Jean Jac Postollec De Cadic

Exposition Personnelle au GULF STREAM de QUIBERON, 17 Bd Chanard - face à l'Océan - du 12 juillet au 30 septembre 2014.

LA GALERIE ART & LUMIERES acceuille les toiles de POSTOLLEC : UN HYMNE A LA COULEUR ET AU MOUVEMENT. Article du journal LE TELEGRAMME le 11 avril 2006
Souvent sur de grands formats, les couleurs vivent éclatent mais ne se choquent pas. L'énergie du mouvement est omniprésente. Le ciel et la mer s'y fondent en un même élan, une même éclaboussure. " Mon travail transcrit la fusion des éléments par le mouvement et la couleur. Je tente d'épurer, d'aller à l'essentiel."POSTOLLEC habite depuis maintenant deux ans près de VANNES. Il possède une solide formation artistique : de 12 à 20 ans il a fréquenté divers ateliers et pratiqué aussi bien le desssin, la peinture, la gravure que la photographie. A 20 ans, le voyage à VENISE, et la révélation de l'Expressionnisme Abstrait Américain. "Une explosion d'émotions." POSTOLLEC a travaillé tour à tour la laque, l'acrylique, et même le goudron ! Mais depuis plusieurs années il privilégie l'huile sur toiles ou papiers. Sa palette noire, rouge et blanche des débuts s'est enrichi et éclate maintenant en un véritable arc-en-ciel. Vite reconnu, dès ses débuts en 1985 à la GALERIE DU PRESIDIAL : il vend la toile maitresse de l'exposition dès l'accrochage de ses oeuvres, la veille du vernissage ! Les toiles de POSTOLLEC voisinent dans les collections privées auprès de SOULAGES et ARMAN. Elles sont présentes à PARIS, BARCELONE, LAUSANNE, BERLIN, BRUXELLES, NEW-YORK... Mais venez découvrir une vingtaine de ses toiles à LA GALERIE ART & LUMIERES de VANNES jusqu'au 30 avril 2006.

Il faut un temps certain pour laisser surgir en soi la possibilité de la naissance de la peinture. Il faut cette énergie renouvelée, puissante mais légère, rénovatrice, qui fait que le désir - la force de vie par le mouvement et la couleur - est une nouvelle fois plus fort que la mort. Alors la toile peut venir, peut se construire, se bâtir sous nos yeux et notre main, ébahis mais confiants. Alors la calme et rude présence de la peinture se donner sur la toile ou le papier. Le peintre n'est là que pour tenir le gouvernail et garder un cap imaginaire dont il n'a qu'un vague dessein, mais dont il ajuste le point à chaque coup de brosse, ou de bâton, que lui ordonne l'appel de la couleur et de la vie.
Ainsi des flux et des reflux, des mers étales ou tsunamis, qui font les peintres, les naissances, surtout les oeuvres.

Parc de la chapelle, ce 21 mars 2008. postollec

1974 à 1981 : Cours d'Arts Plastiques. Professeur PEOC'H * QUIMPERLE * FRANCE
1982 Découverte des oeuvres du PEGGY GUGGENHEIM MUSEUM * VENISE *
1985 1er Exposition Personnelle. GALERIE DU PRESIDIAL * QUIMPERLE *
1986 GALERIE L'ART ET LA VIE & SOFITEL * QUIBERON *
1988 ESPACE DELPHA rue de Berri 8ème * PARIS *
1990 à 2008 EURO CELTIC ART Salon d'Art Contemporain * LORIENT *
1991 Expo Personnelle. PALAIS DES CONGRES * LORIENT *
International Art Horizons * NEW-YORK *
1992 Expo Personnelle. GALERIE LA ROTONDE / HÔTEL DE VILLE * LANESTER *
1993 Expo Personnelle. GALERIE COMPAGNIE DES ARTS * CARNAC *
Mai des Avens Salon d' Art Contemporain * QUIMPERLE *
1994 Aéroport de Lann-Bihoué * LORIENT *
1995 Galerie J.C FRADIN * NANTES *
1996 Expo personnelle Galerie VENT DE SOLEIL * AURAY *
1997 "Carte Blanche à POSTOLLEC" PALAIS DES CONGRES * LORIENT *
CHAPELLE DES URSULINES / ART CONTEMPORAIN * QUIMPERLE *
1999 Salon à la CHAPELLE DE LA TRINITE. Ville-Close * CONCARNEAU *
Exposition Personnelle HÔTEL DE VILLE * CONCARNEAU *
1999/2000 FOIRES D'ART CONTEMPORAIN * PARIS * LAUSANNE * BERLIN * BRUXELLES *
2001 Atelier / Galerie POSTOLLEC * PORT-LOUIS *
2002 Galerie JOUANNEAU * PORT-LOUIS *
2003 International Biennial Print & Drawing Exhibition 2003 -
MUSEUM OF TAICHUNG * TAÏWAN *
2006 Expo Personnelle Galerie ART et LUMIERE * VANNES *
Galerie DES ARTS & DES HOMMES * VANNES/PLOEREN *
2009 Expo Personnelle Médiathèque de PLESCOP * PLESCOP *
BRETAGNE TERRE DES ARTS Salon d'Art Contemporain * LORIENT *
2009 4ème Biénnale Armoricaine d'Art Vivant / Contemporain
MUSEE DES BEAUX-ARTS DE SAINT-BRIEUC * SAINT-BRIEUC

