Brest, Recouvrance derrière le pont, (2018) Peinture par Claude Marchalot
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Œuvre d'art originale (One Of A Kind)
Peinture,
Aquarelle
sur Papier
- Dimensions Hauteur 20,1in, Largeur 14,2in
- Encadrement Cette oeuvre n'est pas encadrée
- Catégories Peintures à moins de 500 $US Figuratif Ville
Le tablier du pont se lève de temps en temps pour permettre le passage des bateaux de la marine nationale vers les formes de radoub de la Penfeld où l'on bichonne ces navires à intervalle régulier lors de grands carénages. Ce pont représentait aussi la frontière entre les ti zefs (brestois pur jus du centre ville qui souvent) et les yannicks (prolos de Recouvrance, bossant souvent à l'arsenal). Maintenant, Recouvrance a trouvé une autre séduction auprès des Yannicks avec l'unique piscine olympique de la ville, la médiathèque des Capucins et le tram comme le téléphérique.
Depuis 2012 et l'arrivée du tram, des arches gracieusement arrondies ont remplacées les anciennes dont la stricte horizontalité confinait un peu au rigide. Et maintenant, les trottoirs sont élargis et sécurisants: le passage du pont par grand vent, s'il reste une aventure, effraye moins les passantes et les passants sujets au vertige même si la musique psychédélique orchestrée par les bourrasques qui s'élève alors en désoriente plus d'un.
Les fenêtres que l'on devine sous le pont appartiennent à un autre monde, l'arsenal. C'est le monde du dessous que le brestois passe sa vie à surplomber à partir des ponts, des rues de recouvrance ou de l'avenue Jean Moulin et qu'il a découvert pour la première fois, ébahi et quasi ému, en 1992 lors de la 1ère édition des fêtes nautiques.
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Claude Marchalot est né le 26 mars 1948 à Quimper qu'il quitte pour Rennes, avec sa famille, en 1964. Les premières peintures, gouaches puis rapidement huiles, sont effectuées pendant ces années rennaises conclues en 1972 par l'obtention d'un DEA d'informatique et d'un AEA de géomorphologie des océans. Diverses peintures, de paysages, essentiellement, se succèdent : Rennes et sa campagne, les bords de Rance que l'exercice du monitorat de voile lui permet de découvrir...
En 1972, arrivée dans la région brestoise et découverte des paysages environnants puis mariage avec Marie, de Paimpol en 1975. Ils ont 3 enfants et 1 petit enfant. Paimpol et ses environs s'ajoutent aux motifs de prédilection. Sa vie professionnelle se déroule à l'Ifremer. Les peintures (huiles et aquarelles) sont alors épisodiques; les carnets de croquis faits à l'occasion de voyages et des croisières familiales s'accumulent sans être beaucoup exploités, sinon à l'occasion de la réalisation d'une ou deux huiles, chaque hiver.
En 2008, la fin des activités professionnelles sonne le retour de la peinture au premier plan.
Sur le plan artistique, ses références, en aquarelle au moins, pourraient se situer dans la ligne de l'école anglaise de l'aquarelle dite topographique (XVIII et XIXème siècle), faite d'effet de lumière, de lavis successif et transparents. Mais c'est une artiste américaine, Jeanne Dobie, Philadelphie, auteure du magistral Faire chanter la couleur, (éditions Bordas) qui lui apporte les fondements techniques, la palette de pigments purs et les couleurs lumineuses qui vibrent.