Galerie MX

DISTINCTION

1er prix "New painter": Symposium de peinture de Mascouche

ÉDUCATION

1991-1997
Élève de Charlotte Rothenberg
Homéopathie Classique
Médecine psycho-énergétique

1986-1989
Centre Saïdye Bronfman
École des beaux-arts de Montréal
Centre d'arts visuels


EXPOSITIONS COLLECTIVES

12-2008
Fondation Make-a-Wish, Galerie MX, Montréal

12-2007
12x12, Galerie MX, Montréal, Qc, Canada

March 2005
Las Olas Fine Arts Gallery, Fort Lauderdale, FL, U.S.A.

2003
Las Olas Fine Arts, Florida, U.S.A.

2001-2002
Café Galerie du Canal, Montreal, Qc

2002
Domaine ST-Bernard, Mont-Tremblant, Qc

2001
Salon des Arts, Montreal, Qc
L'acap du Québec

GALERIES PERMANENTES

Galerie MX , Montreal, Quebec
Downey Gallery, Santa Fe, NM, U.S.A.
Teodora Art Gallery, Toronto
Las Olas Fine Arts, Fort Lauderdale, Florida, United States
Galerie 2000, Montreal, Qc. Canada
Chase Creation Gallery, Beaconsfield, Qc
Koyman Gallery, Ottawa, Ont.
Galerie l'harmattan, Baie-Saint-Pau,Qc

COLLECTION PUBLIQUE & CORPORATIVE

Scotia McLeod
Aldo Group inc.
Pipe and Piling corp.

Peintre professionnelle depuis cinq ans seulement, elle a laissé de côté une carrière professionnelle en homéopathie et en psychologie énergétique pour se consacrer entièrement à la création artistique. Mais on sent toutefois à contempler ses oeuvres que cette formation demeure toujours latente à travers les portraits figuratifs qu'elle nous propose. « Je crois que l'art peut servir à guérir les âmes blessées, à commencer par la mienne », dira-t-elle en mentionnant un épisode de deuil dans sa vie où elle s'était lancée dans la composition de personnages tout en blanc. Tout comme, en se référant à des moments plus heureux, l'art peu devenir une courroie de transmission de ces instants de bonheur. « On peut assez facilement retracer mes états d'âme à travers mes peintures, et lorsque je me sens heureuse, la palette de couleurs est beaucoup plus élaborée et les personnages plus légers. » Âgée de 56 ans, Monique T.Laxer a étudié le dessin, la peinture, l'aquarelle et la photographie au Centre Saïdye Bronfman de 1986 à 1989. De 1991 à 1997, elle a étudié avec Charlotte Rottenberg, qui lui a inculqué la capacité de travailler sur plusieurs médiums.

Depuis 2001, elle consacre beaucoup de temps à la peinture dans son studio qu'elle partage avec deux autres artistes. Constamment à la recherche de nouvelles techniques, elle peint sur divers matériaux et utilise l'huile, le pastel, le collage, la feuille d'or et le papier japonais. Elle favorise l'expression humaine qui lui permet d'entrer en contact avec cette force vitale créatrice et de capter l'influence de cette énergie qui la guide constamment. « Mon art évolue sans cesse et, au-delà de la maîtrise de la technique, il se confond avec mon évolution personnelle, au gré de mes émotions et des situations qui donnent un sens à ma vie. » Pas étonnant qu'elle exploite des thèmes universels autour de l'amour et de l'amitié. On retrouve également dans ses oeuvres une inspiration théâtrale faisant référence à la commedia dell'arte. Représentée depuis 4 ans par Mensi & Rioux, Monique T. Laxer apprécie le respect et la clairvoyance que lui porte cette agence. « Ils savent que je ne verserai jamais dans l'art commercial et ils me laissent toute la liberté de créer à mon rythme et selon mes convictions », insistera celle pour qui l'art peut guérir bien des blessures du coeur.

