Du dessin à la peinture se déploie une exploration onirique du monde et ses éléments naturels, mêlant figuration et abstraction. Le tracé improvisé, tâtonnant et accidenté de la ligne organise un ensemble singulier, où l'enchevêtrement des perspectives les unes dans les autres, et les rapports entre vides et pleins, sont réversibles. Le passage à la couleur amené par la peinture vient déterminer ces potentialités, et transfigure le dessin en abolissant parfois ses frontières.
A cette technique de l'acrylique s'est récemment ajoutée celle de l'aquarelle, partagée entre une approche réaliste de paysages, et une autre abstraite et rougeoyante aux formes pouvant évoquer des organes internes. Le mimétisme stricte et rigoureux des paysages reproduits d'après photos (personnelles pour la plupart) – tels des exercices d'admiration de lieux rencontrés lors de marches – est complété par l'autre recherche abstraite d'« entrailles » où, à l'inverse, est laissé libre court à une improvisation qui suit une intuition esthétique. La pratique du dessin se retrouve alors, dont le tracé est telle une veine frayant son chemin à travers le vide.
Née à Nevers, je passe un baccalauréat littéraire option arts plastiques, poursuis des études de philosophie à Dijon, puis Lyon, avant un bref passage à l'école des Beaux-arts de Nîmes.
Mes sources d'inspiration principales parmi d'autres sont la musique, la marche en montagne et le thème du rêve lucide.
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