René Baumer
1906 : Naissance de René Baumer, à La Mulatière (Rhône) le 10 octobre.
2 Août 1914 : La maison est écrasée par un glissement de terrain. René Baumer est sauvé de justesse car, il ne voulait pas quitter les modelages des généraux de l’empire qu’il était en train de réaliser.
1914/1917 : Il est accueilli par sa grand-mère maternelle, durant une grande partie de la première guerre mondiale dans un petit hameau perdu au cœur de l’Ardèche : Soutron. (En 1930, il écrira un petit livre de souvenirs sur son séjour ardéchois, illustré de dessins dont ceux qui nous sont parvenus datent de 1948).
1921 : Il passe son certificat d’étude.
1922 : Apprenti lithographe, chez Arnaud, imprimeur lithographe à Villeurbanne.
1926 : Il fait ses classes au 38 RI à Mornas (Vaucluse) et est renvoyé dans ses foyers 17 mois après.
1928 : Employé en qualité de graveur dessinateur dans la fabrique d’impression sur étoffes Bugnand à Lyon jusqu’au 30 janvier 1931.
Durant cette période, tout en poursuivant son habitude de dessiner, il pratique de nombreux sports dont la lutte et la boxe.
1931/1937 : Il entre comme surveillant, à l’Ecole des Beaux-arts de Lyon. Cet environnement renforce en lui, son goût pour les arts et l’amène à côtoyer des élèves dont les noms comptent aujourd’hui dans l’histoire de la peinture lyonnaise comme Jean Couty.
De cette période date aussi sa passion pour la littérature et la musique. Il démissionne de son poste et s’en va à Strasbourg à la fin de cette année 1937.
1938 : Tout en subsistant grâce à sa lithographie, il suit les cours du soir de sculpture à l’Ecole Municipale des arts décoratifs de Strasbourg.
1939 : En septembre de la même année, il débarque à Paris où il suit des cours des Beaux-arts en tant qu’élève libre, ainsi que ceux de l’Académie Julian en vue de préparer le professorat de dessin.
Il est particulièrement intéressé par l’art sacré et la mythologie germanique. De nombreuses toiles et dessins de cette époque en témoignent.
1939/1940 : La guerre interrompt son travail. Il est mobilisé de nouveau dès septembre. La débâcle de 1940 le libère.
1940 : Préférant ne pas regagner Paris occupé, il s’installe, dans une petite maison dans un village de la banlieue lyonnaise : Vaulx-en-Velin. De cette époque, datent de nombreuses toiles sur le village.
L’exemple de son oncle Rémy Roure, journaliste au « Temps », entré précédemment dans la Résistance, dans le réseau Bordeau Loupiac, l’incite à rentrer dans la Résistance.
Parallèlement, il participe à la 51ème exposition de la Société des artistes indépendants, au Palais de Chaillot qui se tient du 1er au 25 mars 1940 par l’envoi de deux toiles.
1941 : Durant son activité clandestine, il poursuit et amplifie l’exercice des arts plastiques : la peinture d’abord, puis (la sculpture étant exclue compte tenu de l’époque) le modelage de terre d’argile. Il subit l’influence de Maillol dont il se dégagera par la suite.
1942 : Il organise une exposition de peintures et de sculptur...
Découvrez les œuvres d'art contemporain de René Baumer, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2004 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de René Baumer sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain René Baumer. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Galerie René Baumer • 28 œuvres
Voir toutŒuvres Vendues • 12 œuvres
Reconnaissance
Biographie
1906 : Naissance de René Baumer, à La Mulatière (Rhône) le 10 octobre.
2 Août 1914 : La maison est écrasée par un glissement de terrain. René Baumer est sauvé de justesse car, il ne voulait pas quitter les modelages des généraux de l’empire qu’il était en train de réaliser.
1914/1917 : Il est accueilli par sa grand-mère maternelle, durant une grande partie de la première guerre mondiale dans un petit hameau perdu au cœur de l’Ardèche : Soutron. (En 1930, il écrira un petit livre de souvenirs sur son séjour ardéchois, illustré de dessins dont ceux qui nous sont parvenus datent de 1948).
1921 : Il passe son certificat d’étude.
1922 : Apprenti lithographe, chez Arnaud, imprimeur lithographe à Villeurbanne.
