P h i l i p p e L e v e a u
p h o t o g r a p h e
p l a s t i c i e n
né le 21 mai 1960
30, rue des rosiers
Varanne
79100 Saint Cyr la Lande
05 49 67 76 45
n° SIRET 350 736 385 00039, Maison des artistes n° L997783
Né en 1960, Philippe Leveau peint depuis les années 1980. Né dans le Perche, il vit et travaille à Thouars dans les Deux Sèvres. Il séjourne plusieurs fois par an dans la maison de famille à Guéthary, dans le pays Basque.
Autodidacte, il a d’abord travaillé sur le jazz, puis sur le nombre pi (paradoxe entre son caractère à la fois fini et infini) et ensuite sur des gravures rupestres néolithiques (travail sur la mémoire et la question du numérique).
Peintures Rupestres Contemporaines Ephémères :
Depuis 2006, l’évolution de son travail l’a amené à des peintures pariétales éphémères sur l’estran exécutées à Guéthary.
L’idée principale est de renouer avec les peintures sur roche, premiers témoignages artistiques de l’espèce humaine, volontairement éphémères en peignant des rochers sur l’estran, zone géographique située entre la marée haute et la marée basse. Les peintures ont une durée de vie de quelques heures à quelques jours seulement mais leur restitution sous forme d’impression numérique (tirage jet d’encre pigmentaire) les rend pérennes.
L’eau et le temps modèlent la peinture, la hauteur d’eau et la lumière transforment les formes et les couleurs initiales. L’eau agit comme un miroir déformant, questionnant sur la relativité de notre perception : l’objet peint est unique, fixé sur la roche, et l’eau modifie les formes et les couleurs avant même que l’objet disparaisse. De plus, la vitesse et l’exposition photographique lors de la prise de vue modifient sensiblement la forme et la texture de l’objet.
Techniquement, la peinture est constituée d’ocres naturelles mélangées à de l’eau de mer, sans produit fixant, sans polluants. C’est un modelage de la nature respectueux de l’environnement.
Parallèlement à la peinture rupestre, activité saisonnière, il travaille sur la photographie du mouvement. Son projet est de photographier le mouvement, antinomie apparente, avec une technique plus proche de William Klein (Danse Brooklyn) ou de John Batho (série Manèges) et leurs flous de bougés que de Philippe Halsman et son mouvement figé (Dali Atomicus). Par ses photographies de l'eau, des hommes, ses points de vue de l'extérieur (le sujet bouge) ou de l'intérieur (l'environnement dans son ensemble bouge), finalement, il imprime la vie sans la figer.
Ce travail fait suite à la découverte de la Vallée des Merveilles dans le parc du Mercantour où sont recensées plusieurs dizaines de milliers de gravures rupestres à ciel ouvert. L'empreinte grattée de ces gravures symbolisant l'ère néolithique est insérée sur une toile dans laquelle, avec des pigments naturels, l'ère informatique est symbolisée par un pavé numérique. La révolution humaine qu'a été la domestication d'espèces animales et végétales, permettant à l'homme de passer de chasseurs cueilleurs à agriculteurs, et ensuite à l'émergence des premières villes, est confrontée à la révolution humaine dont nous sommes témoins avec l'ère du numérique, du virtuel et des réseaux sociaux. Cette technique a naturellement évoluée vers les peintures rupestres contemporaines éphémères, en reprenant le concept du numérique sous forme binaire.
Le travail sur le nombre pi repose sur sa dualité a priori inconciliable qui est infini - fini. Ce nombre irrationnel a une infinité de décimales et en même temps représente une figure finie : le cercle. Cette figure omniprésente, vitale, illustre le paradoxe de parcourir une distance infinie sur un circuit parfaitement fini. On retrouve cette dualité dans le nombre racine de deux qui représente le carré : marcher indéfiniment autour d'un carré. Il a d'abord été décliné en dessins à l'encre de chine dans une succession de symboles numériques imaginaires, puis en peintures sur papier et sur toile et en sculptures en bois flottés. Enfin, il a été fixé par des touches de pigments naturels et d'acrylique sur toile. L'utilisation de cette nouvelle matière a amené le plasticien à la série suivante des gravures rupestres néolithiques.
Exposition Peintures
Exposition
Peintures sur roche de Philippe Leveau "Sea Art"
Peintures pariétales éphémères sur l’estran exécutées à Guéthary : l’idée principale est de renouer avec l’activité ancestrale de l’homme, la peinture sur roche, mais volontairement éphémère (peindre sur des rochers sur l’estran, zone géographique située entre la marée haute et la marée basse). Les peintures ont une durée de vie de quelques heures à quelques jours seulement mais leur restitution sous forme d’impression numérique sur toile rehaussée d’acrylique les rend pérennes. L’eau et le temps modèlent la peinture soit par l’engloutissement progressif en plusieurs jours soit brutalement et rapidement par l’exposition aux vagues. La hauteur d’eau et la lumière transforment les formes et les couleurs initiales. Ce travail peut être qualifié de « Sea Art ».
