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Jean Luc Moreau Romain

Volver a la lista Añadido el 6 dic 2018

Quelques fois

Quelques fois, seulement quelques fois (sans majuscule), il arrive que le support choisi ne soit pas celui qui convient le mieux, c'est le cas de « TALM-métronome01 » (TALM étant le nom de la série ce qui est l’acronyme  de « Thèmes À La Mine » (et autre car cela a dévié beaucoup, actuellement, c’est un peu de tout sur tout support comme vieille toile de chanvre, papier japonais ou chinois, carton épais de couleur sans acide fabriqué en Creuse et surtout, ce sont la plupart du temps des multiples avec la pensé, quand j’aurais l’opportunité financière, d’en faire tisser à Felletin où je vis).  Je teste toujours mes travaux dans la durée du temps car il n’est vraiment plus fréquent que je vende mes travaux, à cela 2 raisons : — les collectionneurs se tournent vers les arts à la mode, ce qui n’est absolument pas mon cas, je dirais même que je me détourne de la mode non volontairement, mais ce qui me travaille de l’intérieur n’est pas passager et les gens passent à côté ; — je me suis enfui des grandes cités où il est bien difficile de se retrouver devant un miroir sans son filtre citadin convenu d’avance. Mais séparé d’une « clientèle » qui aime que je parle avant tout de moi.  Hors, moi, si je travaille surtout sur ce « MOI » intense, c’est qu’il a tant de facettes qu’il n’y a pas assez de surfaces à peindre pour que je puisse toutes les mâcher et les digérer.

Mais le support quelquefois, seulement quelques fois, me joue des tours et il arrive qu’une œuvre soit à reprendre (le papier jaunit, la peinture a collé sur une autre qui s’est décollé, etc., je suis donc obligé de retravailler ça chose, ce qui ne donne plus le même aspect, ne reste que la photo, c’est une autre œuvre car je ne sais pas restaurer.  « TALM-métronome01 » va donc devenir  « TALM-métronome02 » ou  « TALM-métronome01-B » selon ce que j’y ajouterais.  Il en est de même avec d’autres qui subiront le même sort dans certaines de mes « galeries ».  Par contre, cela a permis tout de même de tester certains papiers qui semblaient d’excellente qualité (au vu du prix et de la publicité faite dessus).  Je reste maintenant sur les papiers faits mains sans acide, soit naturellement, soit avec apport alcalin (je me méfie un peu mais les tests sur 30 ans semblent bons) - par le Moulin du Puymoyens (près de Angoulême) — le Moulin du Got, 87 St Léonard de Noblat, en semi-industriel, le carton de la cartonnerie Jean, 23 Bonnat — les papiers Lana — les papiers Arches — certains papiers Canson  — certains papiers Clairefontaine — certains papiers Fabriano.  Ces marques ont aussi des sous-traitants à bien connaître (ce que je ne sais pas vraiment, je fais confiance à deux magasins parisiens que je connais depuis l'âge de 20 ans).
Quant aux autres supports, certains ne doivent pas être en contact avec les pigments, donc les apprêter, d'autres comme le chanvre tiennent bon.  En toile, j'utilise de plus en plus des matières synthétiques pour les très grands formats qui restent une saison entière à l'extérieur, pour le reste, j'évite le coton

Artmajeur

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