1926 : Il fait ses classes au 38 RI à Mornas (Vaucluse) et est renvoyé dans ses foyers 17 mois après.
1928 : Employé en qualité de graveur dessinateur dans la fabrique d’impression sur étoffes Bugnand à Lyon jusqu’au 30 janvier 1931.
Durant cette période, tout en poursuivant son habitude de dessiner, il pratique de nombreux sports dont la lutte et la boxe.
1931/1937 : Il entre comme surveillant, à l’Ecole des Beaux-arts de Lyon. Cet environnement renforce en lui, son goût pour les arts et l’amène à côtoyer des élèves dont les noms comptent aujourd’hui dans l’histoire de la peinture lyonnaise comme Jean Couty.
De cette période date aussi sa passion pour la littérature et la musique. Il démissionne de son poste et s’en va à Strasbourg à la fin de cette année 1937.
1938 : Tout en subsistant grâce à sa lithographie, il suit les cours du soir de sculpture à l’Ecole Municipale des arts décoratifs de Strasbourg.
1939 : En septembre de la même année, il débarque à Paris où il suit des cours des Beaux-arts en tant qu’élève libre, ainsi que ceux de l’Académie Julian en vue de préparer le professorat de dessin.
Il est particulièrement intéressé par l’art sacré et la mythologie germanique. De nombreuses toiles et dessins de cette époque en témoignent.
1939/1940 : La guerre interrompt son travail. Il est mobilisé de nouveau dès septembre. La débâcle de 1940 le libère.
1940 : Préférant ne pas regagner Paris occupé, il s’installe, dans une petite maison dans un village de la banlieue lyonnaise : Vaulx-en-Velin. De cette époque, datent de nombreuses toiles sur le village.
L’exemple de son oncle Rémy Roure, journaliste au « Temps », entré précédemment dans la Résistance, dans le réseau Bordeau Loupiac, l’incite à rentrer dans la Résistance.
Parallèlement, il participe à la 51ème exposition de la Société des artistes indépendants, au Palais de Chaillot qui se tient du 1er au 25 mars 1940 par l’envoi de deux toiles.
1941 : Durant son activité clandestine, il poursuit et amplifie l’exercice des arts plastiques : la peinture d’abord, puis (la sculpture étant exclue compte tenu de l’époque) le modelage de terre d’argile. Il subit l’influence de Maillol dont il se dégagera par la suite.
1942 : Il organise une exposition de peintures et de sculptur...
-
Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain René Baumer
Article
1906 : Naissance de René Baumer, à La Mulatière (Rhône) le 10 octobre.
2 Août 1914 : La maison est écrasée par un glissement de terrain. René Baumer est sauvé de justesse car, il ne voulait pas quitter les modelages des généraux de l’empire qu’il était en train de réaliser.
1914/1917 : Il est accueilli par sa grand-mère maternelle, durant une grande partie de la première guerre mondiale dans un petit hameau perdu au cœur de l’Ardèche : Soutron. (En 1930, il écrira un petit livre de souvenirs sur son séjour ardéchois, illustré de dessins dont ceux qui nous sont parvenus datent de 1948).
1921 : Il passe son certificat d’étude.
1922 : Apprenti lithographe, chez Arnaud, imprimeur lithographe à Villeurbanne.
1926 : Il fait ses classes au 38 RI à Mornas (Vaucluse) et est renvoyé dans ses foyers 17 mois après.
1928 : Employé en qualité de graveur dessinateur dans la fabrique d’impression sur étoffes Bugnand à Lyon jusqu’au 30 janvier 1931.
Durant cette période, tout en poursuivant son habitude de dessiner, il pratique de nombreux sports dont la lutte et la boxe.
1931/1937 : Il entre comme surveillant, à l’Ecole des Beaux-arts de Lyon. Cet environnement renforce en lui, son goût pour les arts et l’amène à côtoyer des élèves dont les noms comptent aujourd’hui dans l’histoire de la peinture lyonnaise comme Jean Couty.
De cette période date aussi sa passion pour la littérature et la musique. Il démissionne de son poste et s’en va à Strasbourg à la fin de cette année 1937.
1938 : Tout en subsistant grâce à sa lithographie, il suit les cours du soir de sculpture à l’Ecole Municipale des arts décoratifs de Strasbourg.