Né à Saint-André-Avellin (Outaouais) en 1950, Yves Louis-Seize vit et travaille à Montréal où il a obtenu une maîtrise en arts visuels (Université du Québec à Montréal, 1989). Actif depuis le début des années 1980, l'artiste partage son temps entre l'enseignement et la création. Actuellement, il enseigne la sculpture et la céramique à l'Université du Québec à Montréal, au centre de céramique Bonsecours (Montréal) ainsi qu'au cégep du Vieux-Montréal.

Depuis 1981, il a présenté plus d'une dizaine d'expositions individuelles à Montréal:

1997
Centre d'exposition CIRCA

1993
Galerie Trois Points

1991
Galerie Trois Points

1989
Centre d'exposition CIRCA
Galerie Trois Points

1988
Galerie Noctuelle

1986
Galerie Noctuelle

1984
Galerie du centre de céramique Bonsecours

1982
Interaction, Galerie d'expression céramique
Centre d'art du Mont-Royal

1981
Galerie Don Stewart

Il a également présenté une exposition individuelle à Ottawa (Hiberna Gallery, 1983) ainsi qu'à Faenza en Italie (Galeria Gaïa, 1988). Quant à sa participation à des expositions collectives, elle est impressionnante. Son travail a été montré dans près de soixante-dix expositions de groupe tant au Québec qu'ailleurs au Canada et à l'étranger (Etats-Unis, France, Belgique, Italie).

Yves Louis-seize est également reconnu pour ses réalisations publiques. En vingt ans, il a créé dix-sept oeuvres d'art public dont une en Tchécoslovaquie. Tout au long de sa carrière il a été soutenu par des bourses provenant de divers paliers gouvernementaux : Conseil des Arts du Canada, ministère de la Culture et des Communications du Québec, Société de développement des arts et de la culture de Longueuil. Son oeuvre figure dans les collections publiques de plusieurs institutions dont le Musée du Québec, le Musée d'art contemporain, le Musée Marsil ( Saint-Lambert), Expression ( Saint-Hyacinthe), le collège Édouard-Montpetit ( Longueuil), le Musée des Ursulines ( Mâcon, France) et la Fondation Lemberk (Tchécoslovaquie). Son travail est également représenté dans plusieurs collections privées.

Louis-Seize s'inscrit assurément dans la foulée des artistes dits minimalistes, dont les oeuvres aux formes pures exigeaient de l'espace autour d'elles. Il revendique et cherche à véhiculer tant la réflexion plastique que l'émotion. Les oeuvres de Lousi-Seize ne cherchent pas l'aporie mais plutôt la dialectique et c'est le paysage intérieur qui préoccupe l'artiste ainsi que la contemplation des mondes désordonnés qui nous envahissent parfois.

Tom Macedo n'est pas un artiste conventionnel. Ce passionné de couleurs vives originaire de Caico, petite ville du nord du Brésil, a passé son enfance à rêver de mode et de design sous le soleil éclatant de l'Amérique du Sud. À quelques occasions pourtant, il se prenait à dessiner avec passion, sans jamais cependant penser donner suite à l’aventure.

Pourtant, le destin en aura décidé autrement. En 2004, l’artiste qui n'avait encore jamais mis à profit ses talents innés de peintre, a fait ses valises et est parti pour une ville où le soleil côtoie trop souvent les grands froids: Montréal. Et c’est là, entre deux tempêtes de neige, qu'il a découvert sa signature. Une signature éclatante, vive et chaleureuse à laquelle il est véritablement impossible de résister. Au chapitre des événements qui ont aidé le jeune artiste à trouver sa voie, Tom Macedo note bien sûr ses années de travail en tant qu'assistant du renommé Frank Milo. «Sa patience et son professionnalisme m'ont réellement permis de devenir l'artiste que je suis aujourd'hui.» Aujourd'hui donc, doté d'un cachet qui lui est spécifiquement propre, aidé par des connaissances précieuses et mené par une soif toujours plus grande de créer, Tom Macedo peint. Enfin. «Cela faisait si longtemps que je voulais trouver mon style personnel!»

