Michel Moskovtchenko

EXPOSITION MOSKOVTCHENKO à la Galerie MB -XL Vernissage le 23 novembre 2015 de 18 h à 21 h

Patrice de BOISMOREL et Paloma de BOISMOREL vous invitent le 29 mai au vernissage des expositions lors de l'ouverture de leur nouvelle galerie
Conférence inaugurale à 19 h 30 par le Prof.Dr. Jan De Maere (V.U.B)

Pour moi deux solutions possible, imprimer la gravure sur une toile de lin ou de coton non aprêtée, ou imprimer la gravure sur une toile prête à être peinte à l'huile ou l'acrylique
Dans les deux cas, préparer la plaque comme pour une impression sur papier.
Disposer la plaque sur la presse et poser le morceau de tissu, la toile comme une feuille de papier et tirer. Je préfère le tirage sur toile de lin. le noir va très bien sur le brun sépia léger de ce tissu.
Trouver un chassis à la taille en prévoyant une marge à votre goût et vous voilâ avec un petit
tableau prêt à être acroché au mur.
Pour l'impression sur une toile aprêtée je fais un report, je tire ma plaque sur une feuille de papier, et c'est ce tirage que je pose sur un morceau de toile en prévoyant toujours la marge pour pou
voir faire un montage sur chassis. Une fois celui-çi terminé, vous vous retrouvé avec un bon dessin prêt
à être rehaussé ou peint à l'huile ou l'acrylique.
Les tirages avec des encres sanguines ou bleutées peuvent recevoir des rehauts de blanc à la peinture ou au pastel gras. Assez proche comme résultat d'un dessin du XVIII ieme siècle.
A VOS PRESSES et bon travail

Si vous désirez d'autres détails ou poser d'autres questions ,je réponds avec plaisir à vos messages

Un des plus doués des jeunes peintres lyonnais...je devrais dire sculpteur . La feuille de papier
est en effet pour lui un véritable bloc qu'il s'agit de transformer avec une plume à dessin ou un tire-ligne
en une masse de clrairs et d'obscurs. Et pour cela il attaque le blanc, l'enserre dans un filet linéaire, le contraint à disparaitre sous le trait repris,répété inlassablement, réduit ou agrandi, imitant le précédent avant d'être copié par le suivant. Enchassé dans ces rêts, piégé dans ces lacs,le blanc s'agite alors, se met merveilleusement à vivre,communique sa vie à l'encre, se creuse pour attirer de nouveau cette dernière, ou au contraire se bombe pour la chasser plus loin...Le dessin est là, fievreux et àpre, illimité et patient. Car en même temps que sa main attaquait le papier comme de la pierre, le regard de Moskovtchenko fixait une carrière, une colline provençale,unvillage en ruinepour les détailler strie par strie
bombement par bombement, roche par roche...et le dessin retrouve ce regard, à moins que le paysage regardé se conforme au dessin. De même lorsque ce dessinateur caresse son canson, il est l'amant de ce corps rebondi qui surgit derrière le dessin, il est l'amoureux de ces seins charnus, de ce ventre renflé,
de ce sexe envoûtant. Et l'on ne sait plus alors qu'elle fut la première vraie caresse,celle portée sur le papier ou celle portée sur la femme aimée. Ce qui est sûr par contre Moskovtchenko est un grznd dessinateur est qui sait s'exprimer entièrement par le dessin.C'est un fait assez rare qui méritait d'être
longuement souligné.
Gérard GUILLOT

Encore et toujours, lorsqu'il s'agit d'aborder les premières tentatives d'un artiste, il est bon de se référer aux lettres de Rainer-Maria Rilke au jeune poète et de méditer les conseils, adressés à son correspondant
Etre artiste, écrit Rilke, ce n'est pas conter, c'est croître comme l'arbre qui ne presse pas sa sêve, qui résiste, confiant, aux grands vents du printemps, sans craindre que l'été ne puisse venir...Une seule chose est nécessaire : la solitude . La grande solitude intérieure. Aller en soi-même et ne rencontrer durant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir.
Moskovtchenko ne prétend pas avoir encore atteint ce seuil privilégié ou il saura nous en sommes sûr
être lui-même. Pour l'instant le voici à l'écoute...les bouillonements graphiques de Van Gogh,les espaces
lyriques d'Altdorfer ou les effets luministes des expressionnistes nordiques guidés par Munch
Le noir et blanc constitue son véritable domaine. Lorsque sa main à plume griffe la surface vierge du papier, tous les contrastes lumineux viennent généreusement à sa rencontre pour restituer l'atmosphère de la montagnette et courber, sous les rayons du soleil, les oliveraies de Roussillon.
A cet instant on pense aux résultats que pourrait obtenir le jeune peintre s'il traduisait, en sculpture, les vibrations lumineuses et l'affirmation des volumes qui le sollicitent,s'il situait, sur trois dimensions, tous les mouvements et toutes les formes qui l'entraînent.
René DEROUDILLE