1939 : En septembre de la même année, il débarque à Paris où il suit des cours des Beaux-arts en tant qu’élève libre, ainsi que ceux de l’Académie Julian en vue de préparer le professorat de dessin.
Il est particulièrement intéressé par l’art sacré et la mythologie germanique. De nombreuses toiles et dessins de cette époque en témoignent.
1939/1940 : La guerre interrompt son travail. Il est mobilisé de nouveau dès septembre. La débâcle de 1940 le libère.
1940 : Préférant ne pas regagner Paris occupé, il s’installe, dans une petite maison dans un village de la banlieue lyonnaise : Vaulx-en-Velin. De cette époque, datent de nombreuses toiles sur le village.
L’exemple de son oncle Rémy Roure, journaliste au « Temps », entré précédemment dans la Résistance, dans le réseau Bordeau Loupiac, l’incite à rentrer dans la Résistance.
Parallèlement, il participe à la 51ème exposition de la Société des artistes indépendants, au Palais de Chaillot qui se tient du 1er au 25 mars 1940 par l’envoi de deux toiles.
1941 : Durant son activité clandestine, il poursuit et amplifie l’exercice des arts plastiques : la peinture d’abord, puis (la sculpture étant exclue compte tenu de l’époque) le modelage de terre d’argile. Il subit l’influence de Maillol dont il se dégagera par la suite.
1942 : Il organise une exposition de peintures et de sculptures (sous le pseudonyme de René Ramage) en juin 1942 à la galerie Décoration à Lyon.
1944 : Il commence la rédaction de son “journal” qu’il poursuivra de manière épisodique toute sa vie. Il est arrêté à Vaulx-en-Velin le 4 avril, par la gestapo.
Immédiatement, il est interné au fort Montluc puis à Compiègne pour être envoyé le 4 juin 1944 au camp de concentration de Neuengamme. Il est affecté à une usine de fonderie du commando Stoken.
Malgré les conditions de vie exténuantes, René Baumer veut témoigner. Par l’intermédiaire d’un travailleur civil français Mr. Plessis, il réussit à se procurer un bout de crayon et, de temps à autres, quelques morceaux de papier. Il peut ainsi “croquer” le profil de plusieurs de ses camarades dont beaucoup ne reviendront pas. Il dessina quelques scènes du camp : corvées, bastonnades, pendaison… Aussitôt faits, les dessins étaient remis à Mr. Plessis qui les emportaient dans son cantonnement et les mettaient à l’abri. C’est lui qui ramena tous ces documents en France.
Ces dessins sont exposés en permanence au Musée de l’Ordre de la Libération, à l’Hôtel National des Invalides.
Avril 1945 : Les débris du commando Stoken sont dirigés, à pied, sur le camp d’extermination de Bergen Belsen, qui sera libéré le 2 juin 1945 par les Britanniques. Bien qu’atteint du typhus, René poursuit l’exécution de ses croquis. Il dessine sur le “motif”, les innombrables cadavres de ses camarades morts. Ses études devaient lui être utiles, de nombreuses années plus tard, lorsqu’il peignit son grand tableau intitulé Un printemps à Bergen Belsen, toile qui se trouve au Musée de la Résistance et de la Déportation à Besançon. De cette expérience, il rapportera un récit qu’il illustre, lui-même, de gouaches. Ce récit s’intitule De l’exil à la mort.
Septembre 1945 / Mars 1946 : De retour en France, il regagne Paris. Est-ce la fréquentation de la mort durant tant d’années, René Baumer décide de reprendre goût à la vie en se réinscrivant au cours de peinture et de dessin à l’Académie Julian à la suite desquels, il trouve un poste de maître auxiliaire, délégué rectoral dans divers lycées parisiens. Titularisé, il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1955. Il a repris depuis 1945 la rédaction de son journal.
1947 : Devenu professeur à l’Education Nationale, il s’installe dans un grand atelier Grande-rue du Montparnasse. Peu à peu, la peinture deviendra son activité principale, malgré quelques modelages en terre cuite qu’il réalisera en 1955.
Au travers d’expériences picturales diverses, s’amorce alors, une évolution continue que l’on peut diviser en plusieurs périodes.
1950/1965 : Période figurative et expressionniste où il utilise les recherches cubistes et abstraites, non comme une fin en soi, mais surtout comme éléments constitutifs de l’ensemble de l’œuvre.