L'attente en aura grandement valu la peine. À voir ses tableaux faits de fuschia, de canari, de turquoise et de rose, parcourus parcimonieusement de traits noirs et épais, ont se surprend à penser au coup de pinceau d'un Romero Britto. Pourtant, s'il utilise une palette similaire à son compatriote, Tom Macedo ne fait guère dans le figuratif. «Je préfère laisser le sujet venir à moi et l'interpréter à ma façon.» Ces sujets, ce sont les terres qui l'ont vu grandir, les souvenirs qui l'ont suivi de par le monde, les gens qui ont marqué les diverses étapes de sa vie. Mais, bien qu'il créée en gardant toujours en tête son pays natal adoré, jamais l'on ne ressent de nostalgie, de tristesse ou de regrets en observant ses toiles. «Avec mon art, j'espère répandre seulement des énergies positives autour de moi. Du bonheur aussi. Beaucoup de bonheur.» Difficile de croire qu'avec cette maturité, cette vision et ce regard si particulier, Tom Macedo demeure un nouveau venu dans la communauté artistique montréalaise... et mondiale. En quelques années, le prolifique créateur a donné vie à un nombre considérable d'oeuvres qui ont d'ores et déjà commencé à soulever l'intérêt des collectionneurs. On pense notamment à Une histoire de là-bas, Mon souvenir du jardin de chez nous, Dans notre coin ou encore, à Ce vent qui frappe à ma porte, tant de tableaux aux titres oh combien évocateurs et inspirants. Serein, chaleureux et amoureux de la vie, Tom Macedo compte bien continuer dans cette voie créatrice qui lui permet de transmettre à autrui toute cette passion qui l'habite. «Je concentre toutes mes énergies dans mon art.» Et l'art le lui rend visiblement très, très bien.

Par Natalia Wysocka

Les torses de signature de Niso Maman faits à partir de clous, de vis, de pièces de monnaie, et autres médias entourant l'acier et le métal - l'ont rendu internationalement renommé et reconnu en tant que l'un des chefs de la sculpture contemporaine. Ces figures incarnent l'élégance, la beauté et l'excitation de la période classique et de l'art contemporain. Le travail de Niso parle du mouvement et de la grâce minimisés.

En tant que jeune artiste, Niso a commencé son odyssée personnelle par l'étude et le voyage. D'Italie vers Paris et finalement vers la Hollande, Niso a expérimenté de nouvelles méthodes d'expression avec l'art de la mosaïque de céramique. Par la suite, Niso est venu aux Etats-Unis afin d'élargir ses modèles pour y intégrer les influences du Moyen-Orient, de l'Europe et l'Amérique.

Niso, né en 1957, est un Israélien de onzième génération de l'une des familles les plus âgées habitant Israël. Après le lycée, Niso a servi dans les forces de la défense Israélien, atteignant le rang de Sergent, il a par la suite ouvert son premier studio d'art sous la direction du département d'art de l'université de Haïfa. Pendant cette période, il a commencé à établir sa réputation dans la région de Tel Aviv où il a vendu et a montré son travail au passionné d'art.

En 1982, Niso a ouvert son studio en Floride, ce qui a suscité l'attention nationale et a permis d'actionner l'une des quelques fonderies de bronzes orientaux aux Etats-Unis. En 1991, il a commencé à concentrer ses efforts sur de nouveaux travaux de marbre, d'onyx, de bronze et d'acier. C'était également pendant cette période que Niso a gagné en réputation en tant que professeur de la découpe de pierre, inspirant ses étudiants avec sa créativité et son oeil pointu pour la forme et les lignes.

Tout est illuminé

Les toiles s'empilent dans l'atelier, véritables explosions de couleurs terre, ocre, carmin, iris, ambre, sable? Et sur les toiles se superposent les couches de vernis, donnant à ces paysages, à ces arbres, à ces visages, des profondeurs aussi multiples qu'insondables. Dans chaque tableau on devine le rêve sous la réalité, et l'inverse.

Entremêlant force et douceur, air et terre, matières solides et éthérées, Frank Milo plonge l'observateur dans un monde fait de dualité, certes, mais surtout de complémentarité. Car si on sent le froid libéré momentanément par une de ses toiles, c'est uniquement pour se retrouver plongé en pleine canicule à la minute suivante. Si l'on se sent oppressé, le temps d'un instant, par la représentation d'un ciel lourd et menaçant, ce n'est que pour ressentir la grandeur de l'espace et incidemment, la liberté offerte par ce même ciel, quelques secondes plus tard.

