Alain Barbance

L’art n’excusera jamais la face obscure de l’humanité. Il permet parfois de la dénoncer et de continuer de croire en son avenir, de rêver et de s’émerveiller de ses capacités.

Il dévoile aussi la beauté et la fragilité du monde qui nous abrite.

Je peins depuis très longtemps et j’ai l’impression d’avoir toujours « su », même si je sais que c’est évidemment faux , ce que me confirme une autre « impression » : celle de faire toujours mieux ! Peut-être est-ce tout simplement la sensation d’approfondir chaque fois un peu plus la connaissance et la pratique du seul langage qui me corresponde vraiment, celui qui passe par mes pinceaux.

Je ne le pratique pas malheureusement tous les jours ; toutefois les nécessités du quotidien ne m’en éloignent jamais complètement. Ce langage est une ligne de vie. C’est ma respiration.

J’ai exposé, un peu, mais je n’ai guère de temps à consacrer aux démarches nécessaires. L’internet m’offre l’espoir d’échanger malgré tout.
Ce temps, je le consacre ainsi à cette connaissance et à cet approfondissement. Je travaille à vrai dire lentement, sans chercher la performance, un sujet après l’autre, espérant chaque fois donner mieux à comprendre et surtout à rêver.