Véronique Lorimier
Véronique Lorimier is een Franse kunstenaar geboren in 1959.
Sinds 2012 bestaat haar artistieke werk bijna uitsluitend uit korte, raadselachtige strips uit haar dromerige universum. Ze tekent, voornamelijk met kleurpotlood op papier, kleine fantasmatische scènes die hun oorsprong ontlenen aan een diepe angst, aan een weelderig en invasief fantasierijk leven, maar ook aan een hoop die haar denkbeeldige voorstellingen beïnvloedt.
Véronique Lorimier gehoorzaamt aan een onstuitbare spirituele en psychische beweging. Haar plastische creatie vindt plaats in de beweging van Outsider Art, singular art of naïeve kunst.
Zijn kunst ontleent aan de traditie van het verhaal in beelden. Zijn tekeningen zijn gebaseerd op populaire iconografie, verlichte verhalen zoals de "Miraj-naam of de reis van de profeet" in de traditie van Iran en Centraal-Azië sinds de middeleeuwen. Het "Rode Boek" van CG Jung inspireert ook haar werken. Véronique Lorimier laat zich inspireren door de primitieve tekeningen van de Mexicaanse kunst, waar scènes uit het plattelandsleven en fantastische realiteit uit een sjamanistische cultuur worden verteld. Elk van haar tekeningen is als een gat dat ze doorboort in de korst van haar schijnbare leven, om de gassen van een droomwereld te laten ontsnappen.
Ontdek hedendaagse kunstwerken van Véronique Lorimier, blader door recente kunstwerken en koop online. Categorieën: hedendaagse franse kunstenaars. Artistieke domeinen: Tekening. Type account: Kunstenaar , lid sinds 2014 (Land van herkomst Frankrijk). Koop de nieuwste werken van Véronique Lorimier op Artmajeur: Ontdek de prachtige werken van de hedendaagse kunstenaar Véronique Lorimier. Blader door kunstwerken, koop originele werken of hoge kwaliteit prints.
Artiest Waarde, Biografie, Studio van de kunstenaar:
Dessins de mon livre: 7 Vécus PSI Analysés, • 7 kunstwerken
Bekijk allesPour qui, comment, quand et pourquoi? • 11 kunstwerken
Bekijk allesInterroger en m'aidant d'images, de textes, d'objets parfois, totalement étrangers à mon sujet principal, m'aide à dériver mon attention et ainsi à aller plus loin dans l'exploration de l'inconscient et dans la mise à jour de l'intuition.
La mystérieuse captive • 5 kunstwerken
Bekijk allesSauvés! • 9 kunstwerken
Bekijk allesL'homme perdu", rêverie sur une chanson de Léonard Cohen (2020) • 5 kunstwerken
Bekijk allesPlanètes inspirez-nous! (2019) • 9 kunstwerken
Bekijk allesTous les dessins présentés dans cette galerie sont au crayon de couleur.
Fantaisie autour des symboles sabians du zodiaque (2018-2019) • 12 kunstwerken
Bekijk allesLes 360° de zodiaque supportent, dans certaines traditions astrologiques qui remontent à l'antiquité, ce que l'on appelle degrés existentiels ou encore symboles sabians. Pour certains astrologue chaque degré de signe est représenté par un personnage, pour d'autre c'est une petite scène, pour d'autre encore c'est l'aperçu d'une situation ou enfin d'un lieu. L'astrologue interprète un thème astral en tenant compte, entre-autre, de la signification qu'il accorde au degrés de zodiaque en fonction des planètes qui passent dessus le jour de la naissance ou de l'événement étudié. Chacun fait preuve d'imagination.
Pour ma part les degrés de zodiaque donnent prétexte à un jeu onirique, qui se traduit par de courtes bandes dessinées énigmatiques se lisant de gauche à droite.
Labyrinthes et parcours (2016-2017) • 8 kunstwerken
Bekijk alles"Lorsque j’entreprends un dessin je ferme les yeux et je guette les premières informations intérieures. Il me faut prêter attention à ce qui est là, à des détails infimes, à ce qui apparaît bien négligeable. Dès que j’ai des éléments je rouvre les yeux et je les transcris vite sur le papier. C’est une première petite image qui se trace en brèves notations. J’écris quelle couleur ont chaque forme et chaque partie du schéma. Je referme les yeux, je recommence la pêche aux événements oniriques, ils ne sont pas du tout prestigieux, ils sont totalement basiques, je m’en contente. C’est une seconde petite image qui advient. Je travaille ainsi en progressant. Je ferme les yeux, je rêve, je les rouvre, je couche les lignes et les indications sur le papier, j’avance. A un moment donné, quand je décide que j’ai assez d’étapes pour réaliser un dessin, j’en reste là. Mais le rêve n’est pas fini ! Les rêves ne sont jamais finis !
