Belfeygor
🖋️Manifeste visuel pour un chaos lucide
— Une œuvre entre matière pauvre, mémoire saturée et geste primitif.
« Un témoignage contemporain d’un comportement primitif — et vice versa. »
Chez Belfeygor, il n’y a pas d’image sans mémoire, ni d’objet sans histoire. Il travaille comme on collecte, comme on se souvient.
Architecte éco-responsable, il est aussi peintre, sculpteur, mixeur et assembleur.
Il déchire, recycle, remonte — non pour reconstituer, mais pour révéler le tremblement des formes.
Il s’inscrit dans la filiation des artistes de l’Arte Povera :
privilégiant la matière brute, l’objet trouvé, le fragment blessé,
pour en extraire une poésie du rebut, une éthique du geste juste.
Chez lui, le déchet devient signal, le volume devient souvenir, l’image devient outil.
Ses photomontages recyclés, souvent à partir de photos glanées sur Internet ou générées par IA, sont des architectures d’images, des scènes figées d’un théâtre urbain disloqué.
Ses sculptures, faites d’objets récupérés, sont des mythes silencieux, souvent bancals, toujours habités.
Et sa peinture, souvent à l’aérographe, au doigt, ou au stylet, est méta-expressionniste :
Un langage pictural qui connaît ses racines expressives,
mais qui choisit de les détourner, de les amplifier ou de les saboter.
Il ne peint pas un cri : il peint la mémoire du cri.
Il ne sculpte pas une forme : il sculpte ce qu’elle laisse derrière elle.
Il ne compose pas une scène : il enregistre un effondrement.
📌 Références fondamentales :
Guy Debord :
« Étudier les effets spécifiques du milieu sur les émotions, c’est cartographier les blessures de la ville. »
→ La psychogéographie est omniprésente chez Belfeygor : ses cités, ses voitures, ses silhouettes ne sont jamais des objets, mais des zones émotionnelles, traversées par des flux.
Jacques Hondelatte :
« Le mythe surgit par la forme, si la forme accepte de perdre son autorité. »
→ Ses DS bleues, ses HLM effondrés, ses visages floutés deviennent des formes mythogéniques, incarnations anonymes d’un drame collectif.
🔧 Ses médiums :
Le collage visuel comme architecture du souvenir.
La peinture gestuelle comme témoin du corps en crise.
La sculpture d’objets pauvres comme acte de résistance poétique.
La MPC comme outil de mixage de sons, de textures et de silences.
🌆 Son monde :
C’est un théâtre post-industriel, habité par des formes floues, des cris coupés, des ruines sensibles.
Chaque œuvre est un fragment de rêve cassé, un morceau d’espace recyclé et rechargé d’affect.
C’est une peinture qui parle des marges, de la mémoire du geste, de la dignité des choses perdues.
Belfeygor ne décore pas. Il convoque.
Il ne représente pas. Il ressuscite.
Il ne cache rien. Il rend visible ce qu’on voulait oublier.
探索Belfeygor的当代艺术品,浏览最近的艺术品并在线购买。 分类: 当代法国艺术家. 艺术领域: 绘画, 数字艺术. 帐户类型: 艺术家 , 加入会员自2024 (出生国家 法国). 在ArtMajeur上购买Belfeygor的最新作品: Belfeygor:发现惊人的作品的当代艺术家。浏览艺术品,购买原创作品或高档的印象。
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传记
🖋️Manifeste visuel pour un chaos lucide
— Une œuvre entre matière pauvre, mémoire saturée et geste primitif.
« Un témoignage contemporain d’un comportement primitif — et vice versa. »
Chez Belfeygor, il n’y a pas d’image sans mémoire, ni d’objet sans histoire. Il travaille comme on collecte, comme on se souvient.
Architecte éco-responsable, il est aussi peintre, sculpteur, mixeur et assembleur.
Il déchire, recycle, remonte — non pour reconstituer, mais pour révéler le tremblement des formes.
Il s’inscrit dans la filiation des artistes de l’Arte Povera :
privilégiant la matière brute, l’objet trouvé, le fragment blessé,
pour en extraire une poésie du rebut, une éthique du geste juste.
Chez lui, le déchet devient signal, le volume devient souvenir, l’image devient outil.
Ses photomontages recyclés, souvent à partir de photos glanées sur Internet ou générées par IA, sont des architectures d’images, des scènes figées d’un théâtre urbain disloqué.
Ses sculptures, faites d’objets récupérés, sont des mythes silencieux, souvent bancals, toujours habités.
Et sa peinture, souvent à l’aérographe, au doigt, ou au stylet, est méta-expressionniste :
Un langage pictural qui connaît ses racines expressives,
mais qui choisit de les détourner, de les amplifier ou de les saboter.
Il ne peint pas un cri : il peint la mémoire du cri.
Il ne sculpte pas une forme : il sculpte ce qu’elle laisse derrière elle.
Il ne compose pas une scène : il enregistre un effondrement.
📌 Références fondamentales :
Guy Debord :
« Étudier les effets spécifiques du milieu sur les émotions, c’est cartographier les blessures de la ville. »
→ La psychogéographie est omniprésente chez Belfeygor : ses cités, ses voitures, ses silhouettes ne sont jamais des objets, mais des zones émotionnelles, traversées par des flux.
Jacques Hondelatte :
« Le mythe surgit par la forme, si la forme accepte de perdre son autorité. »
→ Ses DS bleues, ses HLM effondrés, ses visages floutés deviennent des formes mythogéniques, incarnations anonymes d’un drame collectif.
🔧 Ses médiums :
Le collage visuel comme architecture du souvenir.
La peinture gestuelle comme témoin du corps en crise.
La sculpture d’objets pauvres comme acte de résistance poétique.
La MPC comme outil de mixage de sons, de textures et de silences.
🌆 Son monde :
C’est un théâtre post-industriel, habité par des formes floues, des cris coupés, des ruines sensibles.
Chaque œuvre est un fragment de rêve cassé, un morceau d’espace recyclé et rechargé d’affect.
C’est une peinture qui parle des marges, de la mémoire du geste, de la dignité des choses perdues.
Belfeygor ne décore pas. Il convoque.
Il ne représente pas. Il ressuscite.
Il ne cache rien. Il rend visible ce qu’on voulait oublier.