Chez Frank Milo, rien n'est tout à fait noir. Remarquez, rien n'est tout à fait blanc non plus. En fait, chez Frank Milo, tout est illuminé. Il suffit de regarder ces visages qui remplissent entièrement les cadres de leur forme nourrie, de leur regard pénétrant, de leur air mystérieux (Défense du moi, Perception du moi?) et d'observer ces paysages faits de firmaments impalpables et de végétation éparse (Lueur, Buim, Neblinando?), pour comprendre que l'artiste adore combiner les contraires. Et que ces contraires s'attirent. À la perfection.

À l'instar de Paul Balmer, Frank Milo ne s'est attaqué à la peinture qu'une fois bien armé de ses connaissances en architecture. C'est de ce respect de l'égalité, de l'équilibre et de la balance des éléments tiré de sa spécialisation première qu'il a fait sa signature artistique. Comme Balmer, il a fait le choix de conjuguer deux domaines distincts mais ô combien compatibles. Et comme lui, il s'est inspiré de ses nombreuses escapades en terres étrangères pour créer ses panoramas. «Quand je peins, je me transporte dans mon esprit. Je pense constamment aux voyages que j'ai faits? et à ceux que je vais faire. Afrique, Europe, Amérique latine? Je marche au fil du rayon solaire.»

C'est après être passé de sa table à dessin à? sa table à dessin («Je n'ai jamais étudié en peinture. J'ai toujours travaillé à plat, sur une table. Et c'est encore ainsi que je travaille aujourd'hui »), que Milo s'est attelé à rendre, par le biais de ses toiles, le mouvement qui l'a toujours habité, mouvement dont il a fréquemment déploré le manque du temps où il travaillait en architecture, ou encore en Web design, autre domaine dans lequel il a fait sa marque par le passé. Ce mouvement que la peinture lui a enfin permis de saisir dans toute son essence, on le ressent dans les ciels chargés, dans les feuillages touffus, dans les sols rocailleux. Dans ces tranches de paysages qui semblent apparaître sur la toile après avoir soigneusement coupées en deux.

Comme Matisse, qui clamait «Quand je mets un vert, ça ne veut pas dire de l'herbe; quand je mets un bleu, ça ne veut pas dire le ciel », Frank Milo utilise sa palette selon son instinct, faisant fi des conventions. Ainsi, les sols se chargent de violets et les cieux se teignent de zébrés sable et turquoise. Mais là où le fauvisme est agressif, Milo rejette toute notion de hargne, d'agressivité ou de révolte.

À d'autres la création dans la douleur, la souffrance, le mal-être, donc. Frank Milo, lui, conçoit dans la sérénité, l'extase, la plénitude. Et l'état dans lequel il compose ses oeuvres transparaît dans chacun des aspects de ses toiles : dans les pigments embrasés, dans les vifs coups de pinceau, dans les applications soigneuses d'époxy. «J'ai vécu ma tourmente à un jeune âge. Quand j'ai commencé à peindre, c'était à l'époque où j'étais le mieux avec moi-même. J'ai toujours cru que, pour être un 'vrai' artiste, on devait impérativement être angoissé. Mais quand j'ai compris que les gens voyaient dans mes tableaux le même calme, la même placidité et la même force tranquille que je ressens lorsque je crée, j'ai décidé d'aller à l'encontre des idées reçues et de continuer dans cette énergie positive.»

Alors, que cachent les toiles de Frank Milo? Des promesses de terres lointaines, d'horizons inexplorés doublées de symboles familiers, de paysages connus. Dans cette optique, le symbole de l'arbre occupe une place primordiale. Il est ce pilier solide au sein d'un monde trop souvent dispersé, qui parvient à ancrer l'oeuvre dans une réalité tangible. «Même si les lieux changent, l'arbre reste, souligne l'artiste. Même si l'homme s'acharne à détruire la nature, même si la température est en mouvance constante, l'arbre est toujours là, bien ancré au sol. Et il est là pour rester.»