Ce qui compte c’est que la succession des fantasmes et des tracés du dessin soit mon pas dans l’environnement onirique –un pas qui contienne, qui concentre, qui stabilise, qui dirige tant l’intégration de mes perceptions que ma démarche plastique. Un pas à cheval sur deux mondes et pour un long chemin.
Et justement puisque il est question de marcher, le rêve ne m’incite-t-il pas à m’imaginer moi-même en mouvement dans mes paysages ? Comment exporter ce fait dans mes dessins ? Pour que mes paysages ébauchés sur le papier ressemblent à des paysages, ne faut-il pas qu’ils aient des occupants ? Aussi, les yeux ouverts cette fois, mais par un mode opératoire qui m’est propre, je projette des visions de personnages dans mes images. Finalement ces créatures, par leurs interactions avec leur environnement de formes et de couleurs, pas leurs interactions entre-elles, racontent des histoires dont je ne m’aperçois qu’après coup."
Erkenning
De carrière van de artiest is veelbelovend
De kunstenaar studeerde kunst door zijn academische studies
De kunstenaar neemt deel aan kunsttentoonstellingen en beurzen
Biografie
Véronique Lorimier is een Franse kunstenaar geboren in 1959.
Sinds 2012 bestaat haar artistieke werk bijna uitsluitend uit korte, raadselachtige strips uit haar dromerige universum. Ze tekent, voornamelijk met kleurpotlood op papier, kleine fantasmatische scènes die hun oorsprong ontlenen aan een diepe angst, aan een weelderig en invasief fantasierijk leven, maar ook aan een hoop die haar denkbeeldige voorstellingen beïnvloedt.
Véronique Lorimier gehoorzaamt aan een onstuitbare spirituele en psychische beweging. Haar plastische creatie vindt plaats in de beweging van Outsider Art, singular art of naïeve kunst.
Zijn kunst ontleent aan de traditie van het verhaal in beelden. Zijn tekeningen zijn gebaseerd op populaire iconografie, verlichte verhalen zoals de "Miraj-naam of de reis van de profeet" in de traditie van Iran en Centraal-Azië sinds de middeleeuwen. Het "Rode Boek" van CG Jung inspireert ook haar werken. Véronique Lorimier laat zich inspireren door de primitieve tekeningen van de Mexicaanse kunst, waar scènes uit het plattelandsleven en fantastische realiteit uit een sjamanistische cultuur worden verteld. Elk van haar tekeningen is als een gat dat ze doorboort in de korst van haar schijnbare leven, om de gassen van een droomwereld te laten ontsnappen.
- Nationaliteit: FRANKRIJK
- Geboortedatum : 1959
- Artistieke domeinen:
- Groepen: Hedendaagse Franse Kunstenaars
invloeden
Opleiding
Waarde kunstenaar gecertificeerd
Verwezenlijkingen
Activiteit op Artmajeur
Laatste Nieuws
Al het laatste nieuws van hedendaagse kunstenaar Véronique Lorimier
Mon livre: 7 Vécus PSI Analysés, une démarche singulière avec le dessin et les tarots.
Vous pouvez à présent commander mon livre: 7 Vécus PSI Analysés, une démarche singulière avec le dessin et les tarots, en librairie en format broché. Les dessins originaux qui ornent ce livre son présentés sur mon site Artmajeur.
Parution de mon livre intitulé 7 Vécus PSI analysés, une démarche singulière avec le dessin et les tarots.
Parution de mon livre: 7 Vécus PSI analysés, une démarche singulière avec le dessin et les tarots.
Ce livre est à présent disponible sur :https://www.librinova.com/librairie/veronique-lorimier/7-vecus-psi-analyses-une-demarche-singuliere-avec-le-dessin-et-les-tarots. (Vous pouvez en lire un large extrait sur ce site).
D'ici quelques semaines vous pourrez vous le procurer sur: l’iBookstore (Apple), Amazon, Fnac.com, Kobo, Google, Cultura, Barnes and Noble en format numérique. Ainsi qu'en format papier sur Librinova, Amazon, Fnac.com et dans plus de 5000 librairies physiques en France.
Les dessins qui figurent dans mon livre sont présentés sur mon profil.
