Jeanne-Marie Robic
« Depuis toujours, l’idée de la peinture est ancrée au plus profond de moi, confesse
Jeanne-Marie Robic quand on l’interroge sur sa passion.
Pour peindre, il faut d’abord observer. »
Elle a sans doute hérité ce sens du regard de son grand-père qui adorait la peinture et achetait sur coup de cœur au cours de ses promenades dans Paris. Cette collection de plus de 300 oeuvres constituée de paysages, de rues de Paris aussi bien que de portraits, est depuis restée dans la famille de Jeanne-Marie qui en tempère pourtant l’influence : « Ces tableaux ont certainement « fait mon œil », mais je ne les ai jamais reproduits pour autant. Ma vocation est venue de mes propres expériences : j’habitais alors en bas de Montmartre où il y avait beaucoup de peintres. Ils m’ont donné l’envie de m’essayer à cet art, j’ai pris des cours. »
Jeanne-Marie Robic entre dans l’atelier de Litza Bain, spécialiste reconnue de la peinture sur soie. Elle y découvre le goût d’affronter la matière et y perfectionne son sens inné de la couleur et de la forme : « J’ai été tout de suite accrochée. Ma passion, ma joie, mon grand plaisir, c’est la couleur, s’enthousiasme-t-elle. Peindre m’est devenu indispensable, comme un engrenage dont on ne peut plus sortir que par le haut. »
Jeanne-Marie Robic choisit ses sujets en fonction de l’émotion qu’ils lui inspirent. Elle se les approprie plus qu’elle ne les reproduit. « Je peins ce que je vois comme je suis, avoue-t-elle avec une sincérité touchante. »
Délivré de tout artifice technique, le travail de Jeanne-Marie Robic laisse transparaître une sincérité jubilatoire, un bonheur de peindre et le sens du partage. En dehors de quelques natures mortes et de rares scènes de genre, elle s’exerce essentiellement au portrait signifiant. « Délectation », « Harmonie », « Pose africaine » sont de petites pièces de sensualité, comme des appels à des caresses de peinture, où l’harmonie et la vibration des tonalités concourent à l’impression de douceur et de sérénité qui se dégage des tableaux. Tout aussi douce, l’architecture de « Intimité », de « Porcelaine » ou de « Maternité » appelle à un regard plus distancié, plus intellectuel peut-être, comme la réverbération d’une idée en peinture. Quant au travail d’autoportrait caché, un genre que beaucoup de peintres pratiquent avec une réussite parfois inégale, hésitant souvent entre mensonge travesti et révélation déguisée, il dévoile, une fois de plus, la brillante sincérité de son auteur. « Masque », est né d’une idée subite. « Je n’analyse pas toujours ce que je fais, explique encore le peintre. Je fais confiance à mon impulsion. L’essentiel est qu’il se dégage quelque chose de ce qui se trouve sur la toile. » « Masque » transcrit la complexité de la vie où, malgré la joie de la couleur, le regard intérieur peut conduire aux larmes si on n’y prend garde.
Jeanne-Marie Robic ne court pas ce risque pour l’instant. Sa vie comme son regard sont plus tournés vers l’extérieur, attentifs au...
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Biographie
« Depuis toujours, l’idée de la peinture est ancrée au plus profond de moi, confesse
Jeanne-Marie Robic quand on l’interroge sur sa passion.
Pour peindre, il faut d’abord observer. »
Elle a sans doute hérité ce sens du regard de son grand-père qui adorait la peinture et achetait sur coup de cœur au cours de ses promenades dans Paris. Cette collection de plus de 300 oeuvres constituée de paysages, de rues de Paris aussi bien que de portraits, est depuis restée dans la famille de Jeanne-Marie qui en tempère pourtant l’influence : « Ces tableaux ont certainement « fait mon œil », mais je ne les ai jamais reproduits pour autant. Ma vocation est venue de mes propres expériences : j’habitais alors en bas de Montmartre où il y avait beaucoup de peintres. Ils m’ont donné l’envie de m’essayer à cet art, j’ai pris des cours. »
Jeanne-Marie Robic entre dans l’atelier de Litza Bain, spécialiste reconnue de la peinture sur soie. Elle y découvre le goût d’affronter la matière et y perfectionne son sens inné de la couleur et de la forme : « J’ai été tout de suite accrochée. Ma passion, ma joie, mon grand plaisir, c’est la couleur, s’enthousiasme-t-elle. Peindre m’est devenu indispensable, comme un engrenage dont on ne peut plus sortir que par le haut. »
Jeanne-Marie Robic choisit ses sujets en fonction de l’émotion qu’ils lui inspirent. Elle se les approprie plus qu’elle ne les reproduit. « Je peins ce que je vois comme je suis, avoue-t-elle avec une sincérité touchante. »
Délivré de tout artifice technique, le travail de Jeanne-Marie Robic laisse transparaître une sincérité jubilatoire, un bonheur de peindre et le sens du partage. En dehors de quelques natures mortes et de rares scènes de genre, elle s’exerce essentiellement au portrait signifiant. « Délectation », « Harmonie », « Pose africaine » sont de petites pièces de sensualité, comme des appels à des caresses de peinture, où l’harmonie et la vibration des tonalités concourent à l’impression de douceur et de sérénité qui se dégage des tableaux. Tout aussi douce, l’architecture de « Intimité », de « Porcelaine » ou de « Maternité » appelle à un regard plus distancié, plus intellectuel peut-être, comme la réverbération d’une idée en peinture. Quant au travail d’autoportrait caché, un genre que beaucoup de peintres pratiquent avec une réussite parfois inégale, hésitant souvent entre mensonge travesti et révélation déguisée, il dévoile, une fois de plus, la brillante sincérité de son auteur. « Masque », est né d’une idée subite. « Je n’analyse pas toujours ce que je fais, explique encore le peintre. Je fais confiance à mon impulsion. L’essentiel est qu’il se dégage quelque chose de ce qui se trouve sur la toile. » « Masque » transcrit la complexité de la vie où, malgré la joie de la couleur, le regard intérieur peut conduire aux larmes si on n’y prend garde.