Inutile de dire que dans le paysage artistique, Frank Milo l'est aussi.

* Par Nathalia Wysocka

ÉDUCATION

Univertsité Toronto Polytechnique Ryerson, Web Design
Univerté Laval, Histoire de l'architecture
Collège Inter-Dec, Concept de l'espace et design du meuble

EXPOSITION INDIVIDUELLE

Octobre 2008 Exposition ''De Visu'' à la Galerie MX, Montréal

EXPOSITIONS COLLECTIVES

Décembre 2008
Make-a-Wish Foundation, Galerie MX, Montréal, Canada

Décembre 2007
Galerie MX, 12x12, Montréal (Canada)

Juin 2007
Galerie MX, soirée Rendez-vous, Montréal (Canada)

Mars 2006
Las Olas Fine Arts, Strawberries&Champagne, Fort Lauderdale, Floride (USA)

Mars 2004
Las Olas Fine Arts, Frank Milo and Niko, The Artist Newest Pieces, Fort Lauderdale, Floride (USA)

LIEUX DE DIFFUSION PERMANENTE

Galerie MX, Montréal, Qc, Canada
Galerie d'art Beauchamp, Québec, Canada
Las Olas Fine Arts, Fort Lauderdale, Florida, U.S.A.
Onessimo Fine Arts, Florida, U.S.A.
Galerie 2000, Montréal, Qc, Canada
Galerie Robert Senneville, North Hatley, Qc., Canada
The Koyman Galleries, Ottawa, Ont., Canada
The Grand Bohemian Gallery, Orlando, Florida, U.S.A.
Petley Jones Gallery, Vancouver, BC
Harbour Gallery, Mississauga, ON, Canada
Rima Fine Art, Scottsdale, Arizona, U.S.A.
Middlebrook Gallery, Staunton, VA, USA

COLLECTIONS CORPORATIVES

Comptoir Claude LeMonde inc., Latuque
Prestige Design, Trois-Rivières
BCP Orphan Production, Bubank
Gowlings Canada Inc., Montréal

LIVRE PARU

Frank Milo, "De Visu", Édition Mensi & Rioux, Oct. 2008

ARTICLES

BERNIER, Robert. «Frank Milo: Voir au-delà», Parcours Art et art de vivre, Vol. 14, no 2, Printemps-été 2009, p.77
BÉDARD, Louise-Marie «Frank Milo... L'essentiel», Parcours, vol.12, no 2, Été 2006, p. 36-38
VAN CLEVE, Emily «Luminous Layer of Paint and Light», Focus/Santa Fe, no 2, Août-Septembre 2004, p. 80-81
LE TELLIER, Lisanne Magazin'art, no 3, Printemps 2005, p.171-173

Chacun son chemin à travers l'espace, les couleurs et les gestes. Celui de Niko, née à Montréal au sein d'une famille d'artistes, porte les traces d'un nomadisme dans des contrées glamour. L'artiste ayant évolué dans le domaine de la mode et voyagé à travers le monde, tout procède chez elle à la mise en exergue de cet univers d'apparences qui cultive l'image, comme s'il s'agissait d'une oeuvre biographique.

Entre les traits et les lignes, les coups impulsifs, les couleurs vives et les contrastes, ces femmes vibrant de l'éclat d'une sensualité exacerbée, exprimée par leurs lèvres pulpeuses et souvent fardées, première et incontournable provocation pour le regard, le questionnement de l'artiste, - ou serait-ce le nôtre ? - s'écrit. À chacun d'en découvrir le sens. L'oeuvre picturale peut être traduite instantanément dans toutes les langues, mais selon ses perceptions et ses filtres, chacun en donne une interprétation différente. Mais on parle rarement de la violence qui s'exerce contre la beauté physique. Dans une société d'apparences axée sur l'éternelle jeunesse d'un visage parfait, comme d'un idéal, on oublie que derrière ce visage, comme sous un masque, il peut y avoir une conscience douloureuse des effets, mais aussi des conséquences parfois lourdes de la beauté et de ses standards. Dans un système duel, il y a toujours une face cachée, un côté sombre. Une violence souvent invisible s'épanouit dans les coulisses des semblants.