EXPOSITION CHAPELLE DES URSULINES / QUIMPERLE / 18 AVRIL AU 19 MAI 1997
ARTICLE DU JOURNAL OUEST-FRANCE DU 15 AVRIL 1997 :
" Agé de trente-cinq ans POSTOLLEC peint depuis une vingtaine l'années. Peinture Concrète, ses oeuvres seront exposées à la CHAPELLE DES URSULINES. Une belle découverte !
POSTOLLEC peint sur de très grandes toiles déposées à même le sol de son atelier - certaines ont servi de fond de scène ! Ses toiles annoncent la vie, la mort, l'au-delà. Toutes les étapes d'une vie de peintre en lignes, traces, effleurements. Pour lui la peinture est une nécessité absolue " il faut que ça sorte sinon je crève à l'intérieur !" Sa peinture s'en ressent : elle semble écorchée, libre, vivante en somme. Quatre couleurs l'animent : le rouge dérange, le noir vit intensément, le blanc et le jaune rassurent. Les supports ont variés : toile, papiers, bois, cartons. Même l'huile de vidange les a maculés ! " lorsqu'on est confronté à des moyens basiques, les choses éclatent et la vérité naît." POSTOLLEC travaille la nuit dans un vaste et froid atelier à la lumière de projecteurs de 500 watts. Tout est là : ses toiles arborent des tons cuivrés dont les reflets se jouent de la lumière. Brutes et douloureuses ses oeuvres annoncent l'après-mort, lorsque le corps a disparu " l'absence de corps fait mieux encore préciser cette impalpable mais inébranlable réalité." POSTOLLEC a de son métier une conception particulière :" PASSEURS D'UNIVERS, nous sommes des PASSEURS. D'un monde l'autre, dans toute l'acuité de l'instant, en la toute pertinence de ce mouvement de vie. Nous offrons au monde, hors nos murs, la CREATION qui nous a traversés. Comme elle, par elle, nous franchissons toutes les étapes de la vie."
Vanina LE GALL pour le journal OUEST-FRANCE;

Peindre, dans le chaos et dans la nuit. Tout un pan de hangar ouvert, le vent s'engouffre et ravage, à intervalles irréguliers et fracassants. Je suis penché et me maintiens accroupi au-dessus de la toile. Je lutte, je résiste à l'assaut. Armé d'une brosse, je sculpte ce néant et m'abats sur la toile. Je peins comme je fends la souche. Les phares du fourgon éclairent et balaient la scène. Bonnet engonçé sur la tête, ceinturé dans ma parka, je peins, je dépèce, je hâche. Mieux qu'une toile, un quartier de viande serait là mon affaire. Sous la gifle de la bourrasque, ma sauvagerie grandit, rugit, décuple. Mais mes yeux restent fixes, impavides. Cette brosse que je brandis, c'est un coup de hâchoir que j'assène, un bloc de viande que je dépèce - un meurtre que je commets. Cette peinture macule mes mains, mes joues, mes lèvres. Elle a le goût chaud et doux d'un sang d'abattoir. En un ultime sursaut je me redresse et crie, je hurle dans le vent. Mais les phares ont tout vu, tout enflammé. Je m'effraie de ce que je pourrai laisser paraître, du secret que je pourrai laisser percer : je protège d'une main mes yeux et referme la bouche. Elle est gavée de peinture et de bave. Je jette le cadavre de la toile au fond du hangar et me mets au volant du fourgon qui a filmé la scène. Je roule et m'enfuis, hébété, à travers champs et dans la nuit.

A l'atelier, ce 29 mars 2008.