Grégoire Koutsandréou

"Mon personnage "Szäp" a été créé en 2004 dès que j'ai commencé à peindre. J'ai choisi ce nom à cause du trait mat comme il en existe dans la langue allemande. C'est pourquoi il se prononce "Szep ". Á l'origine, j'en avait fait un personnage de BD ce qui explique pourquoi il est répété. J'ai gardé l'habitude de cette répétition lorsque j'ai transformé ces BD en peinture sur toile. Ses positions sont inspirées par le sport ( saut fosbury flop , football )ou la BD. Szäp est rouge , torse nu en pantalon et des chaussures oranges. Le haut de sa tête est pointu. Sur des toiles à motifs rouge je dilue mon rouge une pointe de vert pour avoir un ton grenat ou violet pour que Szäp se distingue des motifs .

Depuis pas mal de temps je place systématiquement huit personnages par toile.

Mes calendriers ont pour but de fixer le temps dans un éternel présent . Ainsi, si on les voit dans plusieurs siècles mes peintures restent d'actualité. "

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Plus que deux jours pour voir ses peintures à la Galerie Célal 45 rue Saint-Honoré à Paris où avec l'association eg'Art , il expose des œuvres avec Gael Dufrène et Nicolas Simon. jusqu'au 23 décembre 2015

eg'Art http://www.egart.fr/

Galerie CELAL

45 RUE ST HONORE, 75001 PARIS, France
Tél. +33 1 40 26 56 35 -
web : http://galeriecelal.com

Depuis décembre 2015, Grégoire Koutsandréou est sponsorisé par l'association eg'Art, pour un égal accès à l'Art 6 rue de la Gabrielle 77411 Claye-Souilly cedex   Tel :  01 60 27 68 63

Dans ce cadre, il présentera avec deux autres artistes de l'association, des peintures du 15 au 23 décembre 2015 à Paris lors de l'exposition "Sans exclusion" organisée par Eg'art en partenariat avec la galerie Celal , 45 rue Saint-Honoré, 75001 Paris. http://www.egart.fr/a-venir

Pour voir le site  complet de Grégoire Koutsandréou cliquez  ICI

Avec ses deux parents peintres, Grégoire Koutsandréou a été habitué à manier les couleurs dès son plus jeune âge.  Ayant appris les principales techniques picturales avec son père Georges Koutsandréou , il a très rapidement affirmé sa personnalité artistique.
Depuis 2004, il exprime librement son jardin secret où un petit lutin nommé Szäp danse dans une végétation luxuriante.
Dans ses débuts, Grégoire Koutsandréou déclinait déjà des plantes  aux formes  inventées   comme autant d’incantations à la nature que la ville lui dérobe. Les insectes, les grenouilles et tout le monde animal étaient bienvenus dans le petit univers de Szäp.
La peinture de Grégoire Koutsandréou traduit la nostalgie de l’enfance ou plutôt d’un retour aux origines du monde, loin des agressions de la civilisation et de la violence qui secouent la société. Il se ressource dans cette quête de couleurs et de végétation réconfortante.
En  2007, il a commencé par habiller  ses toiles d'une sorte de rideau opaque formé par une multitude de micro-motifs identiques peints avec minutie suivant des trajectoires souvent linéaires :Instruments de musiques objets pieuvres impulsant une dynamique à ses toiles. La danse de ses personnages évolue toujours avec autant de décontraction que dans ses recherches antérieures.  En apesanteur, Szäp se joue de la perspective entre des aires parcourues par des cubes associant volume et mouvement.
A partir de 2008, la préoccupation de l’avenir et du temps s’impose dans sa peinture avec ses calendriers du futur où les dates inscrites sont calculées ( mentalement) pour correspondre aux jours de la semaine . Le petit personnage Szäp s'installe dans l'intemporel.
Au fil des ans, sa peinture s'aère tout en gagnant en précision. À l'aide d'un pinceau ultra-fin en soie de martre , il reproduit  à l'infini des plantes   dont il a fait les croquis en pleine nature   : Ceci  exige une minutie  bien plus grande  que lorsqu'il inventait des motifs.

Reliée aux origines de l'humanité par son aspect primitif, son œuvre   intègre les fragments d'une  ville vue d'en haut avec des dédales de rues qu'il  représente par ses petits cubes.  
Dans son labyrinthe spatio-temporel, il fait un saut dans des époques si éloignées de nous que l'on peut à peine imaginer ce que pourrait-être la vie sur terre en ces temps futurs.