«Une belle femme suscite autant l'envie, le désir et l'adulation que... l'inverse», reconnaît Niko. On lui cherchera plus volontiers des défauts. On la défigurera au passage d'un regard méprisant, souvent chargé d'une pointe de jalousie. Les femmes ne l'aiment pas toujours, par la comparaison de leurs attributs physiques respectifs ou à la lumière de leurs valeurs féministes ou idéologiques. Des hommes oublient qu'elle n'est pas qu'une belle enveloppe, une proie sexuelle ou un trophée à exhiber avec orgueil à son bras... Comme toutes les autres femmes, elle peut avoir de l'esprit, comme elle peut ne pas en avoir du tout. On excusera la sottise des premières, mais le jugement sera souvent implacable dans son cas. Une arme facile pour tuer la beauté. «Certaines femmes sont tellement déstabilisées par le regard de l'homme, dont elles sont dépendantes, qu'elles en perdent la maîtrise de leurs émotions et perçoivent les autres femmes comme des rivales. Elles cherchent à plaire à tout prix, plutôt que de travailler à être bien intérieurement et à se sentir mieux dans leur peau. La beauté en en tout et partout à qui sait la voir, mais elle est d'abord en soi.»

Dans l'oeuvre de Niko, les visages de femmes au maquillage accentué et au regard souvent désabusé, sinon étrangement fixe, sont certes porteurs de sens. Donnent-elles une autre image d'elles-mêmes? Une image décalée ? Toute femme face à un appareil photographique prend obligatoirement la pose. Et celle qui fuit l'objectif fuit probablement aussi autre chose? Un regard immortel fixé sur du papier glacé. Les circonstances ne sont pas imprévues. Ce côté figé et artificiel, comme un miroir, nous renvoie un reflet familier que peut-être nous aimerions mieux ne pas voir?

Un regard métamorphosé

Dans sa nouvelle production, la femme, seule ou avec d'autres, toujours au centre de la toile, change souvent de couleur de peau et de décor, mais il y a plus. Le regard est différent. «Mon regard sur moi et sur les autres femmes est aussi différent, avoue Niko. La dimension du respect, me respecter, se reflète dans mes compositions. On me disait souvent que le regard de mes femmes était mystérieux ou triste. Maintenant, leur regard est plus paisible, plus serein, mais aussi plus direct. C'est probablement parce que je n'ai plus rien à cacher. Face aux regards masculins, je suis aussi plus détachée. Dans ma vie, comme dans mon oeuvre, je laisse aller. Auparavant, je cherchais à plaire, j'exerçais un contrôle sur mon geste. Il est évident que Les Monologues du vagin ont contribué à ma réflexion face à ma vie, ma sexualité et mon art. Et ce questionnement se poursuit...»

Niko a fréquenté l'école des Beaux-arts la Renaissance. Elle s'est aussi perfectionnée en dessin à l'école Saidye Bronfman. Elle a plus particulièrement étudié le portrait et en a fait sa spécialité. Elle tire de la méditation et du yoga - une pratique quotidienne, indispensable à son équilibre -, une énergie pour peindre, mais aussi pour se dépasser sur le plan humain. «Je suis de moins en moins axée sur les apparences et l'avoir, donc plaire aux amateurs d'art et vendre mes toiles, ce qui créait auparavant une tension. Et plus je suis détachée de tout cela, plus je suis sereine et plus je m'amuse en créant.»

De son association avec Les Monologues du vagin, elle tire une légitime fierté, autant à titre d'artiste peintre que de femme. «C'est un sentiment de gratitude qui m'habite, précise-t-elle.» Le respect, l'estime de soi, la solidarité et le dialogue fécond entre les femmes et le refus de la violence sont désormais au coeur de sa démarche. En s'ouvrant à la réalité des autres femmes et à des points de vue différents du sien, elle favorise sa propre évolution et explore de nouveaux horizons. Des sujets qui n'auraient peut-être pas retenu son attention, si elle n'y avait pas été aussi directement confrontée, guident désormais son inspiration, comme en font foi ses dernières toiles. Une évolution à suivre.