.......On a souligné le baroquisme de ses oeuvres par ailleurs pathétiques, mais qu'est-ce-que le baroquisme, sinon la prolifération des formes, l'agitation des lignes, fussent-elles depuis des siècles figées sn apparence ? Un Van Gogh a traqué le mouvement dans la lumière, mais sur cette terre de soleil on dirait que Moskovtchenko rêves de tourbillons et remous souterrains.
Ce jeune homme ne semble guère se soucier d'école et de théories. Il a échappé à la conversation
qui sclérose l'art. Ses interlocuteurs jusqu'à présent : la nature et la solitude.
Il y a matière à réfléchir sur des vocations qui de jours encore savent rejoindre l'Aventure Elles doivent provoquer notre attention, mais aussi notre sollicitude: quelle honte lorsque plus tard,trop tard !
les manuels et les biographies en font des thèmes à émotion !
Suzanne MICHET

ATELIER DE PLEIN AIR
Niché dans un vallon du Lubéron, l'atelier de MOSKO est un lieu extrordinaire et peu conforme
à l'idée que l'on se fait d'un atelier. Il ne se réduit pas à un espace, ni même à deux ou trois; l'atelier
c'est la maison et ses hangars, son jardin et les rochers autour, ce seraient les arbres et les oiseaux s'il le fallait. A vrai dire l'atelier c'est la vie toute entière. Car Moskovthenko est un chercheur, et son oeil de
graveur, expérimenté à imaginer l'envers du décor, le revers des choses, traque la forme ou elle est, et elle n'est pas ou on l'attend.
L'ALPHABET DES FORMES
Alors des formes et des objets il y en a partout dans la cour entre les maisonnettes serrées contre le vent : des cailloux, des bouteilles, des boules et des quilles, des cafetières, des casseroles qui
toutes attendent le jour ou Mosko les élira, et les inscrira à son alphabet. Un alphabet de forme , c'est
comme çà qu'il décrit les moulages de cire qu'il fait ou récupère sans cesse et conserve dans des boites,
toujours à portée de la main, sur l'établi.
TOUT CONVERSE AVEC FRACAS
Et l'on commence à comprendre que tout inspire Moskovtchenko pour qui tout est à regarder
Que c'est comme cela qu'il procède, "en récoltant " Dans la nature, dans le minéral, ou le végétal, oû
il retrouve l'humain Tout est sujet à association, connotation. Les pierres grises du Luberon, aux corps
des statues de plâtre qu'on aperçoit à travers les fenêtres,les outils paysans à la terre rouillée, et le bronze patiné de ciel, aux chênes qui s'agitent dans le mistral au dessus. Ici tout converse avec fracas
dans le silence de l'été. Anais ESCCOT

SCULPTURES GRAVURES 3, rue Vaubecour LYON
Texte du sculpteur Albert Louis Chanut

Je suis le sec Comme un crissement de vie
Le cassant Qui veut du chaos sortir
Le craquant Exister pleinement
Le déclic Vivre intérieurement
La pierre calée et coincée Intensément
Qui empile les siècles
Et qui sèche et resèche Je sens souffler l'air brulant
Et abrite vibrant
brindilles Trop clair
Et branchiolles Trop lumineux
Rideaux inextricables Qui ferme les yeux
Echeveaux oubliés aux vents Oh bonheur du noir
Ecorces écorchées Gratté
Seuls habitants après l'exode Pour trouver cette lumière
Emportés aux vents Eprise de vérité
Comme fétu de paille
Accumulés Je sens enfin les essences
Acculés aux coins des roches Futiles
Bloqués aux pieds des troncs Subtiles
En équilibre Evaporéess
Des précipices Prêtes à exploser
A la moindre étincelle
Je suis le baisé de l'abeille L'étincelle
La caresse du scorpion Ce passage à l'énergie
La griffure de la mouche Qu'est notre vie
Comme un crissement de vie Dans l'écluse du temps
Qui veut du chaos sortir Toutes les traces de vie disparaitront

