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Marc Del Amo

Voltar para a lista Adicionado dia 6 de dez. de 2005

Le Dauphiné Libéré du 20.4.2008 Un artiste à la rue

Il est des rencontres étonnantes fascinantes que permet le marché aux puces de Carpentras. Dans l'une des allées est installée une véritable galerie d'art faite d'une structure de tubes métalliques et de tissus : bleus pour les murs, blancs pour le toit. Un air de guitare s'en échappe : une petite fille joue des chansons de Brassens. Un peintre, Marc del Amo, 56 ans, y montre des tableaux, une peinture fraternisant avec celle de Monticelli selon les connaisseurs. Il peint depuis...toujours

Peintre sans atelier

Il n'a plus d'atelier son matériel, ses autres toiles sont dispersés dans des champs , des jardins, des greniers ou des caves du Vaucluse. En attendant d'avoir un nouvel espace de travail, il s'expose , se livre , lui le discret, le secret dans un lieu qui au départ ne convient pas à sa création, ni à son être profond. Ses oeuvres à l'huile sur bois ou sur toile sont vivantes, changeantes sous le regard du passant qui s'arrête de dimanche en dimanche. Sa peinture est exigeante, elle demande au "regardeur" comme dit Marc, de comprendre par lui-même ce qu'il a sous les yeux. La dame polonaise reconnaîtra les icônes ornant les calvaires de son pays natal; l'andalouse verra des danseuses à l'éventail. L'artiste est libre, le spectateur aussi. Marc del Amo n'impose pas une reproduction de la réalité où l'imagination n'a plus cours. Il peint, c'est tout. Il expose très peu. De nombreux fabricants d'images, plus artisans de la peinture , qu'artistes occupent déjà les lieux. et les changements de couleur politique n'implique pas nécessairement de changement de politique culturelle, on ne rencontre pas un Malraux ou un Lang si souvent.

Y a t-il un mécène dans la salle ?

Cependant la nécessité pour un peintre n'est pas de montrer mais de créer : "Y a t-il un mécène dans la salle ? public ou privé

Ma peinture contre un atelier où la produire, propose le peintre" Comme Utrillo qui offrait ses toiles contre un logement ou Delporte qui payait son boucher avec ses tableaux, Marc del Amo propose sa richesse créatrice contre quatre murs et un toit même sans eau, ni électricité. Le peintre a un besoin vital de peindre.

Ses oeuvres sont visibles tous les dimanches au marché aux puces de Carpentras

En ce moment également : galerie Delannoy, rue Bonneterie à Avignon.

et sur le net :


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Artmajeur

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