* par Louise-Marie Bédard

ÉDUCATION

2005
Centre Saïdye Bronfman,

1992-1993
Centre Saïdye Bronfman,

1991-1992
Étude du portrait avec Carl Dubreuil,

1989-1991
École des beaux-arts «La Renaissance»,

1988-1989
Art thérapeutique avec Nicole Bolduc,

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

Mai 2009
V.I.P. expo Delta Hotel - Galerie Robert Senneville, Sherbrooke, Qc,Canada

Mars 2008
«Inner Joy», Galerie MX, Montreal, Canada

Mai 2006
«Alter Ego», Zero Celsius, Sainte-Adele, Québec, Canada
Schwartzkoff International, Toronto

2001
Galerie Niko, Montreal, Canada,

2000
Exposition à Malaga, Espagne,

1998
«Master Personality», Laval, Quebec, Canada,
«Sensual Girl» Exhibition, Boucherville ,Quebec, Canada,

EXPOSITIONS COLLECTIVES

9 Mai 2009
"Des Carrés D'As", Vernissage Internet, Galerie iris, Baie-Saint-Paul, (Canada)

Déc. 2008
Make-a-Wish Foundation, Galerie MX, Montréal, Canada

June 2007
Galerie MX, soirée Rendez-vous, Montréal, Canada

Déc. 2007
Galerie MX, 12x12, Montréal, Canada

2007
Exposition annuelle, Galerie Iris, Baie-St-Paul, Québec

2006
Las Olas Fine Arts, Strawberries&Champagne, Fort Lauderdale, Floride, U.S.A.

2004
Las Olas Fine Arts, Frank Milo and Niko, The Artist Newest Pieces, Fort Lauderdale, FL, U.S.A.
RIMA Fine art Gallery, Scottsdale, Arizona, U.S.A.

1999
Chambre des commerces de Montréal, Canada

COLLECTIONS PUBLIQUES ET CORPORATIVES

Pilliteri Estates Winery
Houston Restaurant
Pizzedelic Restaurant
Hair Style Salon «La Scala»
Schwatzkoff International
Infomonde, Translation Firm
Zibo, Restaurant-Bar
Polar Bear Club
WaxMan Tuxedo Inc.

GALERIES PERMANENTES

Galerie MX, Montreal, Québec
Las Olas Fine Arts, Fort Lauderdale, Florida, U.S.A.
Galerie d'art Beauchamp, Québec, QC, Canada
Galerie Iris, Baie-St-Paul, Québec
Galerie Robert Senneville, North Hatley, Québec
Koyman Group Galleries, Ontario, Canada
P.O.S.H. Gallery, Port Carling, Ontario, Canada
Rima Fine Art, Scottsdale, Arizona, U.S.A.
Galerie 2000, Montréal, Québec
French Art Gallery, New Orleans, LA, USA
Onessimo Gallery, Palm Beach, Fl, USA
Scoot Laurent collection Gallery, Winter ParK, FL, USA
Grand Bohemian Gallery, Orlando, FL, USA
Galerie Le Castelet, Saint-Sauveur-des-monts, Qc, Canada

PUBLICATIONS

BOUCHARD, Raynald. «Niko, Effervescence, sensualité, érotisme et énergie brute!» Parcours, vol. 11, no 1, Printemps 2005, p.7
DALLARD, Marc-Olivier. « Le retour de la fille prodige», Acces, vol. 9 no 20, 26 Mai 2006, p.11
SCOTT, Marian. «Monologists Speaks Out Against Violence», The Gazette, Arts & Life, 10 Mars 2008
CAMPBELL, Jennifer. «Stars Lend Voices», The Gazette, Life Section, 6 Avril 2008, p.A22

ÉVÈNEMENTS

Mars 2009
Dédicaces du livre «Inner Joy», Galerie Le Castelet, Saint-Sauveur-des-Monts, Québec

2008
Lancement du livre «Inner Joy», ISBN-13 978-2-9806724-3-9, 56 pages

24 Février 2006
Lancement du nouveau cépage du Vignoble «Pillitteri Estates» ''i baci'' image de marque du produit réalisée par Niko

