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Lucenthos

Retour à la liste Ajouté le 16 janv. 2018

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Quelques noms ont retenu mon attention ces dernières semaines, dans l’exploration du vaste musée que représente Artmajeur. Chaque fois que j’ouvre un nouveau site j’ai envie de retenir son auteur(e) dans ma liste d’abonnements car chaque artiste a sa marque personnelle attirante et c’est cela qui est intéressant. Mais si je m’écoutais je risquerais d’être vite submergé, aussi j’ai gardé pour cette fois des artistes avec lesquels j’ai pu avoir un échange si minime soit-il ou qui ont décidé de me suivre ou encore qui m’ont inscrit dans leurs favoris. Ce fut dans tous les cas un plaisir comme c’en est toujours un de parcourir l’immense variété des manières et des styles en essayant de saisir l’originalité de chacun(e).

Ainsi Koch Ch qui numérise selon sa propre poétique visuelle des nus lesquels selon moi pourraient faire penser au genre des dessinateurs de pin up, genre artistique à part entière avec de célèbres devanciers depuis le XIXe siècle et qui représentent une vision de la femme libérée, séduisante et séductrice. En tout cas cet artiste  semble vouloir mettre en place un style personnel, audacieux et actuel.

Comme j’aime approfondir j’ai cherché et trouvé sur internet, grand pourvoyeur d’infos directes et rapides, des œuvres de Jean Philippe Lavernoy. Il s’est vraiment spécialisé dans une forme de mosaïque très originale réalisée avec des tessons de faïence ou de grès et il parvient de cette façon à un rendu de détails et de nuances qui rendent ses portraits saisissants de ressemblance.

Parmi la diversité des modes d’expression et des techniques dans lesquelles chaque artiste choisit celles qui lui conviennent, Luc Borell réalise des clichés au photophone et les retravaille en numérique comme je le fais parfois moi-même avec d’autres outils. On peut ainsi obtenir des œuvres concises voire laconiques, c’est un filon intéressant à exploiter pour qui veut prolonger l’art photographique dans une de ces expansions plastiques.

Beaucoup de peintres aiment travailler dans l’enthousiasme et la spontanéité du geste pictural et aboutissent, tel Aziz Messoudi, à des compositions et des effets picturaux qui retiennent l’attention par leur originalité.

D’autres sont artisans – artistes comme Roby qui touche à tout : poterie, sculpture sur bois, gravure sur verre et peinture, avec une vraie passion qui stimule sa créativité.

Je trouve chez Garbel une belle maîtrise du dessin et des techniques picturales, qui lui permet de fixer sur la toile avec bonheur sa perception très personnelle des natures mortes, des visages, des personnages, des nus et des scènes de genre.

Je vois aussi une grande qualité de dessinateur chez di Marco au point que certains de ses dessins comme « Zèca le loriot » ou « La tristesse du cobaye rupestre » s’apparentent à de véritables gravures précises et très suggestives.

Louis Lepic, qui est collectionneur d‘uniformes et sabretache, n’a pas sorti une épée d’un fourreau ancien mais bien le pinceau du trousseau du peintre et il s’adonne avec foi à sa nouvelle passion. Je souhaite que le souffle de l’inspiration continue à gonfler ses toiles et qu’il réalise beaucoup d’œuvres selon ses vœux.

Vegeto met son ardeur à créer par la sculpture sur bois, matière noble comme la pierre et qui réclame aussi une attention soutenue au fil et au grain du matériau, ensuite c’est un vrai plaisir que de voir la forme sortir de la masse où parfois elle attendait la main qui la révèlerait.

J’apprécie particulièrement la poésie qui émane de certains tableaux et à ce titre « Dryade » et « Les baigneuses au bébé » de Jean Marc Keraudren m’ont particulièrement réjoui. Le premier renvoie à la mythologie et aux légendes et l’ambiance de mystère y est, le deuxième dégage une atmosphère de bien être au sein de la nature. Tout ceci en dit long au sujet de l’influence des œuvres d’art sur notre psychisme.

Je terminerai en citant Marie Claude Hennetier qui prend parfois le verre comme support de peinture. Encore un matériau qui, pour les amoureux de la lumière, permet des effets particulièrement heureux.

Et pour terminer, Jean Barace qui comme moi a été enseignant a néanmoins su garder précieusement en lui le goût de peindre qu’il peut maintenant pleinement développer à travers de multiples genres et notamment des paysages particulièrement bien construits que je prends plaisir à regarder.

A une prochaine fois pour d'autres découvertes.

Artmajeur

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