Yanick Douet

Réflexion et texte de présentation de ma nouvelle expo.

Yanick Douet:

Mon cheminement vers l'art et le dessin, a commencé bien tôt, vers 4 ans, ayant terminé 2ème de la commune de Vernier lors d'un concours de dessin pour enfant. Puis abandon du dessin au profit du sport (football). J'entame une carrière d'employé de commerce, mais j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose... à partir de 15 ans, j'écris de la poésie. Grâce à un professeur d'histoire de l'art très motivé, à 18 ans, je décide de me mettre à la peinture. Et ensuite, à travers divers long voyage en Asie et Océanie, je peins et dessine tant bien que mal, et j'écris un petit roman fiction sur les rêves lucides et le désir d'éternité (non publié, mais disponible).
A travers la peinture, j'essaie de reprendre les mêmes thèmes que j'affectionne dans l'écriture: politique (surréalisme), amour, éternité.

Depuis quelques années, et mon retour à Genève, l'art est devenu pour moi, un mode de vie alternatif. Vivre différement, moins orienté sur le travail, le profit mais sur l'indépendance et la spiritualité (philosophique), et la contemplation.

Enfin, avec la peinture, comme avec les mots, je tente de mêler les émotions pour amener de la complexité, ce qui fait l'homme... et ce que fait l'homme. On voit donc apparaître dans mes peintures, un mélange de nature, d'industrialisation et d'Homme.
Et aussi se rendre compte de notre rapport face à la beauté, à l'éternité et face aux injustices du monde: toujours des cités aux tours arrogantes, mais que de pauvreté autour.
Je fais aussi parler des couleurs très contrastées (entrelacs émotionnels), ou faire apparaître des tâches sur certains de mes tableaux, de manière à donner de nouveaux microcosmes dans le tableau et les traits qu'on retrouve tout en longueur ou en langueur, des traits qui se froissent, et s'effilochent, c'est le temps qui passe, qui évolue, qui se perd dans l'abstrait spatial infini.

Où allons-nous, y a-t'il un sens de la vie? Eternelle question qui hante les esprits qui réflechissent trop, mais empêche au moins de devenir des automates.