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Galerie d'art (France) membre depuis 2009, annex99 présente une sélection exclusive d'œuvres d'art à vendre par les meilleurs artistes contemporains. Découvrez des artistes contemporains présentés par annex99, explorez et achetez en ligne. Artistes présentés: 2 Artistes contemporains français. Artmajeur pour les galeries d'art
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les inattendus
je maroufle une peinture à Ste Savine près de Troyes, à l'occasion du festival d'art plastiques les inattendus
du 17 au 25 mai 2014
les inattendus
10300 Ste Savine
marouflage sur l'école de musique à l'occasion du festival les inattendus
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
expos actions etc
1997
Novembre / Faites de l’anti-fascisme - affiches peintes pour la soirée Ras l’front - Salle G. Brassens - St Rémy
Juillet / Affiches - L’abattoir - affiches peintes pour le festival Chalon dans la rue
Juillet / Café égyptien - affiches peintes sur des panneaux publicitaires pour le festival Chalon dans la rue
Juillet / Accueil-billetterie - peinture murale, festival Chalon dans la rue
Juin / Chaumont - affiches peintes et sérigraphiées pour le festival International de l’affiche
Avril / UBU tatoue ta rue - exposition affiches peintes et photos au CRIJ Bourgogne, Dijon
1996
Septembre / Rencontres - affiches peintes pour le festival Rencontres, Lille
Août / Éclat - affiches peintes pour le festival international de théâtre de rue d’Aurillac
Juillet / Affiches - affiches peintes pour le festival Chalon dans la rue
Mars / Printemps du théâtre - affiches peintes et sérigraphiées pour le festival Printemps du théâtre - abri-bus agglomération chalonnaise
1995
Juillet / Prise de Tête 2 - festival Chalon dans la Rue
Mars - Nosféra - exposition collective et performance, maison de quartier des Prés St Jean, Chalon
1994
Novembre / Nova - détournement d'affiches pour le festival de la nouvelle littéraire - Quétigny
Juillet / Autorisation d’afficher - détournement d'affiches pour le festival Chalon dans la Rue
Juillet / Prise de tête - festival Chalon dans la Rue
Avril / Enfants en fête - détournement d'affiches pour le festival Enfants en fête, Quétigny
1993
Décembre / Abatt’art - exposition collective, Abattoir, centre régional de créations européennes, Chalon
juillet / Affiches,art de rue - détournement d'affiches pour le festival Chalon dans la Rue
Janvier / La manifestation silencieuse - performance, Dijon

Rully
Site occupé depuis la préhistoire, ce village de la côte chalonnaise prend apparemment son essence avec l’installation de vignes et d’une villae par Rubilius au 1er siècle de notre ère.
- le vin conserve -
Présence des templiers, constructions de châteaux, d’une chapelle, d’une église - où bois et pierre se marient à merveille dans la nef centrale - percée du canal du centre puis du P.L.M., Rully perdure.
Entassement de vieilles demeures enfouies sous des crépis insolents, trésors cachés entre deux murs, vieilles pierres, petites maisons modestes accrochées aux pentes du château St Michel, petits passages entre murs et champs, entre champs et vignes, chant discret de la Thalie qui y prend sa source, capitale du crémant qui pétille dans nos cœurs.
Rully doit son existence au vin - son économie, sa renommée en découlent - mais apparemment sa richesse et son patrimoine historiques ne sont à nos jours qu’un splendide décor censé mettre en scène la vigne - l’âme initiale du village.
Notre démarche est d’habiller certains murs, cavités, portes murées... non pas dans un but signalétique historique mais dans un esprit de découverte, ou plutôt de redécouverte.
Jouer sur un parcours pittoresque et / ou ludique, mettre en valeur certains lieux, certaines pierres qui font la chaleur et le charme de Rully.
Nous pensons profiter des journées du patrimoine (sept. 01) pour amener le curieux à ne pas se contenter d’admirer le château ou de déguster quelques bons vins. Nous voulons inciter le promeneur à chercher en son coeur pourquoi ce village, malgré les trésors qu’il recèle n’est pas un ‘village-musée’ mais un lieu de vie où le passé cohabite avec le présent, nous voulons démontrer qu’en ce début de millénaire, Rully peut regarder son histoire et s’en glorifier tout en pensant à son avenir en devenir.
cécile et florent, juin 01

