Ajouté le 8 oct. 2004
La vérité, la sensualité, la vie qui se dégage des personnages pourtant statufiés et imaginés par l’artiste, nous envahit immédiatement. ouvent intimemeSnt intégrés à des univers fantastiques, entremêlés par des traits, des “lignes de vie”, les corps peints réveillent notre capacité innée à être saisi par nos sens, à frissonner, à aimer!
Nous débarrassant ainsi de nos tabous, Dim réussit deux défis, deux prouesses :
D’une part, à l’inverse des rébus surréalistes, il synthétise en une seule image, tous les aspects du monde vivant: lumière, chaleur, minéraux, fossiles, troncs d’arbres, cosmos,... et nos corps qui s’y imprègnent; Dim. nous révèle, avec pudeur, les questions qu’il se pose sur ce monde que nous transformons sans vergogne. S’il renonce souvent à peindre les visages, c’est que peut-être, nous ne pouvons nous regarder dans ce miroir de la vie! Et quand il nous invite à regarder un portrait, nous sommes interpellés par la présence d’un regard quelquefois sans yeux! Et quand il nous dessine un oeil, il nous implore à nous regarder nous - mêmes .
D’autre part, il crée grâce à une maîtrise technique comparable à celle des grands maîtres classiques, des reliefs surnaturels qui semblent sortir de la texture de la toile. Les “nus” de Dim. ont une présence charnelle... Il sait aussi bien, donner à ses chevaux un véritable cuir, à ses traits une finesse et une précision remarquables.
The truth, the sensuality, the life which emerges from the characters however statufiés and imagined by the artist, invades us immediately ouvent intimemeSnt integrated into fantastic universes, intermingled by features, "life lines", the painted bodies awake our innate capacity with being seized by our directions, to shiver, like! Thus removing us from our taboos, Dim makes a success of two challenges, two prowesses: - on the one hand, contrary to the surrealist rebuses, it synthesizes in only one image, all the aspects of the alive world: light, heat, minerals, fossils, tree trunks, cosmos... and our bodies which are impregnated there; Dim. reveals us, with decency, the questions which it raises on this world that we transform without shame. If it often gives up painting the faces, it is that perhaps, we cannot look ourselves in this mirror of the life! And when it invites us to look at a portrait, we are challenged by the presence of a glance sometimes without eyes! And when it draws us an eye, it beseeches us to look at us us - same. - in addition, it creates thanks to a technical control comparable with that of the large traditional Masters, supernatural reliefs which seem to leave the texture of the fabric. The "naked ones" of Dim. have a carnal presence... It as well knows, to give to its horses a genuine leather, its features a remarkable smoothness and a precision.