Je travaille à traduire l’éclat, l’élan, le mystère, la démesure d’un paysage, d’un corps...
Chercher à faire apparaître la grâce, le charme indéfinissable, la délicatesse, la poésie d’un ciel, d’un oiseau, d’un visage… Révéler des émotions, des songes, des sensations à travers un fragile équilibre, des contrastes, une intensité, par des couleurs, des textures, des transparences, des formes, des lumières, des rythmes...
Chaque œuvre est un fragment de temps, un imaginaire, une suspension de souffle, un silence, qui tente de donner à voir la part lumineuse et impermanente du monde.
A travers la création s’approfondit ce qui s’offre à nous au-delà des apparences. Dans cet acte, la concentration donne l’occasion d’acquérir une finesse d’attention, une présence intérieure. Cette présence dans l’instant est à chaque fois renouvelée dans l’acte de peindre, par la précision du geste, de la forme et de la couleur.
Essayer de faire éclore le sentiment d'émerveillement dans la conception comme dans la contemplation reste essentiel, c'est retrouver l’œil neuf, celui de la spontanéité de la jubilation.
Dominique AVELINE est née en 1965 à Casablanca (Maroc). Sa famille s’installe dans le Midi de la France après sa naissance et elle y passe son enfance. Parallèlement à ses études puis à ses activités professionnelles dans le domaine de l’Urbanisme, elle pratique le dessin et le yoga, sans lier les deux jusqu’à l’été 1993 où elle part visiter la Thaïlande : ce voyage donne une impulsion à sa recherche artistique et aboutit à la création des premières « images pour méditer ». De début 1994 à fin 1996, elle suit les cours de peinture et de dessin à l’École des Beaux-Arts de Boulogne sur Mer. Puis, à la fin de sa formation de professeur de yoga en 2002, elle enseigne le hatha yoga, tout en pratiquant la peinture et la mosaïque (sa première exposition a eu lieu en 1998).
Dès le départ ses œuvres étaient liées par des thématiques et une conception particulière. Celles ci étaient originellement composées d’une toile peinte sur châssis et d’un cadre en mosaïque. Puis les éléments (tesselles, coquillages, bijoux, traits de peinture …) se sont rejoints sur un même support en bois. Il s’agissait de trouver un moyen de prolonger la peinture, de l’ouvrir à une autre dimension, moins immédiatement « compréhensible » et davantage « sensible », et d’aborder ainsi la part composite de toute Harmonie. Les thèmes développés demeurent oniriques et souvent empruntent à un mysticisme exotique, à la mythologie ; tout en donnant une place importante à la Nature et aux éléments.
