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Üzeyir Lokman Çayci

Retour à la liste Ajouté le 8 déc. 2001

Menu Fretin N° 36

Menu Fretin
Hiver 09 /10

Depuis bien longtemps, je lisais des poèmes d’Üzeyir Lokman ÇAYCI dans de nombreuses revues poétiques, agrémentés d’illustrations bien à lui entre mille autres reconnaissables ; il m’a paru intéressant de mettre le poète en lumière, de lui consacrer un numéro de Menu Fretin : Nous nous sommes mis d’accord et j’ai reçu toute la matière imaginable pour traiter ce dossier qui m’a fait voyager bien plus loin que Mantes la Ville.

En ce qui concerne Clark Ashton SMITH, il s’agit surtout des traductions de Jean HAUTEPIERRE qui s’est attelé à l’œuvre de ce grand original américain, qui a donné de brillantes versions de nos poètes français, tout en produisant une œuvre de fiction. Mais ne nous y trompons pas : Les poèmes de SMITH méritent à être connus !
Tous nos vœux pour deux mille dix !!!

Pierre MIRONER
Menu Fretin N° 36
ISSN=1763 8461
Résidence Bourgoigne/A
3, rue de Dijon
06000 Nice



Üzeyir Lokman ÇAYCI

Üzeyir Lokman ÇAYCI travaille à l’AFPA, c’est-à-dire l’Association pour la Formation professionnelle des adultes ; Bien que l’œuvre poétique d’Üzeyir Lokman ÇAYCI soit presque entièrement composée en turc, nombreux sont ses poèmes qui ont été traduit ; en espagnol, par Leo Castillo, Mercedes Ortega Gonzalez-Rubio et Manuel Guillermo Ortega ; en anglaispar F. J. Bergmann, Richard Vallance et Joneve McCormick, à partir des travaux de Yakup YURT, traducteur de Üzeyir Lokman ÇAYCI en français. Il habite Mantes la Ville qu’il semble bien aimer, où il est Architecte d’intérieure et Concepteur industriel. Le parrain en poésie d’Üzeyir Lokman ÇAYCI est grand poète Ümit Yaşar Oğuzcan (Oğuzcan, sous le nom d’Ekrani, a publié en 1947 : «İnsanoğlu» et une Anthologie de la nouvelle poésie turque, aux éditions Regain, Monte-Carlo). Üzeyir Lokman ÇAYCI est un auteur très prolixe : Sa «Biographie» est sortie en turc en 89 ; libérée des contraintes formelles de notre prosodie, son œuvre retrouve les accents des poètes persans : Répétition d’une strophe, refrain, font de certains de ses poèmes (ou : «türkü ») des chants, où le thème qui incite à la réflexion ; leur fraîcheur d’Anatolie se charge de l’amertume de nosgrandes cités et de reproches à l’encontre de notre société si difficillement charitable. Le poète résiste, il nous prose encore son sens de l’humour, une forme de sagesse que nous nommons humanisme, mais le modernisme francilien et l’actualité sociopolitiquee ont sapé les bases d’une philosophie, bien présente, malgré tout.

Pour le peu que j’en sache, la traduction de Joneve McCormick - à partir de français de Yakup YURT, parfois mot-à-mot ou plutôt : Littérale, mais jamais fausse, qui conserve coûte que coûte le ton un peu gauche du chant turc traditionnel – m’a semblé tout à fait intéressante, car par le fait l’écriture d’Üzeyir Lokman ÇAYCI redevient quotidienne, et perdant de sa profondeur déliée de notre temps et proche encore du folklore, peut alors se lire comme une poésie à l’americaine, je veux dire héritiéreen partie des années 60. Certes le lecteur de Üzeyir Lokman ÇAYCI pourra y trouver une forme dénaturée du chant original, mais la poésie, à mon avis, y gagne aussi, car avec la traduction de Joneve McCormick, Üzeyir Lokman ÇAYCI sans aucune difficulté se range parmi non poètes contemporains. – On a glosé des milliers de pages sur les mérites et les approximations obligées de l’art de la traduction. On a même objecté souvent que «le poème préexiste à l’écriture» -et donc hypothèse un peu abrupte au premier regard se confirme.

Pour Menu Fretin, Pierre MIRONER, 2009

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