2005
Peinture en direct, Galerie Le Castelet, Saint-Sauveur-des-Monts, Québec

Marc Paquet travaille avec la densité des ombres, à l'aide d'acryliques et de crayons. Il imbibe le papier, de toutes sortes de couleurs d'acrylique, de résine, de gouache, d'encre, d'aluminium, puis attend le séchage pour porter des coups de racloir ou de ponce sur la surface pour extraire la lumière et pour créer des images fantomatiques. L'oeuvre est accentuée avec l'aide d'un crayon, pendant lequel Paquet détermine quels détails des extrémités il pousse au réalisme.

Paquet travaille parfois des caractères religieux qui sont subjacent dans ses schémas par le développement de modèles architecturaux : voûtes de fenêtre, de croix et d'église du modèle romain. Il est également inspiré par les icônes, qu'il voit comme des thèmes centraux dont les mains en association démontrent une idée tel des prières, communions et des gestes quotidiens.

Les associations entre l'humain et l'animal démontrent le pouvoir fantomatique et mythique des ses modèles.

ÉDUCATION

Université de Laval, Bachelor, Specialisation picturale et Serigraphie

1976-1978
Cegep de Matane, Diploma of Collegial Studies in Visual Arts

DISTINCTION

1984
Winner, Artist Grant, "Gaby Drapeau" Cote-Nord

1987
Awardee, "3rd Contest of Works of Art Reproduction", The Council of the Culture Cote-Nord, Summer

1986
Artist Grant , M.A.C., Support for Creation Program, Technical Shutter

Issue d'une famille de peintres spécialisés en art mural -métier de son père et de son grand-père paternel, Teodora Pica a été initiée, dès l'enfance, à cet art complexe, qui exige une connaissance précise des qualités et de la préparation du pigment, ainsi que de son application minutieuse par couches successives.

Cet enseignement se traduit, dans la peinture de Pica, par un souci implacable de l'espace et de la forme. Ses paysages majestueux, entre la représentation d'un lieu mythique et celle du rêve, renferment un mystère, voire une énigme. Le désir de pénétrer l'enceinte de ce flou fait monde persiste. Peut-être est-ce la façon singulière et moderne de l'artiste de communiquer avec un au-delà, issu de la mémoire, qui ne cesse de nous questionner?

Pica préconise dans sa peinture trois approches à la fois différentes et complémentaires. Ainsi, le paysage, la nature florale et le non figuratif offrent à l'amateur des traitements distincts, mais d'où certains points communs émergent notamment le souci de l'artiste pour la structure des surfaces. Dans ses paysages par exemple, aériens et vaporeux, comme si un léger sfumato baignait et imprégnait la nature, ressortent des oeuvres poétiques, calmes et contemplatives et dont l'oeil se laisse bercer par l'énigmatique lumière.

ÉDUCATION

Architecture de l'Université de Toronto
Peinture et en dessin du Ontario College of Art & Design à Toronto

EXPOSITIONS

L'Art Expo New York
L'Espace Montourial de Moissac, France
Albert Stuart Fine Art Gallery à Hollywood

L'intérêt pour la peinture s'est présenté à moi dès mon plus jeune âge. Je me suis alors concentré sur la peinture, établissant des studios que j'ai maintenus au cours des 26 dernières années. Pendant ce temps j'ai continué à peindre et à faire des expositions au Canada, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Ma première expérience de peinture fut avec l'aquarelle. Ce travail m'a mené naturellement à la peinture acrylique, ce qui m'a permis de jouer avec un plus grand choix de balance et de texture ce que l'aquarelle me contraignait. J'ai été principalement attiré par l'abstrait et le langage figuré subjectif, bien que je n'y ai pas limité mon travail. Mon répertoire inclut des expressions imagées principalement dans mes aquarelles et les dessins. Ma pratique de la peinture se concentre surtout sur l'utilisation des éléments visuels (couleur, ligne, texture, surface et forme) en tant que moyens d'expression. Je peins autant sur des toiles non tendues que sur celle déjà étirées, changeant le format et le processus selon la direction de ma peinture.