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Dominique Bertrand

Terug naar het overzicht 10 aug 2017 toegevoegd

Article de presse paru dans le Dauphiné Libéré (Drôme) ce jeudi 10/08/2017

Exposition Dom. Bertrand au Château

 

On se pressait hier au vernissage de l'exposition Dom. Bertrand (1925-2015) dans les salles du Château. Un peintre un peu oublié, qui n'avait plus exposé depuis 1996, et dont les filles ont découvert stupéfaites à sa mort en 2015, qu'il laissait une œuvre de près de mille peintures à l'huile, plus de soixante cahiers de textes et de dessins au crayon et à l'encre, des tableaux de fleurs séchées et encore des tapis, des poèmes, etc. Le tout était entassé dans les deux petites pièces de son atelier attenant à l'appartement de St Germain en Laye où il vivait en compagnie de son épouse Marie-Claire Nicol, musicienne, qui sera toute sa vie sa muse. « Il y en avait jusqu'au plafond ! », s'exclame Valérie Feltesse, qui a eu à cœur, avec sa sœur Juliette Hénaff, de tirer ces œuvres de l'oubli, de les dater, de les  numériser, et d'en proposer aujourd'hui au Château une sélection bien intéressante .

Formé à l'Ecole de la Grande Chaumière auprès du peintre fauve Othon Friesz, Dominique  Bertrand a suivi également une formation à l'Ecole Estienne qui lui permettra d'exercer pendant un certain temps le métier de maquettiste. Mais sa vocation, c'est d'être peintre, il l'avait écrit dès l'âge de quinze ans sur un portrait de son père prisonnier de guerre, en 1940 …

Les œuvre présentées, une soixantaine, qui s'étalent sur toute la vie de l'artiste, révèlent des influences diverses (Friesz, bien sûr, mais aussi De Staël, Braque, De Vlaminck...), et le désir en tout cas de s'en tenir à l'art figuratif d'un temps visiblement affectionné. Et puis, son fil rouge, de toute évidence, c'est la figuration, sur les toiles du bonheur de sa vie personnelle ; d'où les thèmes : natures mortes qu'il préfère appeler « vies tranquilles », portraits, paysages familiers, et aussi d'autres images récurrentes de nature plus symbolique (flûte de Pan, scènes de cirque...).

Valérie Feltesse et Juliette Hénaff ont bien voulu poser près de deux tableaux particulièrement intéressants : « Roses et bouteilles », qui date de 1984, évoque le caractère sacré des fleurs lié pour Dom. Bertrand au décès de la mère de l'artiste, quand il avait 5 ans ; «Couple aux violettes », qui date de 1987, est un des nombreux auto-portraits du couple qu'il forma avec Marie-Claire, où le bouquet de violettes qu'il lui offrit à l'occasion de leurs fiançailles est toujours présent.

Marie-Claire, en personne, venue de Paris, accompagnée par la troisième fille de l'artiste, est arrivée au château en fin d'après-midi, inchangée et incarnant visiblement ce tranquille bonheur familial fixé sur les toiles de son époux.

A visiter, du mardi au dimanche, de 11H à 12H30 et de 14H30 à 19H

Y. Marandet, pour Le Dauphiné Libéré - Drôme provencale

 

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