Date : du 22/07/2011 au 28/07/2011 à 10:00
Lieu : galerie Pili Taffernaberry
square derrière la Poste - 64210 BIDART
Organisateur : Service Communication - Culture - Fêtes (Mairie de Bidart)
Mél : communication@bidart.fr
Critique de Thierry Savatier lors de l'exposition à Obre Enea, octobre 2013 :
http://savatier.blog.lemonde.fr/2013/10/18/lart-ephemere-du-plasticien-philippe-leveau/
L'acte de peinture n'existe qu'in situ (sur l'estran), caractéristique du land art, puis est restitué par les photographies. On retrouve l'anachronisme de la série précédente avec d'un côté l'ancestralité de la peinture rupestre et de l'autre sa restitution numérique. Ce mélange d'archaïsme et d'avant-gardisme est une réflexion sur l'apparence des choses, sur leur interprétation selon les points de vue. L'objet peint interagit avec son environnement (l'estran), la lumière (reflets dans l'eau), l'espace (hauteur d'eau) et la situation du spectateur (lieu de la prise de vue). L'objet peint a moins d'importance que l'image qu'on obtient de lui, à travers ces différents prismes. Cette peinture éphémère, non sédentarisée dans son lieu de création, suggère le voyage par l'effet de la marée. Au retour de la marée, elle est toujours là mais a été modifiée, à la fois dépouillée mais aussi enrichie. Ces peintures rupestres éphémères contemporaines illustrent la relativité de nos perceptions, le point de vue différent sur un événement selon la personne, son vécu, symbolisés par la hauteur d'eau, les reflets, les techniques photographiques ...
Techniquement, il y a plusieurs étapes avec différentes contraintes :
- première étape : coloration de rochers sur l'estran avec des pigments naturels mélangés à de l'eau de mer (absence de produits chimiques, absence de liants), contraintes d'horaires de marées, de marnage (hauteur d'eau) et météorologiques.
- seconde étape : photographies in situ, contraintes de luminosité (liée aux horaires de marée), météorologiques et techniques
- troisième étape : développement numérique des photographies et composition, contrainte liée à la qualité de l'étape précédente
- quatrième étape : tirage photographique sur toile, papier ou sur aluminium
P h i l i p p e L e v e a u
p h o t o g r a p h e
p l a s t i c i e n
né le 21 mai 1960
30, rue des rosiers
Varanne
79100 Saint Cyr la Lande
05 49 67 76 45
n° SIRET 350 736 385 00039, Maison des artistes n° L997783
Né en 1960, Philippe Leveau peint depuis les années 1980. Né dans le Perche, il vit et travaille à Thouars dans les Deux Sèvres. Il séjourne plusieurs fois par an dans la maison de famille à Guéthary, dans le pays Basque.
Autodidacte, il a d’abord travaillé sur le jazz, puis sur le nombre pi (paradoxe entre son caractère à la fois fini et infini) et ensuite sur des gravures rupestres néolithiques (travail sur la mémoire et la question du numérique).
Peintures Rupestres Contemporaines Ephémères :
Depuis 2006, l’évolution de son travail l’a amené à des peintures pariétales éphémères sur l’estran exécutées à Guéthary.
L’idée principale est de renouer avec les peintures sur roche, premiers témoignages artistiques de l’espèce humaine, volontairement éphémères en peignant des rochers sur l’estran, zone géographique située entre la marée haute et la marée basse. Les peintures ont une durée de vie de quelques heures à quelques jours seulement mais leur restitution sous forme d’impression numérique (tirage jet d’encre pigmentaire) les rend pérennes.
L’eau et le temps modèlent la peinture, la hauteur d’eau et la lumière transforment les formes et les couleurs initiales. L’eau agit comme un miroir déformant, questionnant sur la relativité de notre perception : l’objet peint est unique, fixé sur la roche, et l’eau modifie les formes et les couleurs avant même que l’objet disparaisse. De plus, la vitesse et l’exposition photographique lors de la prise de vue modifient sensiblement la forme et la texture de l’objet.
Techniquement, la peinture est constituée d’ocres naturelles mélangées à de l’eau de mer, sans produit fixant, sans polluants. C’est un modelage de la nature respectueux de l’environnement.
Expositions personnelles :
- hôtel de ville de Châteauroux (36) en septembre 1990
- galerie de l’œil à Grenoble (38), 1 - 27 février 1994
- galerie Clo à Sète (13) en avril et mai 1996
- galerie les couleurs du temps à Bordeaux (33), 31 août - 19 septembre 1998
- galerie des Corsaires, Bayonne, 5 - 24 février 2008
- vendredis de l'art, Bidart (64), juillet - août 2009
- Trompe-Souris, Luzay (79), 22 mai - 27 juin 2010
- 15è Marché d'Art de La Perrière (61), 12 - 13 juin 2011
- galerie Pili Taffernaberry, Bidart (64), 22 - 28 juillet 2011
- 17è Marché d'Art de La Perrière (61), 19 - 20 mai 2013
- Galerie Obre Enea, Anglet (64), 1-31 octobre 2013
- Trompe-Souris, Luzay (79), 27 mars - 30 avril 2014
Expositions collectives :
- Palettes en mai, Rémalard (61), 13 - 22 mai 2011
- 14èmes rencontre d’artistes, Montmorillon (86), 7-9 avril 2012
- ARTHA 2012, St Jean de Luz, 19-20 mai 2012
- Asnières sur toiles, Asnières sur Vègre (72), 2-3 juin 2012
- 16ème foire aux artistes, Nérac (47), 30 juin-1er juillet 2012
- Foire des Arts FLAK, Anglet (64), 22 juillet 2012
- 43ème Salon des Arts, Cholet (49), 14-21 octobre 2012
- Palettes en Mai, Condé sur Huisne (61), 4-12 mai 2013