Semaine "Transparences" concours de la galerie La Ralentie
Galerie La Ralentie, Rue de la Fontaine au Roi, Paris, France
Légende de l'image: Participe à la semaine "Transparences"
Texte d' Alexis Jakubowicz pour mon exposition au Salon de Montrouge. Also translated in English
Du 30 Avril au 20 Mai 2014, je participe au 59èm Salon de Montrouge. Voici le texte que le critique d'Art Alexis Jakubovicz m'a consacré à cette occasion, et qui figure au catalogue de l'exposition.
Véronique Lorimier est voyante, au sens du zodiaque autant que de Rimbaud. Dans le dessin comme dans la divination, elle procède « par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens » (lettre Arthur Rimbaud à Paul Deneney, 15 Mai 1871). Comme les poètes et les savants maudits, elle cherche « toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie », épuise en elle tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. Peintre passée par le tarot, rompue aux rêves diurnes --ineffables tortures au cours desquelles toute sa foi conduit à l’inconnu, elle sent se prolonger les corps, les gestes et les espaces tirés aux cartes.
Puisqu’il en est de la peinture comme de la poésie (ut pictura poesis dit Horas), elle a fait sienne la méthode rimbaldienne. Que rend-elle au panier de sa bonne aventure quand elle rouvre les yeux, sinon comme a dit Simonide des images parlantes ? Eh bien l’inverse, précisément, des poésies muettes, des songes qui persistent au crayon de couleur. Indélébile sur sa rétine, ses dessins sont comme des sensations de persistance qui explosent dans toutes les longueurs d’onde à l’intérieur de nos paupières. Les particules fantômes, auréoles primitives de l’hallucination, sont détournées en vert, en bleu, en jaune, en mauve et montées en amas de phosphènes. Devant les grands ensembles qu’elle présente à Montrouge, on est en vérité passé derrière ses yeux, rapidement de la lumière à l’ombre. L’accroche est immersive plutôt que linéaire, pour qu’on y puisse jeter son regard sans bouger.
On doit dans la chapelle de Véronique Lorimier, demeurer immobile et néanmoins partir ; entrer dans son état d’hypnose, empathique, apathique, forcément esthétique, du bout des cils seulement. C’est alors qu’apparaissent les silhouettes gravées sur les vitraux-Canson, dans des dispositions qui pourront faire songer quelques fois à Chagall. Pour la plupart néanmoins, les dessins de l’artiste ont reçu du bocage l’héritage de Chaissac. Comme les « bonshommes de la peinture rustique moderne » (Gaston Chaissac, Lettre à Michel Ragon, Novembre 1962), les personnages de Lorimier croisent au large des univers de Klee pour le trait pariétal et de Miro dans quelques-unes de leurs acrobaties. On y décèle aussi, dans la répétition narrative, des traces étranges, inquiétantes et parfois drolatiques des cosmogonies de Bruegel l’Ancien ou bien de Jérôme Bosch. Toutes ces figures se montrent en contre-jour. On les perçoit dans une masse de lumière, comme au sommeil d’un corps qui s’abandonne malgré lui. Quand éblouis, les formes et les couleurs saturent à nous faire perdre l’intelligence de nos visions, c’est qu’il est temps d’y mettre fin. Ses dessins, on ne les a pas vu, mais eus et faits comme on le dit des rêves.
Véronique Lorimier is a seer, in reference to astrologie and Rimbaud. When drawing, as with divining, she undergoes "a long, prodigious and rational disording off all the senses" (letter from Rimbaud to Paul Deneney, 15 Mai 1871). Like those accursed poets and scholars, she seeks out "every form of love, and suffering, of madness", consumes all the poisons in herself, and keeps only their quintessence. She is a painter versed in the tarot and apt at the art of dreaming -unspeakable torture during wich all her faith leads her into the unknown where she senses bodies, gestures and spaces being drawn out by the cards.
As is painting so is poetry( Ut pictura poesis says Horace), therefore the artist has adopted Rimbaud's method. Once her eyes reopened, wath does the page reveal of her fortune-telling, other than -as Simonides said- a picture that speaks? Well, the opposite of course: silent poems, dreams traced with coloured pencils. Forever imprinted on her retina, her drawings are like persistent sensations flashing along the many wave lengths of our mind's eye. Unfathomable particles, primitive hallucination auras are outlined in green, blue, yellow and mauve and constructed as a series of phosphenes. When viewing the large ensembles she is presenting at Montrouge, we suddenly find ourselves on the other side of her eye-lids, gone from light into shadows. The hanging is immersive rather than linear so that we may see inside without having to move.