Un massif chaud comme un privilège. Une île de montagnes aux luxuriances particulières. Un monde velu
fauve et doux pour un berger fou de dessin. Moskovtchenko écrit gros et dru le Luberon et son échine en
sueur ou germent les toisons du soleil. Le trait lui-même crépite de sève et de chaleur. Un trait de vannier du ciel et de la terre,qui tresse, ensemble, les poils, les rochers, les arbustes, la crête et le grand
couvercle brûlant du panier, si vif que les étoiles y butinent en plein jour.Rien n'est détail puisque tout est détail : la masse flamboyante du ciel, les nervures de la montagne et le visage du caillou. Sur les chantiers de chèvre de l'espace dessiné par Moskovtchenko, l'oeil a les libertés du pâtre, du silène, du vagabond.
Jean Jacques LERRANT

Sur grand format, les thèmes figuratifs de la Provence, vignobles, champs de blé, cyprès et olviers,sont transposés par Moskovtchenkoen des lignes émouvantes et vibrantes : le paysage devient un véritable
théâtre sur lequel se déroule,mis en scène par le Mistral, le drame des éléments...C'est la manifestation d'un fort talent original .
Gottfried SELLO
hamburger abend-blatt

On dirait que c'est le Mistral lui-même qui a dirigé cette plume puissante et agitée.Le trait en est d'un dramatique mouvement, plein d'un élan dynamique. Sur ses dessins, le monde de la Provence si riche en traditions, tout en prenant forme de pastorale vigoureuse, se révèle d'un inédit fascinant.
FLEMING
die welt 8 -7 -1964

...Mais ce n'est ni la solitude ni le désert inanimé qui nous saisit tout d'abord, mais cette agitation turbulente des forces souterraines de la création suggérée par la structure du dessin et le mouvement rythmé des lignes. De cette montagne si renfermée et sans accès possible pour l'homme, Moskovtchenko nous fait voir les entrailles enchevêtrées en état d'ébullition : l'Evolution Créatrice in
statu nascendi
Otto CONZELMANN

PRESENTATION DE TRENTE ANS DE GRAVURES

Edition par la ville de LYON d'un catalogue de 80 pages
Préface de Denis Trouxe Adjoint à la Culture
Textes de Gérard GUILLOT, René DEROUDILLE, Suzanne MICHET, Henri BOSCO
Jean Jacques LERRANT,Jean Noel VUARNET,Françoise VACHER, Jean Jacques LEVEQUE
Jean Michel FORAY,Elyane GEROME, Jean POUCET, Jean Paul CLEBERT, Charles JULIET

Edition d'une affiche grand format, affichage DECAUX, par LES AMIS DU MUSEE

Présentation de grands dessins et de gravures dans deux salles du PALAIS SAINT PIERRE.
Tirage de gravures taille-douce en public.
Edition d'une plaquette de 16 pages par la Ville de LYON
Textes d'Elyane GEROME et de J.M.CO.1324.4.77.

.....Quant à MOSKO, il a toujours donné les preuves d'une parfaite conscience de ses sources
et d'une entière jndépendance à leur égard.
Il est un des seuls à s'avancer à l'aise dans l'étendue du champ culturel, libre et à découvert

J.M.CO.1324. Dr Jean POUCET

VOYAGES TRANSYLVANIENS
17 EME SOMMET DE LA FRANCOPHONIE EN ROUMANIE EN 2006
Michel MOSKOVTCHENKO
Patrick ROEGIERS
Stefan CALTIA
Joachim WITTSTOCK

Concept Jan DE MAERE

Edition d'un catalogue de 64 pages
Préfaces Adrian IORGULESCU Ministre de la Culture
Cristian PREDA Secrétaire d'Etat pour la Francophonie. Roumanie