Jeanne-Marie Robic ne court pas ce risque pour l’instant. Sa vie comme son regard sont plus tournés vers l’extérieur, attentifs au...
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1958
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
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« Depuis toujours, l’idée de la peinture est ancrée au plus profond de moi, confesse
Jeanne-Marie Robic quand on l’interroge sur sa passion.
Pour peindre, il faut d’abord observer. »
Elle a sans doute hérité ce sens du regard de son grand-père qui adorait la peinture et achetait sur coup de cœur au cours de ses promenades dans Paris. Cette collection de plus de 300 oeuvres constituée de paysages, de rues de Paris aussi bien que de portraits, est depuis restée dans la famille de Jeanne-Marie qui en tempère pourtant l’influence : « Ces tableaux ont certainement « fait mon œil », mais je ne les ai jamais reproduits pour autant. Ma vocation est venue de mes propres expériences : j’habitais alors en bas de Montmartre où il y avait beaucoup de peintres. Ils m’ont donné l’envie de m’essayer à cet art, j’ai pris des cours. »
Jeanne-Marie Robic entre dans l’atelier de Litza Bain, spécialiste reconnue de la peinture sur soie. Elle y découvre le goût d’affronter la matière et y perfectionne son sens inné de la couleur et de la forme : « J’ai été tout de suite accrochée. Ma passion, ma joie, mon grand plaisir, c’est la couleur, s’enthousiasme-t-elle. Peindre m’est devenu indispensable, comme un engrenage dont on ne peut plus sortir que par le haut. »
Jeanne-Marie Robic choisit ses sujets en fonction de l’émotion qu’ils lui inspirent. Elle se les approprie plus qu’elle ne les reproduit. « Je peins ce que je vois comme je suis, avoue-t-elle avec une sincérité touchante. »
Délivré de tout artifice technique, le travail de Jeanne-Marie Robic laisse transparaître une sincérité jubilatoire, un bonheur de peindre et le sens du partage. En dehors de quelques natures mortes et de rares scènes de genre, elle s’exerce essentiellement au portrait signifiant. « Délectation », « Harmonie », « Pose africaine » sont de petites pièces de sensualité, comme des appels à des caresses de peinture, où l’harmonie et la vibration des tonalités concourent à l’impression de douceur et de sérénité qui se dégage des tableaux. Tout aussi douce, l’architecture de « Intimité », de « Porcelaine » ou de « Maternité » appelle à un regard plus distancié, plus intellectuel peut-être, comme la réverbération d’une idée en peinture. Quant au travail d’autoportrait caché, un genre que beaucoup de peintres pratiquent avec une réussite parfois inégale, hésitant souvent entre mensonge travesti et révélation déguisée, il dévoile, une fois de plus, la brillante sincérité de son auteur. « Masque », est né d’une idée subite. « Je n’analyse pas toujours ce que je fais, explique encore le peintre. Je fais confiance à mon impulsion. L’essentiel est qu’il se dégage quelque chose de ce qui se trouve sur la toile. » « Masque » transcrit la complexité de la vie où, malgré la joie de la couleur, le regard intérieur peut conduire aux larmes si on n’y prend garde.
Jeanne-Marie Robic ne court pas ce risque pour l’instant. Sa vie comme son regard sont plus tournés vers l’extérieur, attentifs aux autres, qu’ils s’agissent de ses proches ou de lointaines silhouettes. « La peinture est un art exigeant. Il faut être disponible dans sa tête pour s’y consacrer pleinement. Je ne suis pas dans le rêve. Je veux occuper pleinement le temps qui passe avec le désir de laisser derrière moi une trace… de couleur. »
Pour Jeanne-Marie Robic, le bonheur est désormais entièrement dans la peinture. Il suffit de regarder ses tableaux pour s’en convaincre.
Alain Coudert
Chroniqueur d’Art
Arts Actualités Magazine
2005