Le Plaisir (2022) Collages par Annabelle Amory

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« Le Plaisir » est une toile qui s’attaque au marketing genré. Mais qu’est-ce donc, me direz-vous ? C’est l’utilisation de certains clichés dans la publicité pour inciter une cible à l’achat. Et la victime dans cette histoire, c’est la femme. Dans les pubs pour du chocolat, de la glace ou encore des yaourts, il n’est pas rare de voir une femme seule,[...]
« Le Plaisir » est une toile qui s’attaque au marketing genré. Mais qu’est-ce donc, me direz-vous ? C’est l’utilisation de certains clichés dans la publicité pour inciter une cible à l’achat. Et la victime dans cette histoire, c’est la femme. Dans les pubs pour du chocolat, de la glace ou encore des yaourts, il n’est pas rare de voir une femme seule, alanguie dans le canapé, en train de manger en prenant du plaisir. Cette compensation par la nourriture est également véhiculée par des films et des séries télé comme Bridget Jones et sa vie amoureuse désastreuse ou les héroïnes de Desperate Housewives. Face à une rupture, une mauvaise nouvelle ou un coup de blues, chacune de ces femmes dégaine le pot de crème glacée et/ou la bouteille de vin. Cette faiblesse face à la nourriture est pour le marketing une manne financière : plus vous allez mal, plus vous allez compenser et vous faire plaisir (et donc surconsommer !). N’est-ce d’ailleurs pas le slogan de certaines enseignes ? « N’économisez pas votre plaisir », « Il est urgent de se faire plaisir ». Et du coup, de dépenser son argent impulsivement.
Pour illustrer cette tentation, j’ai utilisé le fait qu’il y ait deux personnages féminins dans ma toile. La femme de gauche est recouverte de logos de marques connues et incarne donc le marketing genré. Doucement, elle s’approche de celle de droite et tient son visage, pour la retenir et l’embrasser. L’autre personne est présentée avec des billets de Monopoly : c’est la consommatrice qui se laisse tenter. La présence de ces deux femmes permet également une double interprétation du titre. « Le Plaisir » se rapporte aussi bien au marketing genré en lui-même qu’au plaisir sexuel entre deux personnes de sexe féminin. N’avez-vous en effet jamais remarqué que dans les publicités déjà mentionnées, la caméra se fixait sur les yeux et la bouche de la femme en train de manger ? Qu’elle fermait les yeux ? Faisait des bruits de plaisir ? Et oui, les femmes qui mangent du chocolat ou des crèmes glacées ont des orgasmes.

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Née en 1988 dans l’Oise, Annabelle peint des toiles et écrit des livres depuis l’enfance. Dans la famille, personne ne pratique une activité artistique, musicale ou sportive. Ce qui importe dans cet environnement,[...]

Née en 1988 dans l’Oise, Annabelle peint des toiles et écrit des livres depuis l’enfance. Dans la famille, personne ne pratique une activité artistique, musicale ou sportive. Ce qui importe dans cet environnement, c’est surtout des études universitaires pour avoir, à la fin, un « vrai » métier.

Alors Annabelle obéit et gravit les échelons : licence en histoire de l’art et archéologie à Amiens, Master en Sciences de l’Antiquité à Lille, puis, enfin, le dernier stade : un doctorat en archéologie grecque qu’elle obtient en 2017. Cependant, durant ses recherches, elle n’a cessé de peindre et même d’exposer dès qu’elle en avait l’occasion. Dès la fin de sa soutenance de thèse, elle avertit son jury : non, elle ne se lancera pas dans la recherche mais tentera une carrière artistique.

La problématique difficile de l’identité, de la dualité et du conflit intérieur est au cœur de la réflexion d’Annabelle. Que ce soit l’injonction faite aux femmes (sur leur physique, leurs activités ou leur statut social) ou l’évolution personnelle dans notre société (où la norme est encore le seul modèle et où la différence est étouffée), la question est alors la même : comment faire coïncider nos convictions profondes avec le monde qui nous entoure ? Comment affirmer notre identité sans se sentir jugé? Pouvons-nous rester nous-mêmes, nous épanouir, sachant que nous sommes constamment influencés par la société, le regard des autres, les réseaux sociaux, l’argent ou encore le succès ?

Écoféministe et anticonformiste, Annabelle puise dans son histoire personnelle ces angoisses à deux vitesses, tiraillée entre ses convictions profondes et la norme actuelle. Elle analyse alors son propre parcours de vie et livre sur la toile une galerie presque autobiographique : si aucun des personnages ne lui ressemble vraiment, ils évoquent cependant tous ses inquiétudes, ses conflits, des personnes qu’elle a côtoyé ainsi que différents moments de sa vie.

L'Artiste a été mis en avant dans un article de Artmajeur Magazine:

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