Réalisant de grandes gravures sur des plaques de cuivre et de zing, 50 cm par 65 cm et n'ayant
pas de boite à grains pour de tel format, la seul solution : poudrer les plaques de collophane avec un bocal coiffé de tarlatane. Le résultat ne correspondant pas à mon graphisme , grain trop fin et irrégulier,
Je trouvais la solution en détournant vers la gravure un systhème de mise en place pour mes peintures, des caches et une peinture en bombe aérosol .
Pour mes toiles, j'utilisai une bombe MARABU,une peinture acrylique de déco; cette peinture résista très bien à l'acide. Mais je la remplaçais rapidement par une peinture à retoucher les carrosseries de voiture, moins chère et en vente partout.
Vous trouverez facilement après quelque tentatives la manière de prévoir, de dessiner avec cette bombe en ce tenant à bonne distance,en évitant de trop charger,de faire des paquets qui seront autant de taches blanches sur la gravure- ou des lumières.
Pour maitriser ce flou nuagiste, j'utilisais des bouts de papier comme caches, papiers aux bords réguliers ou déchirer,qui en protégeant la plaque du grain de peinture laisse le métal plus attaquable à l'acide et donnera plus de noir à la gravure papier.
Une fois cette cérémonie terminer,avant la morsure, on peut maîtriser le dessin en posant des blancs purs avec un pinceau et du vernis à couvrir, et des noirs en grattant le grain avec une pointe ou une lame de rasoir.
Ma deuxième gravure avec cette technique tiré sur format jésus MUR A GORDES a obtenu le PRIX DE LA GRAVURE de la ville de RAVENNES Italie en 1972
Pour cette réalisation, le motif, le mur a été dessiné ,relevé pierre par pierre sur un papier fort et ensuite chaque pierre a été découpé au cutter. Posé sur la plaque de métal,elle a protégé les futurs noirs
et au contraire laissé couvrir de peinture les futurs blancs,les pierres.
Si vous avez des renseignements ou des remarques techniques à faire , je répondrai avec plaisir à votre message

Utilisant du perchlorure ferrique pour mordre le cuivre, mes plaques de 50 cm par 65 cm au
motif du Luberon au nombre d'une dizaine eurent tôt fait de calmer mon bain, et mes plaques passaient des heures immerger dans le bac.
Obligation de remplacer l'acide.
Faisant parrallelement de petites gravures sur zing mordu à l'acide nitrique, délicat à l'emploi, avant de jeter mon perchlo, je trempais mes plaques de zing prête à la morsure dans celui-çi . Le résultat : très satisfaisant
Une morsure très rapide,à surveiller de très près; mais sans bulles, régulière et rapidement profonde sans destruction du dessin comme peut le faire un nitrique peut diluer. Une trouvaille que je conseillais et utilisais dans mes démonstrations publiques ,car cet acide saturé de cuivre est facile d'emploi demande
moins de précautions que le nitrique ,et s'il mord le zing, il dévore l'aluminium, provoquant une élévation de la température du bain qui acccélère la morsure.
Difficile à maîtriser. La morsure se fera en passant l'acide au pinceau. Pour cela mettre la plaque dans le coin d'un bac servant aux besoins d'un chat, glisser sous le bac un morceau de bois du coté de la plaque et ainsi on peut verses l'acide de l'autre coté ,en bas. Cela permet de travailler avec le pinceau sans mettre de l'acide partout. Rincer sous le robinet et vérifier la morsure ,
Si vous avez une question ou une remarque, je répondrai à votre message .

EXPOSITION PERSONNELLE LES ATELIERS D'AUJOURD'HUI 8
Présentation de grands dessins et de gravures
Tirages en public de gravures taille-douce sur ma presse à bras
Dépliant: Textes de J.J LERRANT,ELIANE GEROME et JEAN POUCET

UTILISATION DES PLAQUES OFSET USAGEES

La plaque aluminium OFSET usagée est couverte des deux cotés par un vernis protecteur résistant à l'acide. Verso supportant le dessin qui à servi au tirage, et recto métal brillant vierge .
Découper au ciseau dans la plaque le morceau désiré . Très facile
On peut mettre le dessin en place avec un feutre, ensuite avec une pointe réalisé la gravure,
et pour la morsure, se servir d'un pinceau genre aquarelle trempé dans le fameux perchlo saturé de cuivre .Très belle morsure, facilement maîtrisable .
L'impression ce fait sans l'obligation d'enlever le vernis, ce qui permet d'effectuer des tirages de contrôle à volonté . La seule contrainte est la finesse, la légerté de cette plaque qui ne facilite pas l'encrage et le passage sous la presse.
Mais c'est une plaque qui ne coûte rien et l'on peux faire beaucoup d'essais et de gravures avec une seule plaque obtenue auprès d'un imprimeur.
Si vous avez une question ou une remarque, je répondrai à votre message.