jardin intérieur (2009) Peinture par André Quétard

  • Œuvre d'art originale Peinture, Huile
  • Dimensions Hauteur 39,4in, Largeur 39,4in
  • Catégories Abstrait
Jardin intérieur 2009 100x100 huile sur bois À propos de cette œuvre: Classification, Techniques & Styles Huile Peinture composée de pigments liés avec[...]
Jardin intérieur 2009 100x100 huile sur bois
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Entassés dans tous les coins de l'atelier, mais aussi parfois exposés au petit bonheur sur quelque meuble ou accrochés le long des murs, les tableaux d’André Quétard se disputent une place et envient le dernier[...]

Entassés dans tous les coins de l'atelier, mais aussi parfois exposés au petit bonheur sur quelque meuble ou accrochés le long des murs, les tableaux d’André Quétard se disputent une place et envient le dernier né qui prend encore ses aises sur le chevalet. Le regard va et vient, étourdi de couleurs, dans la lumière blanche qui inonde la pièce. Des motifs s'imposent. Voici une boîte de Vache qui rit, voici des visages de petits bonshommes à la Sempé, voici des branchages... Ici, un coin de tableau qu'on croirait tout droit venu d'un dripping de Jackson Pollock ; là, un fragment de Loire rappelant Olivier Debré ; là encore, le souvenir d'un paysage abstrait de Zao Wou-Ki... Et puis, un numéro récurrent, le 72, des lettres, quelques mots tels que Bacchanale ou bien Orléans. On distingue aussi de longues frises de motifs ou de signes qui semblent issus d'un ailleurs indéfinissable…
Mais posons plus longuement nos yeux sur chaque toile, prenons un peu de recul : dans quel univers se trouve exactement notre boîte à fromage hilare associée par un vers, soigneusement calligraphié, à la célèbre fable du Corbeau et du Renard ? A quel ensemble se rattachent les compositions picturales dont nous ne voyons que des fragments ? A quel monde renvoient ces noms, ces arabesques indéchiffrables ? Les questions se bousculent car voilà que le réel se perd dans des espaces de couleurs fondues, rythmés parfois d'une géométrie de bandes verticales et horizontales qui se croisent ou s'ignorent, apparemment indifférentes à l’éventuelle signification de leur dentelle graphique.
De telles peintures sont-elles abstraites ou figuratives ? Difficile de se prononcer. Il semble bien que nous soyons ici dans une catégorie intermédiaire à laquelle il conviendrait de donner une appellation propre. C’est précisément ce qu’a fait André Quétard en forgeant le néologisme de FIGABSTION pour caractériser les œuvres qu’il peint depuis 2010.
Image d'un monde réel ou irréel, la peinture figurative prend pour modèle des éléments identifiables, reconnus, fussent-ils parfois déformés. Jusqu'en 1910, date de la première aquarelle abstraite de Kandinsky, la peinture ne dérogeait pas à la règle qui lui assignait pour mission de représenter le réel. Puis est venue une autre forme de création : « J'appelle art abstrait, écrit Michel Seuphor, tout art qui ne contient aucun rappel, aucune évocation de la réalité observée, que cette réalité soit ou ne soit pas le point de départ de l'artiste. »
Pendant de nombreuses années, comme d'autres peintres, André Quétard a oscillé entre le figuratif et l'abstrait car aucune démarche créatrice ne saurait être irréversible. Mais un jour, il a voulu faire autre chose. « Après cinquante ans d'alternance de peinture figurative et de peinture abstraite, confie l'artiste, j'ai décidé, à partir de 2010, de devenir un peintre figabstif. Figabstion est une contraction de figuration et abstraction. J'ai finalement été un peu las de ces deux formes ...

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