Agnès Leclercq

Toulousaine d’adoption, Agnès Leclercq est auteur photographe.
Elle cherche à partager sa vision du monde par ce moyen d’expression.

Agnès Leclercq fait ses premiers pas de photographe à 15 ans.
A ses débuts, dans un souci d’originalité, elle travaille en solitaire.
Son but est d’exprimer des choses personnelles, d’être au plus proche de ce qu'elle est.

En 2005, elle commence à présenter ses œuvres au public
(Expositions, vente aux enchères, appel à projet et concours).

En 2009, elle commence une recherche sur la citation de courants de peinture par la photographie.

Dans le sanctuaires de Lourdes 24h pour prendre et remettre 24 photos contre 24 concurrents présélectionnés.

J'ai remis la série "Les couleurs de l'Espoir" de 24 photos ordonnées racontant une histoire.

Le Jury m'a retenue parmi les 3 finalistes.

"Faire du beau avec le quotidien" telle est ma recherche photographique.

Après de nombreuses années d'essais privés, j'ai depuis 2005 franchi le pas de me confronter à l'appréciation du public par de nombreuses expositions dans des médiathèques, des commerces ou au musée des abattoirs de Toulouse.

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Les photos d'Agnès Leclercq à l'agence de la Dépêche
FESTIVAL IBO

Agnès Leclercq a photographié la ville de Die.
Connaissez-vous la ville de Die, sous-préfecture de la Drôme entre Rhône et Alpes ? C'est là qu'Agnès Leclercq a posé l'œil de son objectif photo durant plusieurs saisons. Le résultat est exposé sur les cimaises de La Dépêche durant le mois de mai, dans le cadre du festival IBO. Des vues classiques, mais aussi des recherches vers l'abstrait.

Pour cet ingénieur à Airbus, âgée de 42 ans, la photo a pris une grande place dans son temps libre : « Ca a commencé très jeune. Mais je n'osais pas montrer mes réalisations. Depuis 5 ans je suis passée à l'exposition grâce à IBO ». Rappelons que ce festival qui en est à sa 9e édition offre durant le mois de mai 228 expos dans une cinquantaine de villes. « Cela a été le déclencheur reconnaît Agnès. Depuis je participe à des expositions et des concours comme MAP 10 qui montrera mon travail à Toulouse. IBO est très libre donc très flou, il faut trouver sa place au milieu de tout cela. Je m'y sens bien. J'ai progressé à mon rythme. Je ramène régulièrement des gens vers cette démarche qui est complémentaire d'un club ».

Et sa timidité vaincue, Agnès a mis les bouchées doubles : IBO l'accueille à Muret donc mais aussi à Blagnac « Envol de l'A 380 », Léguevin (L'étendoir à images collectif), L'Isle Jourdain (Échos au fish eye), Montastruc la Conseillère (Cadres) et Toulouse « Abstraction » à la Maison d'à côté.

Robert Castéra

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Colomiers. Agnès Leclercq, artiste photographe
INTERVIEW

Agnès Leclerq devant sa série «Pointillisme»./Photo DDM, Th. B.
Comment concilier deux passions aussi différentes que sont la photographie et la peinture, en particulier impressionniste ? C'est le défi que s'est fixé Agnès Leclercq, photographe columérine, qui propose actuellement deux expositions.

Comment vous est venue cette passion pour la photographie ?

J'ai commencé à prendre mes premiers clichés vers 14 ou 15 ans avec l'appareil photo de mes parents. Rapidement, c'est quelque chose qui m'a vraiment intéressé et je me suis progressivement formée avec des revues comme «chasseur d'images». Je ne souhaitais pas perdre ma liberté d'expression en étant formée par quelqu'un.

Vos premières expositions sont bien plus récentes !

En effet, ma première exposition date de 2005. Elle reprend un travail qui court sur une vingtaine d'années. J'expose chaque année depuis.

Les thèmes que vous abordez et votre façon de travailler ont-ils évolué ?

Sur les premières séries je travaillais surtout la composition de la photo, comme la série «cadre» où j'utilise un élément du décor pour encadrer le thème central, ou la série «réflexions» où je superpose deux images au moment de la prise de vue grâce à un reflet dans la vitrine d'un magasin par exemple. Cette série est d'ailleurs plus abstraite que les clichés précédents.

Pour finalement aboutir à un travail abstrait ?

En effet. Mon père, qui est un grand amateur de peintures abstraites m'a lancé le défi de faire des clichés abstraits. C'est ainsi que sont nées les séries «Pointillisme», «Miroirs aux silhouettes» et «Abstract'eau» qui présentent en photo ma vision des courants de peinture pointillisme, cubisme et abstraction. La photographie et l'abstraction sont deux mondes contradictoires qu'il faut marier, ce qui est d'autant plus difficile que les clichés ne sont pas traités ni retouchés après prise de vue. Mon but est de faire de la photo qui soit jolie, à contre-courant de photographes qui cherchent parfois à heurter.

Expositions
Les trois séries «abstraites» sont actuellement exposées au bâtiment du comité d'entreprise Airbus, rond-point de la Crabe à Toulouse Saint Martin. La série «Cadres» est exposée au bar à chocolats «Les Farfadets en pays Cathare» 28 rue des Champs Elysées à Toulouse.

Recueilli par Th.B.

Le bar à chocolat "Les Farfadets en pays Cathares" 38, rue des Champs Elysées 31500 Toulouse accueille en novembre et décembre la série "Cadre"

Un jour, un hasard m'a fait prendre la première photo qui a lancé toute la série « cadre ».
Cette première photo est « Le campanile de Firenze».

Lors d'un séjour heureux dans une ambiance d'amis et une région charmante,
la découverte émerveillée de Firenze.

La montée au campanile attenant à la cathédrale avec une vue magnifique sur toute la ville.
Mais c'est la rambarde du campanile qui m'attire.
Alors, il faut innover pour trouver une façon de mettre en valeur cette rambarde.
J'utiliserai, une de ses nombreuses décorations, en premier plan, comme cadre autour d'une église dans la ville en contrebas !

Cette idée m'a fait prendre sur le même principe, toutes les autres photos, que j'ai regroupées dans cette série « cadre ».

"L'eau, de tout temps, dans toutes les cultures, est symbole de vie, de pureté
mais aussi de renouveau, de changement.

D'ailleurs l'eau, elle-même, est toujours changeante, surprenante :
tantôt limpide, cristalline ; tantôt opaque, trouble.
A la fois miroir et matières ; reflets et relief; couleurs et transparence.

Cette richesse fait d'elle le matériau idéal pour une réflexion esthétique.
Elle devient pour la photographe ce que la gouache est au peintre.

Que de ces photos, telles des peintures abstraites, jaillissent les beautés de l'eau !"