Patrick Puechavy

Profitant d’une nature à l’abandon, mes deux ânes (Quinion et Quinoa) ont grignoté quelques pommiers désertés.
Souhaitant sans doute davantage de compagnie, ils ont rendu encore plus visibles les formes humaines ou animales que présentent souvent les arbres fruitiers en lignes.

Le vent a couché les arbres les plus exposés ….
Il devenait donc possible de les aider à sortir du verger…

J’ai extrait des ronces les vestiges mécaniques d’exploitations plus anciennes pour les marier avec certains arbres, ou bien sur d’autres,
j’ai simplement renforcé le travail amorcé par les ânes.
Il s’agissait tout juste de rendre hommage aux forces élémentaires, d’accompagner en quelque sorte une nature contrainte retrouvant sa liberté, et de m’offrir, par là même, une nouvelle sève….