Clara Delmas
Clara Delmas, fotografa di talento, ha scoperto la sua passione per la fotografia alle Beaux-Arts de Versailles nel 2003, dove ha imparato le sottigliezze della composizione e dei colori. È lì che ha iniziato a fotografare su pellicola, occupandosi dello sviluppo e della stampa delle sue foto in bianco e nero. Parallelamente, ha continuato i suoi studi nel campo dell'audiovisivo, ottenendo un BTS in opzione sonora all'EICAR prima di completare un Master in cinema e audiovisivo alla Sorbonne Nouvelle di Parigi.
Clara dedica gran parte del suo lavoro ai suoi viaggi e a Parigi, utilizzando la fotografia come mezzo essenziale per condividere le sue percezioni ed esperienze. Il suo impegno per quest'arte si manifesta attraverso due importanti mostre: “Another End of the World”, che ha avuto luogo presso il centro di intrattenimento Place des Fêtes nel dicembre 2010 e ha presentato momenti di vita catturati in Cambogia, India e Nepal; e “LYB: 30 km by night”, esposto al centro Louis Lumière nell'aprile 2011, che offriva uno sguardo intimo sulla vita a Longyearbyen, la capitale delle Svalbard, durante la notte polare. Quest'ultima mostra è stata presentata anche a Tolosa nell'ambito delle serate Brass'art, mettendo in risalto il lavoro di giovani artisti.
Scopri opere d'arte contemporanea di Clara Delmas, naviga tra le opere recenti e acquista online. Categorie: artisti francesi contemporanei. Domini artistici: Fotografia. Tipo di account: Artista , iscritto dal 2011 (Paese di origine Francia). Acquista gli ultimi lavori di Clara Delmas su ArtMajeur: Scopri le opere dell'artista contemporaneo Clara Delmas. Sfoglia le sue opere d'arte, compra le opere originali o le stampe di alta qualità.
Valutazione dell'artista, Biografia, Studio dell'artista:
FORMOSA • 10 opere
Guarda tuttoLYB : 30 km de routes • 5 opere
Guarda tuttoMontagnes indiennes • 10 opere
Guarda tuttoTrain • 2 opere
Guarda tuttoPiscine • 3 opere
Guarda tuttoAeroports • 5 opere
Guarda tuttoUn petit coin de paradis • 8 opere
Guarda tuttoLacs et montagnes • 10 opere
Guarda tuttoSpiti • 15 opere
Guarda tuttoQuadriptyque vertical • 4 opere
Guarda tuttoRiconoscimento
L'artista ha studiato le arti attraverso i suoi studi accademici
Biografia
Clara Delmas, fotografa di talento, ha scoperto la sua passione per la fotografia alle Beaux-Arts de Versailles nel 2003, dove ha imparato le sottigliezze della composizione e dei colori. È lì che ha iniziato a fotografare su pellicola, occupandosi dello sviluppo e della stampa delle sue foto in bianco e nero. Parallelamente, ha continuato i suoi studi nel campo dell'audiovisivo, ottenendo un BTS in opzione sonora all'EICAR prima di completare un Master in cinema e audiovisivo alla Sorbonne Nouvelle di Parigi.
Clara dedica gran parte del suo lavoro ai suoi viaggi e a Parigi, utilizzando la fotografia come mezzo essenziale per condividere le sue percezioni ed esperienze. Il suo impegno per quest'arte si manifesta attraverso due importanti mostre: “Another End of the World”, che ha avuto luogo presso il centro di intrattenimento Place des Fêtes nel dicembre 2010 e ha presentato momenti di vita catturati in Cambogia, India e Nepal; e “LYB: 30 km by night”, esposto al centro Louis Lumière nell'aprile 2011, che offriva uno sguardo intimo sulla vita a Longyearbyen, la capitale delle Svalbard, durante la notte polare. Quest'ultima mostra è stata presentata anche a Tolosa nell'ambito delle serate Brass'art, mettendo in risalto il lavoro di giovani artisti.
-
Nazionalità:
FRANCIA
- Data di nascita : data sconosciuta
- Domini artistici:
- Gruppi: Artisti Francesi Contemporanei
Eventi d'arte in corso e a breve
Influenze
Formazione
Valore dell'artista certificato
Realizzazioni
Attività su ArtMajeur
Ultime notizie
Tutte le ultime notizie dall'artista contemporaneo Clara Delmas
Un autre bout du monde
Au Centre d'animation place des fêtes PARIS
Décembre 2010
Cette exposition audio et visuelle présente le quotidien d’Indiens, de Cambodgiens et de Népalais rencontrés en voyage.

