Elevée par un grand père artiste, j’ai très tôt dessiné et utilisé tout ce qui pouvait me permettre de créer.
A l’âge de 22 ans, en vivant à Paris j’ai commencé à peindre à la bombe aérosol dans les rues sans avoir vraiment la notion d’art urbain. A cette période j’ai également fréquenté de nombreux stages de modelage, de création plastique, de peinture mais aussi de théâtre. Ces expériences m’ont permis d’affiner mes envies et mes choix.
Infirmière de formation, le travail sur l’humain et en particulier la Femme, avec l’infinité de possibilité de traitement de l’esthétique et de l’émotionnel qu’il offre, s’est rapidement imposé.
Mes supports sont multiples, j’aime jouer avec les matériaux de récupération, j’aime l’histoire qu’ils racontent, leurs aspérités, construire comme un puzzle ou associer les matières comme des strates, sur et avec lequel le portrait va se créer.
En parallèle de ce travail d’atelier j’ai conservé une activité de rue, je graff des personnages féminins (que je nomme « les filles du vent »). Femmes du monde, elles sont libres, fortes et transforment les lieux qu'elles occupent...
Parce que les galeries sont des lieux ou certains n'entrent pas. Parce que la rue est surement le meilleur moyen de sensibiliser à l'art et redonner à la ville son statut d’espace de contact social, de différences et d’échanges.