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Alexis Legeay

Retour à la liste Ajouté le 12 avr. 2018

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

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Les Bordes. A 40 ans, après une première partie de vie professionnelle passée chez Zodiac, le Bordois se lance dans la création de lampes.


Installé au bout du village des Bordes, le quadragénaire s’est replié derrière sa maison, où il a construit son antre. Une sorte de hangar dans lequel il a posé ses outils, un à un, jusqu’au jour où il a senti qu’il pouvait se lancer dans l’aventure qu’il vivait au quotidien dans un coin de sa tête.
Après deux décennies passées chez Zodiac, où il travaillait au bureau d’étude, dans la recherche et l’innovation de nouveaux produits, il a donc franchi le cap. « C’était le moment. Je n’allais pas encore rester assis pendant vingt ans derrière mon ordinateur ! »
Créer des lampes était un vrai désir. Auparavant, il avait largement testé ses capacités manuelles en travaillant dans sa maison, puis dans ce qui est devenu son atelier. C’est le métal qui lui faisait le plus envie : « Je prends une forme en bois et je repousse du métal dessus. Puis, je le recouvre avec de la feuille d’or ou de la feuille de cuivre… Cela donne quelque chose d’étonnant. Suivant l’orientation, il y a mille reflets. Je passerais des heures à regarder une de ces lampes allumées. »
“ La lumière, c’est une présence ! ”
Question éclairage, ce n’est pas vraiment cela, mais là n’est pas l’objectif. Ses lampes donnent avant tout une ambiance cocooning.
De loin, on croit voir les cuivres d’une batterie. De près, on approche le monde d’Alexis Legeay, auquel il a donné des noms assez amusants. « Une lampe s’appelle Notos car c’était un des quatre fils d’Éole, le maître du vent. Il y a comme un jeu de voiles dorées. » Puis, il présente Spoutnick qui dispose d’une ampoule très longue, à laquelle sont accrochées des sortes de baguettes qui lui donnent un côté satellitaire.
De toute évidence, le jeune créateur s’adresse à une clientèle aisée, qui cherche à créer un univers chaleureux. « Il est vrai que j’ai pris un gros risque, car je suis parti de quelque chose où il n’y a pas de clientèle. Mais je pense que la lumière ne prend pas assez de place dans nos intérieurs. La lumière, c’est une présence. » Une présence à laquelle il consacre une importante partie de son temps.
En contrepoint, il travaille avec des architectes et réalise du mobilier à la demande.
À l’évidence, il y a de l’or dans les lampes. Il en a également dans les mains.

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