Il ne cessera au long de ces années d’alterner dans ses toiles le cubisme et l’expressionnisme jusqu’à les faire cohabiter dans de nombreuses toiles. Puis viendra ce qu’il considérait comme son chef d’œuvre Crucifixion, toile de 3m x 3m.
1966 : Exposition à la galerie Chappe organisée par l’Académie de Toulouse et à l’issu de laquelle la ville et l’Académie acquièrent deux toiles.
A la différence des années précédentes, son imaginaire guide son expression surréelle. Autre point capital différent : une volonté de dédramatisation apparaît au profit d’un monde où la recherche d’harmonie éclatante des couleurs renforce la fantaisie des sujets.
1968/1971 : Doit on appeler cette période, période de transition, tant l’artiste semble reprendre les procédés antérieurs à l’exposition de Toulouse. Il y a certes, dans la reprise de grandes toiles les “outils” cubistes expressionnistes au service d’un imaginaire surréaliste. Mais ce qui a changé par rapport à la première période, c’est l’emploi volontariste de la couleur lumineuse, éclatante et violente renforcée par un souci plus décoratif de l’œuvre.
1971 : Suite à une restructuration d’une partie du quartier Montparnasse, les ateliers d’artistes sont détruits, ce qui obligera René Baumer à emménager dans un tout petit atelier, toujours dans le même quartier mais d’où ne sortiront plus que des toiles de format commercial dont les plus grandes ne feront pas plus de 100cm x 81cm (40P).
Désirant se rapprocher de sa famille et de sa ville natale, il loue un petit appartement à Lyon dans le 8ème arrondissement, tout en conservant son atelier de la rue de Montparnasse et son appartement situé Bd du Port Royal.
Une autre activité lui prend de plus en plus de temps, l’écriture. Son admiration pour Mérimée et RL Stevenson dont il illustrera plusieurs de leurs œuvres et plus particulièrement pour les contes, l’a amené à s’essayer à ce genre si difficile qu’est la nouvelle. Depuis quelques années, il en écrivait. En fait René Baumer avait toujours écrit et, outre son journal, on trouve dans ses archives de nombreux essais de contes ou nouvelles écrits à des périodes différentes.
1971/1982 : Il entreprend de nombreux voyages en France et à l’étranger visitant et revisitant divers sites ayant égrenés sa vie. C’est aussi l’époque où il commence ses “Séries”. Ces variations sur un même thème, font appel à des couleurs lumineuses, éblouissantes. Certaines pourraient être qualifiées de fluorescentes. A l’évidence, René Baumer tente de concilier deux éléments paradoxaux : les thèmes empruntés à la littérature moyenâgeuse et sa peinture abstraite. Car dès cette époque là, René Baumer oriente ses recherches vers l’abstraction décorative, où il cherche à équilibrer des figures géométriques mal commodes.
En 1980 , J.P Rosnay accueille une nouvelle fois 18 œuvres de l’artiste au « Club des Poètes ». Sont remarquées par la critique : Génie musical n°2, Fleurs stylisées, Poèmes épiques n°2, L’horloger n°1, Charmeur de serpents. De nombreuses ventes sont conclues.
1981 : Le succès commence à venir et les conservateurs des musées s’intéressent à ces œuvres. Celui du musée des Hautes Terres en Guadeloupe lui achète plusieurs toiles.
La santé de l’artiste commence à décliner. Entre 1981 et 1982, il ne réalise que trois toiles.
Puis, l’hiver 1981, il exécute trois grands dessins à la plume, deux inspirés de gravures anciennes représentant l’une, une vue de l’Alsace, région d’origine de son père, l’autre, une vue de l’Ardèche, Soutron, pays d’origine de sa mère. Une dernière est une vue sur Lyon où il naquit et vécut jeune homme.
1982 : L’année 1982 ne mentionne qu’un seul grand dessin du même format que les précédents intitulé L’Enfer. Prémonition, angoisse de la part du peintre de Crucifixion et Un printemps à Bergen Belsen ?
Il décède à l’hôpital militaire Desgenette de Lyon en mai 1982 d’un cancer et est enterré dans le caveau familial à Vaulx en velin, village où un certain jour de 1944 la gestapo l’emmena pour l’enfer humain de Belsen.