelé en Algérie. Cette période sans peinture, marquée par la guerre et la séparation, annonce la maladie. Il est rapatrié fin 1961 et hospitalisé au Val de Grâce où on le soigne pour hépatite mais aussi dépression. Enfin, démobilisation définitive en mars 1962. Il s’installe à Vallauris et épouse Monique en juillet.
À partir de cette date, il se préoccupera essentiellement de peindre et d’exposer.
1963 - 66 : Naissance de son premier fils qu’il appellera François en raison de son admiration pour “le petit pauvre” d’Assise. Peint, peint, peint et commence à participer à de nombreuses expositions ; il reçoit le prix de l’U.M.A.M. en 1965. On sent dans son travail toute l’admiration qu’il a pour Georges Braque mais aussi pour Nicolas de Staël. En 1966 naît Marielle, son unique fille alors qu’Antoine, son dernier fils, naîtra trois ans plus tard.
1967 - 1975 : À côté de la peinture à l’huile, il développe une technique particulière : l’aluchromie. Sa dimension décorative lui offre de véritables débouchés dans l’architecture. Mais rapidement, il estime que l’aluchromie fait de l’ombre à son statut de peintre. Aussi, il réduit les formats, intègre des personnages, inscrit ses thématiques sur l’aluminium et expose ses réalisations en galerie.
1976 - 1978 : Il remet résolument l’accent sur la peinture à l’huile et s’adonne à la gouache. Il expose partout en France ainsi qu’en Suisse. L’hyper activité et la disparition successive de nombreux amis le mènent droit à une forte dépression.
1979 - 1982 : Après une assez longue convalescence, il se remet progressivement au travail grâce à la gravure à laquelle il a toujours été sensible. Il s’y essaie et très vite y consacre beaucoup de temps. Il la considèr...
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Claude Morini • 4 oeuvres
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Biographie
Artiste peintre graveur aluchromiste
(1939 - 1982)
néo expressionniste
Claude Morini est né le 3 octobre 1939 à Limoges.
1940 - 56 : Enfant, il côtoie la peinture et notamment celle de son grand-père maternel, peintre impressionniste hongrois, Edmund Pick dit Morino. Son nom d’artiste lui inspirera son propre pseudonyme.
Il reçoit une éducation chrétienne et s’engage très tôt dans nombre d’actions caritatives.
1957 - 58 : Après une adolescence assez peu portée sur les études, il entre en peinture et se rend à Paris dès l’âge de 17 ans pour y suivre une formation. Ce départ l’oblige à abandonner les personnes âgées dont il s’occupe et n’est pas sans lui poser problème…
1959 : Il passe une année à l’atelier Penninghen puis il quitte la capitale pour s’installer au monastère de Cimiez à Nice. Il y retrouve son oncle, à la fois peintre et moine, qui l’accompagnera partout pour peindre... Il passera quelques mois aux Arts Déco à Nice mais pratique surtout la céramique à Vallauris.
C’est cette même année qu’il rencontre Monique Beaugrand, sa future femme, dans le cadre de l’action caritative à laquelle il se donne à nouveau…
1960 - 62 : Début 1960, il est à Brive pour le service militaire, puis, dès 1961, il est appelé en Algérie. Cette période sans peinture, marquée par la guerre et la séparation, annonce la maladie. Il est rapatrié fin 1961 et hospitalisé au Val de Grâce où on le soigne pour hépatite mais aussi dépression. Enfin, démobilisation définitive en mars 1962. Il s’installe à Vallauris et épouse Monique en juillet.
À partir de cette date, il se préoccupera essentiellement de peindre et d’exposer.
1963 - 66 : Naissance de son premier fils qu’il appellera François en raison de son admiration pour “le petit pauvre” d’Assise. Peint, peint, peint et commence à participer à de nombreuses expositions ; il reçoit le prix de l’U.M.A.M. en 1965. On sent dans son travail toute l’admiration qu’il a pour Georges Braque mais aussi pour Nicolas de Staël. En 1966 naît Marielle, son unique fille alors qu’Antoine, son dernier fils, naîtra trois ans plus tard.
1967 - 1975 : À côté de la peinture à l’huile, il développe une technique particulière : l’aluchromie. Sa dimension décorative lui offre de véritables débouchés dans l’architecture. Mais rapidement, il estime que l’aluchromie fait de l’ombre à son statut de peintre. Aussi, il réduit les formats, intègre des personnages, inscrit ses thématiques sur l’aluminium et expose ses réalisations en galerie.
1976 - 1978 : Il remet résolument l’accent sur la peinture à l’huile et s’adonne à la gouache. Il expose partout en France ainsi qu’en Suisse. L’hyper activité et la disparition successive de nombreux amis le mènent droit à une forte dépression.
1979 - 1982 : Après une assez longue convalescence, il se remet progressivement au travail grâce à la gravure à laquelle il a toujours été sensible. Il s’y essaie et très vite y consacre beaucoup de temps. Il la considèr...
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
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colections particulières
le fond de scène Château de Valrose Université de Nice Sophia Antipolis
pièces appartenant à des collectionneurs (privés et publics)
Morini / Morino
Sur les traces du grand père hongrois (artiste peintre) Edmund Pick MORINO
Communiqué de presse
Article
Artiste peintre graveur aluchromiste
(1939 - 1982)
néo expressionniste
Claude Morini est né le 3 octobre 1939 à Limoges.
1940 - 56 : Enfant, il côtoie la peinture et notamment celle de son grand-père maternel, peintre impressionniste hongrois, Edmund Pick dit Morino. Son nom d’artiste lui inspirera son propre pseudonyme.
Il reçoit une éducation chrétienne et s’engage très tôt dans nombre d’actions caritatives.