art de rue à Rully
Nous voulons apprendre le plaisir qu’il y a à s’insérer dans une toile de mémoire, à y trouver sa place ou à la parcourir, autant qu’à tisser la sienne propre, faite de rencontres et de chemins, éphémères ou durables.
Nous avons trouvé dans l’art de rue de cécile Rateau et florent Prudent non pas une simple illustration, mais une mise en pratique de cette idée (c’est à dire un art) d’interpellation à la croisée des chemins des formes et du temps.
Leur offrir notre espace et notre histoire (celle des lieux où nous vivons donc celle des lieux plus celle de notre vie en ces lieux) pour qu’ils y révèlent - le regard de l’artiste agissant comme le révélateur au tirage d’une photo - des souvenirs de coin de ruelle, des étonnements de fenêtres murées, des passages furtifs, des présences restées confuses, grosses comme une peur ou un désir soudain mis en lumière.
Oser un regard esthétique sur notre quotidien, comme nous l’avons fait d’une autre manière avec les décor de la Saint Vincent.
Installer, pour un temps qui dépend des intempéries ou de l’appropriation des usagers, cet art de rue dans Rully est une action en cohérence avec notre projet culturel et permet de montrer pour les journées du patrimoine qu’une partie de ce qui est à chacun profite à tous. Fondement de l’action associative autant que de la notion du patrimoine.
françois Lotteau, pour les amis de Rully