When entering Véronique Lorimier's chapel one must at once remain still and take off; slip into her state of empathetic, apathetic and certainly aesthetic hypnosis with just the tip of one's eye-lashes. Only then can one make out silhouettes imprinted onto paper's stained-glass windows in compositions that might conjure up Chagall. More often, however, the farmlands of Vendée have blessed the artist's drawings with Chaissac's heritage. Like his "good chaps of rustic modern painting" (Gaston Chaissac, Letter to Michel Ragon, November 1962 (quoted in Michel Ragon, Du Côté de l'Art Brut, Paris Albin Michel.) Lorimier's figures orbit the universes of Klee-for the primal touch- and Mirò for some of their acrobatics. One migth also pick up in the narrative some uncanny, at once worrisom and comical, traces of Brueghel the Elder's or Hieronymus Bosch's cosmogonies. All the characters are shown back-lit. Doused in light we view them as sleeping bodies unwittingly relaxed. When dazzled, the shapes and colours become so saturated we lose the understanding of our visions, it is then best to stop. Thus we have not seen her drawings but "had" them as a dream.
Salon international d'art contemporain Art Shopping
Le Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli 75001 Paris, métro Palais Royal-Musée du Louvre, ligne 1. 33(0)144789937, Myriam Annonay-Castanet, Stéphane de Boysson.
Rendez-vous international majeur de l'art contemporain, ce salon convivial et facile d'accès présente surtout l'attrait de pouvoir acquérir en direct des œuvres d'art de qualité à des tarifs abordables.
2ème Biennale art partagé de Saint-Trojan-Les-Bains
Salle polyvalente de Saint-Trojan-les-Bains
Peintures, dessins, sculptures, céramiques, textiles. 55 créateurs internationaux d'art brut, art différencié, art naïf, art thérapie, art singulier, présentent leurs œuvres.
Maybe It's a Hum
40 rue Paul Valery 75016 Paris
L’exposition Maybe it’s a hum se développe comme une expérience sensible qui réunit dans ce lieu
historique une possible communauté d’artistes.
Nous avons conçu cette exposition de façon très spontanée, en invitant des artistes que nous avons
rencontrés ou dont le travail suscite en nous beaucoup d’enthousiasme, et dont les propos formels
et conceptuels pouvaient cohabiter avec intensité au sein d’une exposition.
À cette occasion nous avons choisi des oeuvres qui appartiennent à des groupes, des réseaux
et des familles artistiques qui produisent un travail et une éngerie remarquable, et remarquée
au niveau international.
Maybe it’s a hum s’inscrit dans le projet de l’Atelier Rouart qui depuis 2012 a pour vocation de
promouvoir la scène artistique contemporaine.
Il nous a paru évident, dans ce contexte contemporain, de glisser quelques oeuvres des artistes qui ont
créé ce lieu il y a cent ans.
Noémie Vulpian, César Chevalier, Pierre Rouart
Artistes participants:
Harold Ancart
Robert Breer
César Chevalier
François Curlet
Koenraad Dedobbeleer
Matias Faldbakken
Ryan Foerster
Adrien Genty
Jos de Gruyter & Harald Thys
Gabriel Kuri
Véronique Lorimier
Noémie Vulpian
Julie Manet
Berthe Morisot
Ernest Rouart
Ventes aux enchères du Salon de Montrouge
Le Beffroi , 2 Place Emile Cresp 92121 Montrouge
A la suite du 59ème Salon de Montrouge est organisée une vente aux enchères pour les artistes qui le souhaitent et qui ont exposé au Salon cette année. Cette vente à lieu le 21 Novembre à 18H. Avant et pendant quelques jours, une exposition des œuvres présentées à la vente a lieu au Beffroi.
A propos de mon exposition au Salon de Montrouge, le "Turbulent": un exemple de rêve lucide.
A propos du "Turbulent" (le dessin ci-dessus), j'ai une histoire à vous rapporter, un exemple de rêve lucide.
