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Philippe Blanchard

Volver a la lista Añadido el 28 sept 2009

Philippe Blanchard : du tatami au chevalet

Rezé - jeudi 10 juillet 2008
Philippe Blanchard : du tatami au chevalet - Rezé
jeudi 10 juillet 2008
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Peintre, documentaliste, professeur de karaté, Philippe Blanchard est nomade. Pas seulement dans sa tête. Il aime aussi voyager.
Ses portraits sont des hommes et des femmes qui vivent au Tibet, en Inde, au Maroc, en Syrie. « Je m'efforce de souligner leur expression. »
Il recherche une sorte de vérité chez les gens qu'il peint, comme ce fut le cas quand il illustrait le journal du collège de Blain (il travaille là-bas deux jours pas semaine) d'une BD où le principal était caricaturé : « Tous n'ont pas aimé. »

Mélange des genres
Il ne fixe pas de frontière entre son métier de documentaliste et sa passion d'artiste. Plusieurs fois, il a accompagné les collégiens en Roumanie à la rencontre des Roms et revenant à chaque fois avec des carnets de voyage bien rempli de notes, de dessins, de couleurs et d'humanité.
Ne lui demandez pas de se fixer dans un style, de préférer les portraits aux paysages ou aux natures mortes. Il montre une série d'animaux, dont des cochons, très rigolos... Il retrouve la ligne des artistes japonais traçant à l'encre des paysages montagneux. « J'ai même fait dans le manga. »
Il était normal qu'il s'intéresse à l'art japonais. À 15 ans, il découvrait le karaté, profitant de l'enseignement d'un maître japonais. À 18 ans, il était ceinture noire.

Cette diversité spontanée dans la peinture peut paraître contradictoire avec l'exigence, voire l'austérité, de l'enseignement du karaté. Là aussi, il corrige : « Depuis les années que j'enseigne, aucun entraînement n'a été pareil. »
Aux trois cours qu'il dispense chaque semaine à Rezé, s'ajoutent aussi des cours de self-défense donnés à des femmes qui trouvent auprès de leur professeur non pas l'esprit de bagarre, mais au contraire, « sérénité, une maîtrise de nous-mêmes ».
Dans son atelier, il s'évade parfois au clavier et compose des chansons. « Mais, surtout, je ne chante pas. »

Artmajeur

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