1957 - 58 : Après une adolescence assez peu portée sur les études, il entre en peinture et se rend à Paris dès l’âge de 17 ans pour y suivre une formation. Ce départ l’oblige à abandonner les personnes âgées dont il s’occupe et n’est pas sans lui poser problème…
1959 : Il passe une année à l’atelier Penninghen puis il quitte la capitale pour s’installer au monastère de Cimiez à Nice. Il y retrouve son oncle, à la fois peintre et moine, qui l’accompagnera partout pour peindre... Il passera quelques mois aux Arts Déco à Nice mais pratique surtout la céramique à Vallauris.
C’est cette même année qu’il rencontre Monique Beaugrand, sa future femme, dans le cadre de l’action caritative à laquelle il se donne à nouveau…
1960 - 62 : Début 1960, il est à Brive pour le service militaire, puis, dès 1961, il est appelé en Algérie. Cette période sans peinture, marquée par la guerre et la séparation, annonce la maladie. Il est rapatrié fin 1961 et hospitalisé au Val de Grâce où on le soigne pour hépatite mais aussi dépression. Enfin, démobilisation définitive en mars 1962. Il s’installe à Vallauris et épouse Monique en juillet.
À partir de cette date, il se préoccupera essentiellement de peindre et d’exposer.
1963 - 66 : Naissance de son premier fils qu’il appellera François en raison de son admiration pour “le petit pauvre” d’Assise. Peint, peint, peint et commence à participer à de nombreuses expositions ; il reçoit le prix de l’U.M.A.M. en 1965. On sent dans son travail toute l’admiration qu’il a pour Georges Braque mais aussi pour Nicolas de Staël. En 1966 naît Marielle, son unique fille alors qu’Antoine, son dernier fils, naîtra trois ans plus tard.
1967 - 1975 : À côté de la peinture à l’huile, il développe une technique particulière : l’aluchromie. Sa dimension décorative lui offre de véritables débouchés dans l’architecture. Mais rapidement, il estime que l’aluchromie fait de l’ombre à son statut de peintre. Aussi, il réduit les formats, intègre des personnages, inscrit ses thématiques sur l’aluminium et expose ses réalisations en galerie.
1976 - 1978 : Il remet résolument l’accent sur la peinture à l’huile et s’adonne à la gouache. Il expose partout en France ainsi qu’en Suisse. L’hyper activité et la disparition successive de nombreux amis le mènent droit à une forte dépression.
1979 - 1982 : Après une assez longue convalescence, il se remet progressivement au travail grâce à la gravure à laquelle il a toujours été sensible. Il s’y essaie et très vite y consacre beaucoup de temps. Il la considère comme un moyen d’expression pertinent et l’utilise avec aisance.
En peinture, ses thématiques aboutissent. Il y atteint sa maturité. Mais son portrait, partout présent, renvoie à un questionnement incessant. Sa peinture devient obsessionnelle. La dépression le gagne à nouveau et, en plusieurs assauts, le submerge.
Il se donne la mort le 22 mai 1982.
Article
Pour Claude Morini
par Max Gallo
Ecrivain, Max Gallo est à la fois romancier, historien et essayiste.
Il fut également journaliste dans les années 70, époque où il rencontra Morini et apprécia son travail alors qu'il était éditorialiste à l'Express.
Il en est des peintres comme de n’importe qui. "Il leur faut vivre pour rien ou bien dans les tortures". Claude Morini avait choisi de vivre, pour reprendre le vers d’Eluard, dans les tortures et c’est pour ça que je l’aimais.
Mais les peintres ne sont pas n’importe qui. Ils laissent dans l’espace des couleurs et des visages, ils tracent dans le paysage des lignes qui délimitent leur univers singulier qui, quand la chance de les rencontrer nous est donnée, devient aussi le nôtre.
J’ai eu la chance de pénétrer dans l’espace Morini.
J’ai la chance de travailler avec sous les yeux deux visages peints par Morini.
L'escalier de ma maison, la plupart des pièces sont éclairées par les perspectives qu’a ouvertes Morini.
On me dit qu’il est mort.
Allons donc il est là devant moi, autour de moi, en moi.
On me dit qu’il est mort.
Comme si pour un créateur digne de ce nom il y avait autre chose à exprimer que le dialogue, l’affrontement, la cohabitation avec la mort.
Morini, j’ose l’écrire, n’a jamais peint autre chose que l’angoisse de la mort, même quand on lisait dans le regard de ses personnages l’espoir ou l’attente du plaisir. Il s’agissait en fait plutôt d’une curiosité de ce qui n’était pas la mort, qui n’avait d’importance et de réalité que parce que la mort était là, intérieure, mettant en perspective. Voilà pourquoi tout est "emboîtement" dans les tableaux de Morini, tout est à double fond : fenêtres, murs, cloisons, horizons, sols, ciel et terre, rien n’est clos, tout s’ouvre ; imagine-t-on, alors qu’une autre ouverture dans l’espace du tableau démontre que ce que nous croyons ouvert n’était que fermeture, qu’il fallait ouvrir autre chose encore, et cette chose-là, fenêtre ou porte ou regard, était elle-même une illusion d’ouverture. Il fallait aller jusqu’à l’autre porte, plus haut et plus profond et elle-même était fermée. Espace gigogne, couleurs dorées ou sombres, Morini a peint cette double réalité de l’ouvert dans le fermé, du clos dans la perspective.
Je dis, et je n’en demande pas d’excuse à ceux qui ne comprendront pas
que pour moi c’est bien là la seule manière de vivre pour autre chose que pour rien,
Je dis qu’il était mort dans la vie
Je dis qu’il est vivant dans sa mort.
M. G.