Avant de dessiner "Le Turbulent" je m'étais fait la réflexion que les personnages de mes dessins souvent n'avaient pas de cou. Cela m'agace de toujours faire les personnages sans cou, mais c'est ainsi que je les vois apparaître sur le papier. Cependant cette fois-ci je voulais savoir si je pouvais quand même dessiner des personnages avec des cous. J'ai donc fermé les yeux et j'ai convoqué un rêve lucide. Immédiatement s'est présenté à ma vision intérieure une sorte d'estrade en bois brut, comme on fait les échafaudages. Cette estrade étaient surélevée d'une volée de marches également en bois brut, et elle étaient entourée d'une rambarde de sorte qu'elle ressemblait à un petite mezzanine très exiguë. Les mots me manquent encore pour décrire cette construction rudimentaire, simplement parce que je ne savais pas, durant mon rêve, à quoi elle pouvait bien servir. Je me demandais ce que je voyais exactement et pourquoi. Surtout qu'elle n'était entourée de rien d'autre, elle était simplement dans un paysage désolé et boueux, une espèce de campagne dénudée, sans arbres, sans maisons. Perplexe, j'ai cherché à sortir de cette vision et j'ai appelé d'autres images mentales, choses que je ne fais pas d'habitude où je laisse venir ce qui se présente. J'ai eu alors la vision d'un calvaire, et je me suis encore plus interrogée sur sa raison d'être. Tout cela ne me menant à rien, me semblait-il, j'ai donc arrêté là ce rêve lucide et j'en ai repris un autre immédiatement, dans lequel je me suis représentée surplombant la cour d'une maison de campagne, et un arbre très grand, que je dominais. Enfin j'ai tracé le dessin que j'ai tout de suite intitulé "Le Turbulent", parce que l'on y voit un personnage qui s'agite. Et ce personnage a un grand cou!
Une à deux semaines après avoir réalisé ce dessin, j'ai vu un film de Clint Eastwood qui s'appel "L'échange". Je ne l'avais encore jamais regardé, j'en avais seulement sans doute vu des extraits de la bande annonce quand il est sorti. Et là j'ai eu la surprise de découvrir, au détours d'une scène, une petite estrade surélevée exactement la même que celle à laquelle j'avais rêvé. Immédiatement je l'ai reconnue et s'est révélé à moi sa fonction. Dans le film un homme, tueur d'enfants, après avoir été jugé, est amené dans une grande pièce où s'élève cette construction en bois brut, pour y être pendu. On le fait monter en haut de l'estrade, dont le plancher comporte une trappe. On lui passe le cou dans la corde accrochée au plafond et, au moment venu, la trappe s'ouvre et l'homme se retrouve suspendu dans le vide. C'est une histoire de cou. Je voulais faire des cous à mes bonshommes, et j'ai trouvé sans le savoir le rêve adapté. J'ai représenté un personnage avec un grand cou, qui s'agite, alors que dans le film le criminel que l'on va pendre se démène et refuse le supplice. Je sais maitenant aussi pourquoi, quand j'ai voulu chasser la vision de l'estrade au début de mon rêve lucide, j'ai vu un calvaire.
Vous me direz que j'avais peut-être déjà vu la fameuse estrade à la télévision, au lancement du film. Mais la bande annonce de "L'échange" ne comporte pas de scène où l'on voit cette construction. Pour la bonne et simple raison qu'il faut conserver son suspens au film. Ai-je vu cette sorte d'estrade à d'autres occasions? C'est possible, je ne sais pas quand mais c'est possible évidemment. Mais ce qui est certain c'est que je n'en ai pas compris l'usage sur le moment de mon rêve, et que j'ai vu exactement l'objet de ce rêve dans un film peu de temps après. Et puis mon dessin représente un personnage qui se démène, comme le condamné du film!
Mais ce n'est pas là le plus intrigant. Durant le rêve lucide, la construction de bois s'est présentée d'entrée de jeu à ma droite, directement par les marches, comme si j'étais invitée moi-même à les monter. Cela s'est affirmé très nettement selon cette orientation spatiale. Or la première image de la scène du film de Clint Eastwood, concernant l'estrade du pendu, place cette dernière à droite dans le cadrage, avec accès immédiat aux marches. Le propre du rêve lucide est d'être orienté, configuré d'une manière précise. Les choses y ont un emplacement. ( Voir l'article "Paysages intimes et rêves lucides, dans ma biographie.)
5ème Biennale de l'Art Partagé.
Salle François Mitterrand, Parc de l'Orgère, 38140 RIVES
Plus de 600 Œuvres de 60 créateurs internationaux. Art Brut, Art Différencié, Art Naïf, Art Thérapie, Art Singulier.
Salon de Montrouge
Le Beffroi, 2 Place Emile Cresp, 92121 MONTROUGE
59ème édition du salon de Montrouge, présentant les artistes de demain au Beffroi. Salon international.