la manifestation silencieuse (27 janvier 1993)
Revendication de l’absurdité de tout engagement et forme de militantisme actuel, qui se perdent dans le concert désaccordé des concepts futiles et stupides de notre société décadente.
Jeu paradoxal qui consiste à militer pour rien, simplement pour affirmer son existence malgré l’anonymat qui assimile les individus à un tout magmatique contenu par les forces sociales de l’ordre et de l’organisation politique.
Notre manifestation n’en est pas une, mais un vent acide qui souffle dans les rues de Dijon, vient se frotter au conformisme urbain et agiter cet épouvantail à moineaux que constituent ces règles figées de toute organisation sociale.
Notre action débute par une sortie du théâtre car elle n’est rien d’autre qu’une mise en scène imaginaire et se poursuit par la traversée de l’hôtel de ville, qui n’est rien d’autre qu’un grand décor de théâtre immobilisé par le poids de l’histoire. Théâtre de la vie moderne, des conventions. La stupidité des frileux majordomes du pouvoir qui nous donnent l’illusion de gouverner ce grand cirque national.
Nous suivons ensuite par les rues historiques et touristiques, les artères commerciales qui soutiennent de pompeux édifices.
La mise en scène s’achève en passant sous la porte Guillaume, dernier symbole de la forteresse historique, qui ne défend plus rien qu’un mur de Berlin imaginaire séparant les bourgeois qui s’honorent d’une vie bien remplie et repue d’indifférence, des moutons blancs qui se donnent l’illusion de leur propre vie en s’agitant dans le vide, d’une vitrine à l’autre, d’un musée historique au centre administratif le plus proche, pour signer encore un bout de papier, formulaire informel, tentacule à ventouse qui les relie au Grand Tout, au grand tout-à-l’égout où le soleil n’est qu’une illusion au néon.
Nous revendiquons le Rien, le Néant, le Grand Désert Blanc où règne la liberté et l’infini des possibles. Mais nous ne sommes pas dupes de l’inutilité et de l’absurdité même de notre action. Peut importe.
Donnons-nous au moins l’illusion d’être, d’être des individus ; au-dessus du Néant nauséabond de ce pays putride, comme les autres nations, le poing joyeusement levé vers le Rien du ciel, et le pas ralenti, suivant la cadence lente et ouatée des nuages qui traversent le ciel, au-dessus de nos têtes...
autorisation d'affiche (juillet 1994)
J’affiche, tu affiches, nous affichons...
La peinture reprend sa place dans la société. L'art sort de son cocon et laisse les galeries se scléroser.
CRÉATIONS
La couleur investit la rue et engendre une joie de vivre, un plaisir de l'oeil, le plaisir de voir.
ART DE RUE
Le visiteur ne visite pas, il ne fait qu'entrevoir. Le promeneur ne se promène plus, il perçoit. Chaleur intense dans la monotonie grisâtre des murs.
COULEURS
L'affiche se désaffiche, l'art était, l'art n'estplus, l'art est passé au passé. Une peinture nait, vit et trépasse, impaire et manque.
EPHEMERES
Je tourne, tu retournes, nous détournons...
Dans un sens, l'essence perd de son sens - Sans dessus dessous - l'affiche disparaît pour reparaître...
différente.
VOLS
!UBU tatoue ta rue!
!UBU tatoue ta rue!
les murs enflent et transpirent de couleurs...
les rumeurs parcourent les rues de festivals en festivals...
on s’agglutine, on s’interroge...
X : Père UBU, vous avez aussi remarqué les agissements auxquels se livre cette curieuse bande qui affiche des peintures en pleine rue en contresignant de votre nom. C’est indélicat de récupérer ainsi votre nom‑?
Père Ubu : Tous ceux qui se réclament de mon esprit clairvoyant sont des gens honorables.
X : Mais, à votre avis, ces “barbouilleurs“ ne pourraient-ils pas faire quelque chose de plus...?
Père Ubu : Ils sont jeunes, c’est un problème. La jeunesse n’a pas grand chose à faire en ce moment ; elle ne sait plus quoi faire de la vie. Mais les vieux aussi. L’ennui est général. Tous redoutent des découvertes génétiques qui pourraient prolonger encore leur ennui. C’est que tout s’use trop vite, même, et surtout, les images... Et bien, Ubu a trouvé une raison de vivre : la création, sous toutes ses formes et dans tous ses états...
X : Mais, s’agit-il vraiment d’art ? Quand on voit...
Père Ubu : L’art est partout où on ne l’attend pas, et justement là plus vivant qu’ailleurs. La création est à l’homme ce que l’œuf est à la poule. Or, il nous faut remarquer que l’homme est actuellement un inadapté complet. La société hyperfonctionnelle dans laquelle on le propulse rejette tout ce qui est inutile et Ubu aussi (ces affiches ne servent d’ailleurs à rien, et restent encore, jusqu’à maintenant, gratuites). C’est une force subversive colossale et libératrice pour chaque individu !... J’ai bien dit art et non culture, celle-ci n’ayant été inventée que pour donner du sens, une fonction à l’art et pour mieux maîtriser les impulsions créatrices qui ne sont que l’expression de l’intelligence de la vie, de l’homme. Ubu crie : «A mort l’utile !».
