Jean-Luc Bohin

Name: ARTMAJEUR
Brand: ARTMAJEUR
Rating: 4.9 (8711 reviews)

Dampierre-en-Yvelines, France •

Artiste (Photographie, Arts numériques) •

Né(e) en date inconnue •

Jean-Luc Bohin est un artiste numérique et photographe français passionné par la nature, l'architecture et l'abstraction. Il est connu pour son travail remarquable en photographie de la nature, notamment des paysages marins, des paysages terrestres et de la flore. Ses images captivent par leur beauté et leur perfection. Bohin est également fasciné par l'architecture, qu'il explore à travers son objectif, révélant des détails et des formes que l'on ne remarque souvent pas à l'œil nu.

Ses photographies abstraites sont un autre volet important de son travail. Il utilise des formes, des couleurs et des textures pour créer des images puissantes et énigmatiques qui invitent à la contemplation et à la réflexion.

Bohin est également un auteur prolifique, publiant des livres de photos accompagnés de textes personnels et poétiques. Il vit et travaille actuellement à Dampierre-en-Yvelines, en France, où il continue à capturer la beauté du monde qui l'entoure à travers son objectif, créant des œuvres d'art étonnantes et inspirantes.

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HAMADRYADES • 56 oeuvres

HAMADRYADES est un travail sur la forêt et comporte 800 tableaux numériques Voici un travail sur la[...]

HAMADRYADES est un travail sur la forêt et comporte 800 tableaux numériques

Voici un travail sur la forêt, effectué essentiellement en île de France et sur le site de Rambouillet. L‘ensemble des visuels comprend plusieurs centaines d’images. Il s’agit d’un travail pensé pour l’édition et l’exposition. Les impressions jets d’encre sont effectuées sur papier aquarelle avec des encres de dernière génération Epson. Dans les deux cas la stabilité est prévue pour un siècle. Les tirages sont encadrés sous verre à toute fin protectrice, à l’intérieur d’un passe-partout isolant et
mettant en valeur l’image par rapport au contexte dont elle se démarque,
en s’y intégrant de manière dynamique, stimulante et valorisante.

Le thème de la nature, même s’il est manifestement lié pour des raisons
réalistes avec celui de l’environnement, n’est pas traité de manière
totalement figurative. Le référent thématique est en quelque sorte poussé jusque dans ses derniers retranchements par rapport à un acte de consolidation que l’on aurait éventuellement rêvé mimétique. Car la photographie n’est pas là pour dire : « le réel c’est ce que vous avez devant les yeux ». Le réel que vous avez devant les yeux est bien celui de l’œuvre d’art. A la fois elle se suffit à elle-même, avec ses lois internes spécifiques, en même temps elle envoie un clin d’œil à ce
qu’elle décrit, à ce dont elle rend compte à sa manière… Elle se situe
au carrefour de l’objectif et du regard contemplatif & commentatif qui
n’est pas uniquement là pour dire : « un arbre c’est un arbre, voyez
comme cet arbre-photo ressemble à l’arbre de la nature ».

La photo c’est le regard qui regarde l’objet avec ses lunettes spécifiques
et originales. Mimétique du cosmos, elle se permet de transformer, métamorphoser ce réel qui ne serait rien sans l’œil qui l’interpelle et le
questionne. Ce qui devant nous surgit comme création de la nature, nous faisons acte de nature parodique en le défigurant, en le refigurant dans une certaine continuité conceptuelle qui préfigure l’observation maniaque de l’inspecteur Clouzot ! L’homme aime regarder ce qu’il fait, ça le stimule… Le décalage formel et créatif est là pour créer le choc!

Qu’est-ce qu’un choc ? Peut-être l’esprit qui se réveille, ou s’éveille ?

En automne les feuilles dites mortes ont la couleur intime de la chair
des femmes. Elles forment un parterre itératif et dansent dans le
vent leur soufflant toutes les nuances des bruns, des rouges, des
ocres et des jaunes jusqu’au rose le plus caché, le rose que l’on ose,
qui se dévoile et vient danser sur la cuisse des bouleaux. La chair des feuilles qui se détachent et viennent mourir dans la terre qui les happe se métamorphose en pulsations sanguines et diaphanes. La forêt crie, la forêt hurle en plein jour sa nudité comme une vasque de couleurs
dont « l’eau de rose » a le regard d’une panthère qui se met à rugir !
Car « l’écologie » est un plaisir et la nature une force sans cesse en
mouvement, où tout se transforme…

That’s all folks !

Jean-Luc Bohin