LYB : 30 km de nuit
LYB : 30 km de nuit
De mai à juin 2011 au centre Louis Lumière du XXéme arrondissement de Paris.
Je suis partie en janvier dernier à Longyearbyen, la plus grande ville de l’archipel des Svalbard, archipel qui se situe près de la banquise du pôle nord.
J’y suis restée quinze jours, ou plutôt une grande nuit qui a duré deux semaines. J’y ai pris des photos et des sons tous les après-midi.
La ville est toute petite. On peut en sortir en scooter des neiges, à pied ou à chien de traîneaux, mais il faut être accompagné par quelqu'un de la ville qui sait tirer au fusil, à cause du risque d’être attaqué par un ours.
L’expérience a donc été de passer quinze jours de nuit dans une ville qui tient sut 30 km de route ; de voir cette ville et de l’écouter.
Les températures ont été très variées de -2° à -30°. Le vent modifiait la sensation du froid. Par exemple, sur le scooter des neiges, on pouvait croire qu’il faisait -50°. Avant de sortir je regardais sur le site Internet d’UNIS, l’université norvégienne implantée là bas, les températures et la puissance du vent pour savoir si je devais enfiler une polaire ou deux, le masque intégral pour le visage ou bien juste un bonnet et une écharpe. Une fois dehors, on pouvait aussi savoir s’il y avait du vent grâce à une grande cheminée d’usine, visible depuis n’importe quel point de la ville, qui libérait de la fumée blanche.
Quand on marchait, on n'avait pas froid, au contraire, les vêtements (collants, pantalon de ski, polaires, manteau, chaussettes de ski, écharpes, bonnet et gants) gardaient bien la chaleur ; avec l’effort, si on était trop couvert, on avait vite chaud. Quand je m’arrêtais pour prendre des photos ou des sons, je me refroidissais vite. C’étaient les mains qui craignaient surtout, car j’avais du mal à faire mes réglages avec les gants. Si on met son écharpe devant sa bouche pour se réchauffer, il vallait mieux ne pas l’enlever, sinon l’humidité dégagée par la respiration se gèle et l’écharpe devient toute dure et donc beaucoup moins agréable à porter !
Une fois dehors, c’était la nuit, mais on se sentait libre. L’astre du jour, c’était la lune, beaucoup plus vivante que le soleil. Elle se déplaçait vite d’un endroit à un autre du ciel. Il fallait parfois la chercher derrière une montagne ici ou là. Sa croissance et sa décroissance n’étaient pas hachées par le jour, elle était en quartier puis en demi-lune la même nuit.
La ville était toute en longueur. Au bout il y avait la mer gelée, noire, immobile. Seule sur le bord des rivages, la glace craquelée indiquait la présence des marées. De chaque coté de la ville on trouvait des montagnes pas très hautes. Sur leurs flans, on pouvait voir des vestiges des anciennes mines de charbons, pilonnes et mines abandonnées.
C’est d’ailleurs la création et l’exploitation de mines au début du 20ème siècle qui a poussé les premiers habitants à s’installer dans cet endroit.
Quand on se baladait, on pouvait croiser des rennes, pas si peureux ! Parce qu’ici on ne les embêtait pas. Avec leurs nez, ils farfouillaient dans la neige pour trouver de l’herbe à manger. Ils se déplaçaient mollement puis se reposaient. Parfois, si on pensait à lever la tête, quand le ciel était dégagé, on tombait sur des aurores boréales, traînées vertes qui se mouvaient dans le ciel. En ville, on les voyait moins à cause des éclairages. On croisait aussi des gens à pied, parfois des enfants qui rentraient de l’école, ou des mamans avec leur landau. Il y avait aussi des voitures qui roulaient assez lentement. Vers 14h, c’était l’heure de l’avion. Il arrivait avec des passagers et repartait avec d’autres. Alors, on entendait dans la ville et au loin le son des voitures qui circulaient.
A Longyearbyen, il y a une rue commerçante que l’on prend cinq minutes à remonter à pied. On y trouve des magasins de vêtements, de tourisme, des cafés, des bars, une bibliothèque, la pharmacie, la poste, le coiffeur, etc… Il y a aussi une « grande » surface : Boutiken. On y achète à manger. Toute la nourriture est importée par avion ou en bateau l’été.
Pour moi, le plus bizarre là bas était de se lever et de voir qu’il était midi et qu’il faisait nuit.
On dort beaucoup plus à Longyearbyen. Se balader dans la neige, tout emmitouflé, fatigue vite. On mange plus aussi. Les maisons sont très bien chauffées. Elles sont souvent faites en bois parce que c’est la matière la plus isolante pour une habitation.
Ce voyage fût plus qu’un voyage. Ce fût une vraie expérience. J’y ai compris que voir tous les jours le jour n’est pas acquis. Grâce à ça, maintenant, quand il fait gris, je suis contente car il fait jour et c’est déjà énorme !

LYB : 30 km de nuit / Toulouse
Installation: projection de photographies dans un bateau-théatre.
Soirée IMAGINARIUM sur la péniche Didascalie a Toulouse.
Le 15 février 2011

Parcours
C'est aux beaux arts de Versailles durant l'année 2003, que j’apprends la composition et les couleurs.
C'est alors que j'ai commencé à travailler la photographie argentique. J'entreprends moi-même le développement et le tirage de mes noir et blanc.
A EICAR, j'ai obtenu un BTS audiovisuel option son, suivie d'un Master "cinéma et audiovisuel" à la Sorbonne Nouvelle à Paris.
Je réalise le plus grand nombre de mes travaux en voyage et à Paris.
La photographie est le plus juste médium pour répondre à la nécessité que j'éprouve de partager ce que j'y vois et ce que j'y vis.
J’ai réalisé deux expositions avec la Marie du XXème à Paris.
La première, intitulée Un autre bout du monde, présentait des instants de vie au Cambodge, en Inde et au Népal. Elle a eu lieu au centre d’animation Place des Fêtes en décembre 2010.
La seconde, LYB : 30 km de nuit, présentée au centre Louis Lumière en avril 2011, témoignait du quotidien à Longyearbyen (capitale de l'archipel des Svalbard) durant la nuit polaire. Cette dernière exposition a aussi été présentée à Toulouse dans le cadre des soirées Brass’art qui ont pour vocation de mettre en avant le travail de jeunes artistes.