X : Mais, justement, ces affiches qui traînent dans la rue et disparaissent en une journée... s’agit-il vraiment d’art... ?
Père Ubu : Ubu refuse d’idéaliser l’art et défend la simplicité et les hommes tels qu’ils sont. Il n’y a ni génies, ni maîtres, ni artistes peintres à porter au pinacle de la culture... C’est pourquoi ces oeuvres n’ont qu’une durée de vie réduite et sont rapidement vouées aux vestiges, plutôt qu’aux galeries ou aux salles d’expo trop commodes. Ubu aime l’éphémère qui oblige à se recommencer sans cesse.
X : Ces “barbouilleurs“ sont-ils vraiment capables de...
Père Ubu : Dites “peinturlureurs“, si vous préférez ; c’est plus musical. Ce qui compte, c’est l’expression créative et son ouverture à tous dans un élan de liberté. Je vous le redis : vous vivez dans vos villes moins bien lotis que les animaux que vous parquez dans les zoos. C’est pourquoi Ubu intervient en proposant de la joie, de la couleur, de la dérision, de la vie...
X : S’agit-il d’un nouveau courant artistique moderne ?
Père Ubu : Je suis loin des préoccupations historico-mercantiles de ce bas monde. Je ne suis moi-même qu’une création, une toute petite idée.
X : Bon... (silence) Et bien, merci Père Ubu, vous avez, une fois de plus, mérité votre surnom de grand et lyrique génie de la pataphysique.
Père Ubu : Merci. Patate toi-même.
ludovic
marouflages et installations in situ
2011
"Freaks Puppets", marouflages, Chalon dans la rue
2010
"Drôles de bêtes", marouflages, Oullins - "Cour Marionnette", marouflages, Chalon dans la rue
2008
"Portraits Choisis", marouflages pour L'été des Portraits, Bourbon-Lancy - "Levez l'encre", marouflages, St Laurent/Saône
2007
"Autour de Copeau", marouflages, Chagny - "par-delà les mots", marouflages, Cuisery
2006
peintures urbaines "Box'art", Chalon dans la rue
2005
installation situ-éphémère annex99 à Lapéniche, Chalon
2004
installations “palissades“ et peintures mobiles - cour des enclumés, CDLR - 1ère mise en scène des peintures mobiles cabaret enclumés “les 10 ans du Printemps“, St Rémy
2003
installation peintures Larzac - cour des enclumés, CDLR
2002
installation peintures situ-éphémères à Bordeaux
2000/01
résidence annex99 à l’Abattoir, Chalon
2001
installation urbaine dans les abribus, Chalon - install’peintures situ-éphémères CDLR et journée du patrimoine, Rully - décor p’tit bal
2000
installations peintures situ-éphémères square de l’Arquebuse, île St Laurent et rue Thalie, Chalon - 1ère expérience jeu mario-peinture-musique
1999
1ère installation peintures in situ d’annex99 avec Cécile RATEAU, CDLR
pour les expositions de Florent Prudent et de Cécile Rateau, voir leur site respectif sur artmajeur
rue Thalie
Thalie, une muse dans la mythologie grecque qui présidait à la comédie, aux poésies joyeuses et aux festins.
Thalie, une des trois grâces généralement représentées nues qui étaient dans l'esprit des anciens assez étroitement liées à la notion d'aphrodite*
Rue des Femmes Fraîches.
Rue des Français, petite traversée d'un grand moment de l'histoire. La Révolution, instant prodige où tout était à remettre en cause, y compris les mots.
Ruelle d'Italie, rue populaire, le linge, les cris, la vie.
Ruelle d'Hitallie, nom d'origine inconnue, inconnue comme l'est cette rue.
D'entrepôts romains aux faubourgs, de faubourgs aux portes de la cité, de portes de la cité au vieux centre, cette rue chargée d'histoires respire la poésie et l'authenticité.
Simple, sans poudre aux yeux, sans artifice.
* D'après "Chalon sur Saône - Pittoresque et démoli" de Jules Chevrier

de la rue Thalie à l'île Saint-Laurent
un article complet sur nos actions pendant notre résidence à l'abattoir en 2000

autour de Copeau
à Chagny lors du démarrage de la tournée des enclumés en septembre 2007

art urbain
Au détour d'une rue, à l'image d'un quartier, en symbiose avec un jardin, annex99 éveille des murs gris la couleur jusqu'alors oubliée.
A l'écoute de la mémoire des pierres, Cécile Rateau et Florent Prudent tentent d'extraire d'un temps pas si lointain, un sens, une âme, une humanité perdus au profit d'un urbanisme qui se veut pragmatique : les rues pour les autos, les pas-de-portes pour le commerce, les immeubles pour les consommateurs. Des fenêtres murées aux portes closes, des façades défraîchies aux pavés éteints, annex99 dispose ses peintures de façon à faire ressurgir les merveilles cachées, de manière à faire apparaître certaines incohérences architecturales. Ces installations plastiques - toutes éphémères - cassent le quotidien de chacun. Le passant redécouvre tel quartier ou tel bâtiment, il voit ce qu'il ne voyait plus, il se met à parler avec son voisin, à échanger.
La rue redevient ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être :
un espace de vie, une agora.

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